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4.55/5 (sur 604 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Originaire du Sud de la France, Loraline Bradern vit en Provence avec son mari et ses trois enfants.

Enseignante depuis plus de 20 ans, elle partage son temps libre entre sa famille et ses passions : la lecture, l’écriture et les arts créatifs.

Suite à la perte d’une grande partie de sa famille dans un accident au début 2016, elle a trouvé refuge dans l’écriture. Écrire des romances lui a permis de s’évader, d’oublier sa douleur et d’évacuer certaines émotions.

C’est ainsi qu’en quelques mois sont nés les différents tomes de "Combat d’amour" (romance historique) et d’"Unité d’élite" (romance militaire).

son blog : https://amoursdenfer.wordpress.com/

Source : amazon
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Bibliographie de Loraline Bradern   (14)Voir plus

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Citations et extraits (62) Voir plus Ajouter une citation
— Mais pourquoi croit-il que Jessi est ma femme ?
— Euh… voyons voir… peut-être parce que tu n’as pas voulu la lâcher ? se moqua Iceman.
— Ou peut-être parce que tu as failli lui mettre ton poing dans la figure quand il a suggéré qu’un infirmier se charge de la laver ? renchérit Hurricane.
— En résumé, peut-être qu’il croit que tu es son mari parce que… tu te conduis comme tel avec elle ? rigola Twister.
— Ne dis pas de connerie, Josh ! tonna Christopher.
— Bon, peut-être aussi qu’on lui a souhaité bon courage s’il voulait se mettre entre toi et ta femme, reconnut Iceman.
— Pourquoi lui avez-vous dit ça ?
— On n’a fait qu’anticiper, mon pote, se défendit Hurricane.
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Après avoir jeté un coup d’œil au capitaine qui lui donna son accord tacite par un léger mouvement de tête, Alyssandra prit les choses en mains.
— Cette fois, c’est trop ! s’exclama-t-elle. On va remettre les pendules à l’heure, Bulldog !
Voyant que la jeune femme enlevait ses rangers et ses chaussettes, Bulldog fronça les sourcils.
— Mais qu’est-ce qui te prend Phénix ? Ce n’est pas le moment de te faire une pédicure ! On parle de choses sérieuses, là !
— Mais il est con comme c’est pas permis ! grommela la jeune femme en levant les yeux au ciel. Une fois pieds nus, elle déboutonna sa veste de treillis, l’ôta et la lança à Shana.
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Elle tressaillit quand elle l’entendit marmonner :
— Merde, une femme !
Alyssandra grimaça. Il avait compris qu’il avait affaire à une femme. Il pouvait donc être tenté d’utiliser sa force contre elle, mais il risquait aussi de la sous-estimer… Elle devait le laisser prendre l’initiative pour pouvoir réagir en conséquence.
Les deux captifs restèrent ainsi dans le noir et le silence pendant de très longues minutes. Au bout d’un moment, l’homme s’adressa à elle :
— Qui êtes-vous ? Que faites-vous ici ?
— Et vous ?
— Pourquoi ne me répondez-vous pas ?
— Pourquoi devrais-je vous répondre ?
— Nous nous retrouvons tous les deux dans une prison au fin fond de je ne sais quel bled de Somalie et vous préférez qu’on reste là à se regarder en chiens de faïence ?
La surprise, mais aussi une touche d’énervement étaient perceptibles dans la voix de l’inconnu.
— Vu l’obscurité qui règne ici, nous aurions du mal à nous regarder. Vous ne croyez pas ?
— Bordel, c’est bien ma veine ! Il a fallu que je tombe sur une pimbêche qui essaie de faire de l’humour ! maugréa l’homme.
— Vous vous prenez pour qui ? Qu’est-ce qui vous donne le droit de m’insulter ?
— Désolé, je ne voulais pas vous insulter. C’est votre faute ! Si vous ne faisiez pas la snob et me répondiez quand je vous parle, nous n’en serions pas là !
— On ne se connaît pas et je devrais vous faire la conversation ?
— Je ne vous comprends pas ! Nous sommes tous les deux prisonniers dans ce trou infâme et vous ne voulez pas qu’on essaie de s’entraider ?
