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3.94/5 (sur 57 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Maryline Weiss a passé de nombreuses heures à rêvasser et à inventer des histoires.

En 2015, elle décide pour la première fois de les écrire, ce sera d'abord une nouvelle "Pardonne-moi si tu peux... " (2016), puis le premier volet de sa romance dystopique : "Nouvelle aube, tome 1 : La source" (2018).

facebook : https://www.facebook.com/marilyneweiss.auteur.1/timeline?lst=100000691834535%3A100023102543386%3A1563101028

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Je tirai tranquillement sur ma clope tandis qu’Amaury et Korian nous rejoignaient sous l’érable. Ma jolie sauvageonne m’abandonna pour aller glisser tendrement sa main sur la nuque de Korian en un geste réconfortant.
Pas de problème.
J’étais pas un gars jaloux. Pas même de Korian. Bon, puis de toute façon, c’était pas comme si je pouvais lui latter la gueule.
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Alors que mes paupières s’abaissent et que le sommeil se fait sentir, deux pupilles de jade s’imposent à mon esprit, ravivant mon pouls qui se met à pulser férocement. Le souvenir d’effluves solaires et légèrement musqués ne cesse de perturber mes sens, les éveillant au-delà du raisonnable.

Amaury.

Sans que j’y prenne garde, son prénom glisse sur mes lèvres.

Une foule de picotements envahit soudain mes veines, guidant mon sang vers un point bien défini et générant une érection plus rigide qu’un pylône à haute tension.

Je savais que je n’aurais pas dû l’approcher d’aussi près. Son dos contre mon torse, ses fesses, les mèches de ses cheveux sous mon menton, aucun détail ne m’a échappé.

Ignorant les protestations de ma queue, je me retourne sur le ventre, peinant à trouver le sommeil malgré la fatigue et me demandant pourquoi mon seul regret est de ne pas savoir à quoi ressemble la texture de sa peau.
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Il n’y avait plus aucune trace d’animosité dans ses yeux, seulement son regard qui m’enveloppait. Ses iris s’étaient éclaircis, tendant vers l’ambre, ses cheveux ondulés balayaient ses épaules et une barbe de trois jours couvrait le bas de son visage, lui conférant un charme délicieusement sauvage et magnétique.

Non, pas besoin d’être homo pour mater ce gars-là, il était tout simplement stupéfiant. Chaque fois que je croisais sa route, sa présence semblait m’apaiser autant qu’elle me bouleversait.

Et ses lèvres… Mon cœur accéléra tandis que je me demandais l’effet qu’aurait sur moi le contact de ses lèvres. En avais-je envie ? Merde, mais qu’est-ce qui me prenait ?! Ce mec était…

Eh bien, petit a, c’était un mec. Petit b, un potentiel loup, petit c, un potentiel tueur. Les mots franchirent mes lèvres à la manière d’un défi :

— Dis-moi que tu n’as jamais tué personne.
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La bête qui se tenait devant moi était gigantesque. Une fourrure épaisse et noire comme la nuit recouvrait l’ensemble de son corps. Sa tête arrivait presque à la hauteur de la mienne, son souffle était régulier malgré sa course. La patte qu’elle reposa au sol était quatre fois plus massive que celle d’un loup ordinaire et présentait cinq griffes acérées comme des couteaux.

C’était une créature comme celle-ci qui avait tué Evy, j’en avais la certitude désormais. Aussi sûr que j’allais rejoindre ma petite sœur d’une seconde à l’autre. Au moins, Sevrina était hors de danger, c’était une belle consolation.

Résigné, je demeurai immobile, attendant mon supplice. Le pistolet coincé dans ma ceinture n’avait aucune chance de percuter cette chose avant le coup de crocs qui m’était destiné.

C’est alors que la bête se mit à humer l’air
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Quelqu’un pousse la porte en grand et je discerne le regard bleu pâle et saisissant de maître Hamilton. Ce dernier est accompagné d’une silhouette masculine, chauve et de petite taille qui laisse échapper un hoquet de stupeur en m’apercevant.
- Mais, c’est… c’est un nègre !
- Effectivement, entends-je le maître acquiescer. Il est souffrant depuis plusieurs jours, je crois que cela vient de cette blessure au front qu’il s’est faite voilà maintenant un peu plus d’une semaine.
L’homme, abasourdi serre dans sa main droite une mallette qui ne semble pas plus volontaire que lui.
- Enfin, monsieur Hamilton, je… je suis un médecin ordinaire, je n’ai pas reçu de formation pour soigner les nègres.
Une lueur d’agacement passe dans le regard bleu.
- Eh bien, faites comme s’il était blanc.
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L’automne. C’est la seule époque de l’année où l’on peut retrouver toutes les couleurs du monde dans la nature. Je préfère les couleurs qui existent déjà plutôt que celles qu’on fabrique. Elles sont souvent plus apaisantes, plus agréables à l’œil.
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Mes lèvres vinrent effleurer les siennes et s’y posèrent. Il me rendit aussitôt mon baiser. Je retins un gémissement lorsque sa langue, brûlante et implacable, pénétra ma bouche. Le contact envoya une décharge directement dans ma verge qui se durcit. Mon sang s’échauffa.

Instinctivement, mes mains filèrent vers lui avant de ralentir, indécises. Il s’empara de mon poignet et le fit glisser sous son tee-shirt, guidant ma paume sur son torse. Une étendue de poils souples soulignait son épaisse musculature. Un grognement satisfait s’échappa de ses lèvres lorsque mes doigts s’y promenèrent, explorant tour à tour sa poitrine et les vagues solides de ses abdominaux.
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Ma tête retomba contre le dossier tandis que je continuais d’observer chacun de ses mouvements par-dessous mes paupières entrouvertes. Bordel, je n’avais jamais rien connu de meilleur jusqu’à présent. Un déferlement de sensations à l’état brut.

Ses assauts se firent plus rapides, ses va-et-vient plus intenses. Mon sang afflua dans mes veines et ma respiration devint erratique. Je n’allais pas tarder à basculer.

Je repoussai doucement ses tempes pour qu’il se retire.

— Korian, haletai-je, ça ne va pas tarder…
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Rien ne m’intéresse ici, mise à part elle. Elle porte un pantalon slim qui galbe ses longues jambes à la perfection, et un chemisier blanc. Ses cheveux bruns tombent en cascades autour de ses épaules. J’ai une irrépressible envie d’y passer mes doigts. Son visage ressemble à celui d’une poupée, fragile et fort à la fois. J’évite de trop m’attarder sur sa bouche, je n’ai pas envie de faire une syncope. Mes yeux continuent leur ascension et plongent dans les siens... qui me ramènent illico à la réalité.
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Cette nuit n’a rien d’une nuit ordinaire. Cette nuit, le ciel arbore l’astre souverain tel un trophée illuminant les reliefs et les sentiers. Une harmonie de faune et de flore en état d’extrême éveil.

L’astre étend ses pouvoirs aux plus réceptifs d’entre nous. Il n’y a guère que les humains pour ne pas s’en rendre compte. Le halo lumineux exacerbe mes sens et mes désirs les plus profonds : rage, haine et véhémence.

Mais l’heure n’est pas à la chasse.
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