Babinsky a un don. Un don du ciel. Il vise et il tire comme personne. Repêché dans lorphelinat où il a grandi par un professionnel du crime, il devient malgré lui tueur à gages.
Mais attention ! Un tueur à gages, certes, mais humaniste, et qui met un point dhonneur à son job de liquidateur : rendre heureuses ses futures victimes avant de les tuer.
"Je n'en ai fait qu'une bouchée." Gérard Depardieu.
"Un tueur à gages avec des principes ! Un polar un peu inhabituel." Nicolas Carreau, Europe 1.
"Babinsky a beau être tueur, il a bonne mentalité." Francis Richard, Contrepoints.org.
"Des personnages truculents aux situations cocasses, tout est réussi dans ce premier roman touchant et rigolo !" Caroline Vallat, Fnac Rosny 2.
Lauréat du Festival du premier roman de Chambéry 2018.
Cet ouvrage a été précédemment publié sous le titre "Je suis un tueur humaniste" aux éditions Paul & Mike en 2016.
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— Luciano, tu as probablement devant toi le seul juif ashkénaze de toute la Belgique né dans une famille de diamantaires depuis quatorze générations, qui a préféré tailler la patate.
Ce type était singulier, généreux, un peu barré et assurément passionné.
Il existe des êtres si rares que, lorsqu’on les croise, ils vous touchent à jamais. Alors il ne faut pas les quitter d’une semelle. Il faut les suivre au bout du monde.
Mon téléphone a sonné. Je savais que c'était Casimir parce qu'il a sa sonnerie personnalisée , celle de L'Île aux enfants .
- J'ai du mal à croire en Dieu, en fait, ai-je repris.
- Tout comme moi, a répondu le rabbin Meyer.
...cette fille était une vraie cloche. Elle confondait Edmond Rostand avec un chippendale slovaque dont elle était fan, et soutenait très sérieusement que, selon une enquête d'un magazine de décoration, lire des livres pouvait avoir des conséquences cardio-vasculaires dramatiques.
C’est si bon de pouvoir faire plaisir à ceux qu’on aime. Voilà quelque chose qu’une personne immensément riche ne pourra jamais s’offrir, ai-je pensé : rendre heureux les autres, tous les autres. Avec les milliards que possèdent certains, avec leurs bateaux et leurs villas aux robinets en or, jamais ils ne pourront donner du bonheur à tous les gens qui peuplent la Terre.
On se sent si seul quand on rêve d'idéal
J’ai les yeux de mes deux parents. L’un, hérité de ma mère, est pessimiste : à l’en croire, rien n’ira pour le mieux ; notre civilisation est sur une pente très glissante. L’autre, celui de mon père, est résolument optimiste : l’homme est bon, le meilleur sortira de tout cela…
— Si tu veux, on se revoit demain et on ira se promener un peu.
— Pour quoi faire ?
— On pourrait devenir copains. Je n’ai plus de copain depuis six mois.
— C’est quoi un copain pour toi ?
— Un copain, c’est un type qui ne me dit jamais non quand je lui demande un truc. Et pour toi, c’est quoi ?
— C’est un type qui, quand il me demande quelque chose et que je dis non, ne me casse pas les pieds pour autant.
— Ah…
Un jour, deux souris tombent dans un bol de lait. L’une dit à l’autre : « On va se noyer, ça ne sert à rien de lutter. » Pas convaincue, l’autre lui répond : « On va survivre ! Il faut avoir la foi et être fortes ! » Puis elle se met à battre le lait de ses petites pattes dans le bol, sans s’arrêter, croyant que cela l’aidera à survivre. Et elle ordonne à l’autre de l’imiter. « Bats-toi ! Remue tes pattes ! Il se passera quelque chose ! » Au terme de leurs efforts acharnés, le lait s’est transformé en beurre. Et elles ont survécu.