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Progressivement, elle prit conscience de la chaleur bienfaisante qui l’enveloppait, de la pression des bras autour de son corps, de la fermeté du torse sur lequel elle s’appuyait. Puis vint la sensation de la barbe qui griffait sa tempe, du souffle calme dans ses cheveux et enfin de l’odeur de la peau de son compagnon d’infortune. Malgré la captivité et ce qu’il avait subi, Woody ne sentait pas mauvais. Il dégageait des effluves divers qu’elle avait du mal à isoler, mais qui se combinaient en une odeur chaude, enivrante, un peu âcre et boisée. Mélange improbable de sang, de transpiration, de musc, de girofle et de cèdre, mais qui n’était pas désagréable. Une fragrance qui la troublait profondément. C’était insensé ! Être avec ce type la fragilisait et la réconfortait en même temps. Avec lui, elle baissait sa garde et devenait beaucoup plus sensible à son environnement. Elle avait l’impression qu’elle réagissait avec plus d’intensité. Et elle devenait plus vulnérable alors que, paradoxalement, elle se sentait protégée dans ses bras.
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- Quand as-tu compris que tu l'aimais ?
- Il y a peu. Je me suis aveuglée longtemps. Je crois que j'ai senti que j'étais amoureuse de lui lorsque j'ai lu sa lettre. Mais je viens tout juste de le reconnaître.
- Comment sait-on qu'on est amoureuse? Que ressens-tu qui te donne la certitude de de l'aimer, Ali?
- J'ignore comment te l'expliquer. C'est... c'est difficile à définir. J'ai besoin de le voir, d'être avec lui. Pour une raison que je n'arrive pas à m'expliquer, j'ai l'impression que je suis en sécurité, que rien de mal ne peut m'arriver si je suis dans ses bras. Je me sens apaisée lorsque nous sommes ensemble. J'ai le cœur qui bat plus vite, comme si toutes les sensations étaient décuplées quand je suis contre lui. lorsque nous sommes ensemble. Le moindre de ses effleurements me fait frissonner. Sa chaleur me manque. Tout comme son odeur. C'est curieux, je crois que je m'en rends compte que maintenant, en parlant avec toi.
- Ce doit être merveilleux, soupira Aileen avec envie.
- Mais c'est effrayant également.
- Pourquoi donc?
- Quand il est loin de moi, je suis angoissée. Je tremble pour lui. J'ai peur qu'il lui arrive quelque chose.
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Chapitre 4 : Extraction
« …
— Les enculés ! Quels fils de putes ! Cracha Cobra.
— Dommage que ces connards soient morts, je leur aurais fait goûter à leurs méthodes ! Grinça Hurricane.
— Elle est vivante ? Demanda Iceman par micro interposé.
Pétrifié par la vision qu’il avait sous les yeux, redoutant d’arriver trop tard, Christopher resta quelques secondes immobile, comme statufié. Son supérieur étant incapable de répondre, Hurricane le fit à sa place.
— On n’en sait rien, Iceman, elle… elle ne régit pas.
— Storm, il faut qu’on se magne ! Prévint Pitbull. Si d’autre mecs arrivent, on est fait comme des rats en bout de couloir.
Le lieutenant- commandant du Blue reprit ses esprit et se rua vers la chaise où était attachée Alyssandra.
...»
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Chapitre 1 : Cap sur la Colombie
« C’est avec un pincement au cœur que Christopher vit la Camaro et les silhouette s’éloigner de lui à mesure que l’Hercules roulait sur le tarmac pour gagner l’extrémité de la piste d’envol. Tout le temps que dura la phase de préparation au décollage, il resta l’œil rivé aux hublots, passant d’un côté de l’appareil à l’autre en fonction du déplacement de l’avion pour tenter d’apercevoir encore son fils.


- Je ne veux pas qu’elle se sente redevable. Ce n’est pas ça, l’important. J’espère juste qu’elle me pardonnera ma désertions de ces deux années et qu’elle acceptera que je remplisse mon rôle de père auprès du petit.»
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Chapitre 3 : Faisons connaissance
«… Les deux captifs restèrent ainsi dans le noir et le silence pendant de très longues minutes. Au bout d’un moment, l’homme s’adressa à elle :

— Qui êtes-vous ? Que faites-vous ici ?

