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Biographie :

Norman Doidge est psychiatre, psychanalyste, chercheur, écrivain, essayiste et poète.
Il travaille à la faculté de recherche à l'Université Columbia Center for Psychoanalytic à New York, et à l'Université de Toronto, Département de psychiatrie.
Originaire de Toronto, il partage son temps entre Toronto et New York.

Source : normandoidge.com
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
La plupart des gens pensent que les problèmes soulevés par les médias sont une affaire de contenu. Mais le célèbre théoricien de la communication canadien Marshall LcLuhan, qui prophétisa l'arrivée d'Internet avec vingt ans d'avance, a eu le premier l'intuition que les médias transforment notre cerveau indépendamment de leur contenu. D'après lui, c'est le média lui-même qui constitue le message. Il estime que chaque média a une façon qui lui est propre de réorganiser l'esprit et le cerveau, et que les conséquences de cette réorganisation sont plus importantes que le contenu du message diffusé.
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Quand un enfant commence à faire des gammes au piano, il a tendance à mobiliser toute la partie supérieure de son corps, épaule, bras, poignet, pour jouer chaque note. Même les muscles faciaux se contractent en grimaces. Avec un peu de pratique, le pianiste en herbe cesse d'utiliser des muscles inutiles, et bientôt il ne se sert plus que du seul doigt nécessaire pour jouer la note. Son toucher s'allège, s'il est doué; il acquiert de la grâce et joue d'une façon plus détendue. Cela vient du fait que l'enfant passe de l'utilisation massive de neurones multiples à celle de quelques uns, dûment appropriés. Cet usage optimisé des neurones de produit chaque fois que nous devenons très compétents dans l'accomplissement d'une tâche, et il explique pourquoi nous ne tombons pas à court d'espace neuronal tandis que nous pratiquons une discipline et enrichissons notre répertoire.
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Norman Doidge
Des activités comme la lecture du journal, l'exercice d'un métier rodé depuis des années, la pratique de notre langue maternelle n'ont plus rien à voir avec l'apprentissage.
A soixante-dix ans, nous pouvons très bien nous retrouver avec un cerveau appauvri, dont la plasticité est restée inexploitée pendant cinquante ans.
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A quatre-vingt-dix ans, l'architecte Frank Lloyd Wright a dressé les plans du musée Gugenheim. À soixante-dix-huit ans, Benjamin Franklin a inventé les lunettes bifocales. Dans une étude datant des années 1950, H.C. Lehman et Dean Keith Simonton ont établi que si le pic de la créativité, dans presque tous les domaines, se situe entre la trente-cinquième et la cinquante-cinquième année, les sexagénaires et septuagénaires, bien qu'ils travaillent plus lentement, sont aussi productifs qu'ils l'étaient à vingt ans.
Un étudiant demanda un jour au violoncelliste Pablo Casals, alors âgé de quatre-vingt-onze ans, pourquoi il continuait à pratiquer son instrument.
- Parce que je fais des progrès, répondit le maître.
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Ce que fournit la nature dans un modulateur chimique comme l'ocytocine, c'est l'opportunité pour deux cerveaux amoureux de passer par une période de haute plasticité qui leur permet de s'adapter l"un à l'autre, de façonner mutuellement leurs perceptions et les mobiles de leurs actes de façon cohérente et harmonieuse.
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Nous avons tous des fonctions déficientes dans l'une ou l'autre de nos zones cérébrales, et virtuellement, presque tout le monde peut trouver de l'aide grâce aux techniques de rééducation basées sur la neuroplasticité.
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L'immigration est presque toujours une épreuve sans fin et un rude exercice pour le cerveau adulte. Le vécu inédit qu'elle impose demande que soit renouvelé le câblage de vastes régions du territoire cortical. C'est là un "chantier" beaucoup plus ardu que celui qui consiste simplement à engranger de nouvelles connaissances, parce que la nouvelle culture se trouve en compétition plastique avec des circuits neuronaux qui ont connu leur phase critique de croissance dans le pays natal de l'immigré. Il faut au moins une génération pour que l'assimilation soit réussie, à quelques exceptions près. Seuls les enfants d'immigrés dont la période de développement critique se déroule au sein de la culture d'adoption peuvent espérer s'adapter sans heurts. Pour la plupart des gens, le transfert de culture est un électrochoc.
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Une des raisons qui font que le cerveau peut se transformer uniquement par l'imagination, c'est que, du point de vue neuroscientifique, concevoir mentalement un acte et le realiser ne sont pas deux choses aussi différentes que l'on serait tenté de le croire.
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Certains sujets atteints de lésion au lobe fronto-temporel gauche perdent leur faculté de compréhension des mots, mais se révèlent spontanément habiles dans des activités artistiques telles que la musique ou la poésie, normalement situées dans le lobe temporal et le bloc pariétal droits. Ils dont aussi très bons en dessin, notamment pour représenter les détails. Miller considère que la tutelle quelque peu "tyrannique" de l'hémisphère gauche sur le droit est ici annihilée, et que l'hémisphère ainsi affranchi en profite pour exprimer tout son potentiel.
Les personnes qui n'ont aucune incapacité cérébrale peuvent très bien, elles aussi, libérer un de leurs hémisphères cérébraux au profit de l'autre. Le livre si populaire de Betty Edwards Dessiner grâce au cerveau droit, rédigé en 1979, c'est a dire des années avant les travaux de Miller, en fournit un bon exemple. Ce livre se propose d'apprendre le dessin à ses lecteurs en empêchant l'hémisphère gauche, verbal, logique et analytique, de censurer les facultés artistiques de l'hémisphère droit. La méthode d'Edwards, qui s'inspire des recherches en neurologie de Richard Sperry, consiste à confier à l'élève des tâches que l'hémisphère gauche ne peut pas comprendre, ce qui l'incite à réduire son activité. Par exemple, elle lui demande de copier un croquis de Picasso retourné devant lui. Effectivement, le novice s'en sort mieux ainsi qu'avec l'original placé dans le bon sens...
Dans l'encéphale d'une personne normale, éveillée et active, plusieurs milliers d'activités se déroulent en même temps. Il nous faut des forces pour inhiber, contrôler et réguler nos actes, pour ne pas nous éparpiller, et éviter de "ruer dans les brancards".
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Donc plus on apprend, plus on développe ses capacités d’apprentissage et sa faculté à initier les changements cérébraux qui accompagne celui-ci. Apprentissage et exercice physique semble former une combinaison. Vers la cinquantaine quand les fonctions cérébrales commencent à décliner, l’exercice physique devient plus et non moins important, et représente l’un des rares moyen de compenser ce processus. Le comprendre est plus essentiel que jamais étant donné le nombre de personnes qui mène une existence sédentaire, assise à longueur de journée devant un écran d’ordinateur. Dnombreuses études prouvent qu’un style de vie s’étendait
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