Né(e) : 1988
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Biographie :
Rakidd, de son vrai nom Rachid Sguini, grandit au Puy-en-Velay, au fin fond de l’Auvergne. À la fin de ses études d’arts appliqués, spécialité design graphique, il ouvre son blog « Les Gribouillages de Rakidd », qui lui offre une petite notoriété et lui permet de se faire une place dans le monde de l’illustration. Diplôme en poche, le jeune Altiligérien monte à Paris pour devenir auteur et illustrateur. Il navigue désormais entre Gulli, Universal et multiplie les projets et les collaborations.
Rakidd, de son vrai nom Rachid Sguini, grandit au Puy-en-Velay, au fin fond de l’Auvergne. À la fin de ses études d’arts appliqués, spécialité design graphique, il ouvre son blog « Les Gribouillages de Rakidd », qui lui offre une petite notoriété et lui permet de se faire une place dans le monde de l’illustration. Diplôme en poche, le jeune Altiligérien monte à Paris pour devenir auteur et illustrateur. Il navigue désormais entre Gulli, Universal et multiplie les projets et les collaborations.
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"Le Monde de Rakidd" : Rachid Sguini est l'invité de franceinfo
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Le rôle de l'artiste aujourd'hui c'est d'être le lampadaire de notre société et de ses défauts : les mettre en lumière. Mais comme un seul lampadaire ne peut pas éclairer toute une rue, un artiste seul ne peut pas dénoncer tous les crimes du monde.
Les élèves se pressent, deux par deux, ordonnés comme s'ils avaient fait ça toute leur vie. J'ai l'impression de voir des petits soldats déjà bien formatés. Les cris se transforment en chuchotements puis en silence. Je rentre dans la classe. Tout le monde s'assoit où il peut. Par réflexe presque défensif, je me dirige directement dans le fond. J'avais sûrement l'intuition que comme à la guerre, les premières lignes étaient pour les plus courageux. Ce n'était pas mon cas. Plus je me faisais petit, mieux c'était.
La boutique de BD, c'était une corne d'abondance, avec des BD et des mangas à ne plus savoir où donner de la tête. J'adorais ça. L'odeur du papier embaumait toute la boutique. J'adorais ça. J'ai d'ailleurs gardé ce vieux réflexe de sentir le papier des livres que j'achète, et plus le livre est vieux, mieux c'est. Je ne sais pas si c'est bizarre ou pas.
La confrérie des Ouin Ouin
Dans le monde, il y a une confrérie... Une confrérie secrète. Mais pas trop, vu qu'elle est partout. Tu en fais peut-être partie sans le savoir. Tu as peut-être dit les mots magiques qui te font basculer dans ce groupe. Ces mots sont :
On peut plus rien dire !
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Dans le monde, il y a une confrérie... Une confrérie secrète. Mais pas trop, vu qu'elle est partout. Tu en fais peut-être partie sans le savoir. Tu as peut-être dit les mots magiques qui te font basculer dans ce groupe. Ces mots sont :
On peut plus rien dire !
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Et oui, mes parents étaient des avant-gardistes, tant que ça se portait, rien n'était genré. "C'était pour fille ? Meuh non, c'est pour les deux !" J'ai entendu cette phrase jusqu'au lycée. Un vêtement devenait automatiquement "pour les deux" s'il était moins cher que la version garçon.
Je suis né une deuxième fois. J'allais écraser mes cauchemars d'enfant.
Je suis mélancolique de nature. Le rire est ma seule échappatoire. J'ai donc décidé de bien me marrer, même quand tout va de travers. Surtout quand tout va de travers.
Je me revois à 5 ans à l'école maternelle Jeanne d'Arc au Puy-en-Velay. L'odeur enivrante de la colle Cléopâtre et celle de la craie se mêlent.
Le terme ["intersectionnalité"] a été proposé par l'universitaire afroféministe Kimberlé Crenshaw en 1989 pour parler spécifiquement de l'intersection entre le sexisme et le racisme subi par les femmes afro-américaines.
Ça permet aussi de ne pas hiérarchiser les discriminations. Elles sont toutes aussi graves !
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Ça permet aussi de ne pas hiérarchiser les discriminations. Elles sont toutes aussi graves !
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La chercheuse Maboula Soumahoro nous donne une piste.
Notre subconscient fait une différence entre "Black" et "Noir"
Le Black. Il est empreint de culture américaine, il est cool. On a trop envie d'être son pote.
Le Noir. Travailleur précaire, il vient d'Afrique. Il parle mal la langue française.
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Notre subconscient fait une différence entre "Black" et "Noir"
Le Black. Il est empreint de culture américaine, il est cool. On a trop envie d'être son pote.
Le Noir. Travailleur précaire, il vient d'Afrique. Il parle mal la langue française.
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