— Et vous ?

— Pourquoi ne me répondez-vous pas ?

— Pourquoi devrais-je vous répondre ?

— Nous nous retrouvons tous les deux dans une prison au fin fond de je ne sais quel bled de Somalie et vous préférez qu’on reste là à se regarder en chiens de faïence ?

La surprise, mais aussi une touche d’énervement étaient perceptibles dans la voix de l’inconnu.

— Vu l’obscurité qui règne ici, nous aurions du mal à nous regarder. Vous ne croyez pas ?

— Bordel, c’est bien ma veine ! Il a fallu que je tombe sur une pimbêche qui essaie de faire de l’humour ! maugréa l’homme.

— Vous vous prenez pour qui ? Qu’est-ce qui vous donne le droit de m’insulter ?

— Désolé, je ne voulais pas vous insulter. C’est votre faute ! Si vous ne faisiez pas la snob et me répondiez quand je vous parle, nous n’en serions pas là !

— On ne se connaît pas et je devrais vous faire la conversation ?

— Je ne vous comprends pas ! Nous sommes tous les deux prisonniers dans ce trou infâme et vous ne voulez pas qu’on essaie de s’entraider ?

Sous l’effet de l’énervement et probablement de ses blessures, la respiration de l’homme devenait sifflante et Alyssandra préféra calmer le jeu.

— Dites-moi qui vous êtes et je vous répondrai.

— C’est comme ça, alors ? Vous voulez qu’on fasse les présentations comme si on prenait le thé dans un salon ?

— Je n’aime pas le thé.

La réponse de la jeune femme était tellement inattendue que l’inconnu ne put retenir un éclat de rire qui se transforma aussitôt en gémissement.…»
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« Tu m’as fait prendre conscience que je ne peux pas m’épanouir avec une vie superficielle faite uniquement de plaisirs et d’adrénaline. Je ne veux plus rentrer soir après soir dans un appartement vide et passer mon temps libre à sortir avec mes potes pour boire ou aller draguer des filles. Je ne veux plus de one night stand. J’ai le sentiment que lorsque je t’ai rencontrée, je n’étais encore qu’un chien fou, un ado attardé qui pensait qu’il lui suffisait de se shooter à l’adrénaline et de lever les gonzesses qu’il voulait pour être un homme. Je ne veux plus de plaisirs éphémères, je veux construire quelque chose. »
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Chapitre 1 :
«…
Perdu dans ses pensées, Christopher ne prit pas garde au bacon qui commençait à brûler, et ce n’est que lorsque le gras s’enflamma qu’il réagit. Il récupéra un couvercle et en recouvrit précipitamment la poêle. Une fois les flammes étouffées, il ne put que constater les dégâts : œufs et bacon étaient totalement carbonisés.
— Putain de merde, fait chier ! gronda-t-il en jetant le contenu de la poêle dans la poubelle.
— Putin mède sais sié !
En entendant la petite voix flûtée de son fils derrière lui, il se retourna aussitôt, un doigt sur la bouche.
— Chuuut ! Tu ne répètes pas ça ! Il n’y a que les grandes personnes qui ont le droit de dire ça.
Christopher eut juste le temps de remettre des œufs et du bacon dans la poêle avant qu’Alyssandra n’entre dans la pièce.
— C’est quoi cette odeur ? Que s’est-il passé ?
Mal à l’aise, le SEAL haussa les épaules négligemment.
— Rien d’important, juste un petit problème de réglage de la plaque de cuisson. Elle sent un peu.
— Un problème de réglage, hein ? À l’odeur, je dirais plutôt que tu as fait cramer du bacon, se moqua gentiment Alyssandra.
— Papa dit faut pas épéter putain mède sais sié.
Christopher se retourna aussitôt vers son fils pour lui faire les gros yeux :
— Benji, qu’est-ce que j’ai dit !
— Papa dit putin mède sais sié, mais faut pas épéter, ânonna candidement le bambin.
Alyssandra eut beaucoup de mal à se retenir de rire. Elle se mordit la lèvre et se retourna pour éviter de pouffer en voyant la mimique de son fiancé. Après s’être raclé la gorge, elle tenta de détourner l’attention de son fils. …»
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