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4.38/5 (sur 340 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Avion, Pas-de-Calais , le 24/07/1956
Biographie :

Catherine Secq est écrivaine, auteure de romans et polars.

Après quarante années consacrées à la nature, ingénieure diplômée de l’École supérieure d'Ingénieurs et de Techniciens pour l'Agriculture, elle s’adonne avec enthousiasme à l’écriture de romans.

Depuis 2018, elle publie une série policière "Une affaire pour la commissaire Bombardier", dans laquelle le personnage principal est une femme de caractère, franche et directe, drôle et attachante.

Il s'agit de romans à énigme, que les lecteurs ont la possibilité de résoudre en même temps que les policiers, grâce aux nombreux indices qui leur sont délivrés au fur et à mesure de l'histoire.

Catherine Secq publie également des romans de littérature blanche, notamment "Parfois la vie ne tient qu'à une fleur" (2020).

Elle a consacré sa vie professionnelle à l’horticulture. La nature, les plantes, sont son autre passion. Elle en parle beaucoup dans ses romans aux côtés des grands sujets d’actualité abordés toujours avec humour.

son site : https://catherinesecq.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/catherinesecqauteure/
Twitter : https://twitter.com/catherinesecq?lang=fr

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Citations et extraits (62) Voir plus Ajouter une citation
Cela fait maintenant deux ans que le jeune inspecteur effectue son apprentissage aux côtés de la commissaire. Il se plie en quatre (et avec sa grande taille, il a du mérite !) pour la satisfaire. Au début, la collaboration s’est avérée plutôt compliquée, mais les collègues l’avaient prévenu.
— Tu vas voir. La patronne, elle est plutôt du genre « rentre dedans » ; elle va te secouer. Ce n’est pas pour rien que ses assistants, on les surnomme « Orangina ». Mais si ça colle entre vous, tu vas apprendre beaucoup de choses. La commissaire Bombardier, elle tient du bouledogue et du fox-terrier. Elle fonce et ne lâche rien.
Paul Holo s’est adapté. Plus conciliant qu’un labrador, il évite de la contrarier et essaie de devancer tous ses désirs. Il a remarqué combien elle adore ça. Ainsi, le jeune inspecteur a œuvré pour garder le lien, pendant que sa patronne était à l’hôpital, pour qu’elle ne se sente pas exclue à cause de son handicap physique. Cela les a sérieusement rapprochés tous les deux. Et puis, ce pot- surprise à son arrivée tout à l’heure. Ça aussi, c’est son idée.
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Se sentant pousser des ailes, Josiane expose la situation. Arthur Fayot est au courant.
- Tu penses ! Cela fait dix ans que je suis en place à Orléans. Cela fait dix ans que j'entends rapporter des affaires de Corbeau. À croire qu'ici, la jalousie et la délation sont des activités récréatives !
- Et concernant ce qui se passe dans cette association dont je te parle ?
- Il faudrait que je me renseigne pour savoir si nous avons déjà enregistré une plainte à ce sujet. Je ne suis pas vraiment au courant, mais il se peut que l'un de mes hommes le soit. Je pense à l'un de mes gars qui habite le quartier Saint-Marceau où cette corporation bien connue des Orléanais a son siège. Je peux m'informer. De là à te garantir d'intervenir, c'est une autre histoire.
- Tu vas quand même pouvoir m'aider ?
- Je ne t'affirme rien, Josiane. [...]
- Pour ne rien te cacher, j'aurais bien été tentée de descendre à Orléans pour aider mon adjoint, mais plusieurs obligations me retiennent à Paris dont celle d'assurer la permanence chez nous.
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À elle de découvrir rapidement qui conspire quoi, en espérant ne pas déterrer trop de cadavres sous les roses.
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Donc, d’après toi, si je résume bien, Doka serait un bisexuel, adepte de Satan et pratiquant les arts martiaux. Quel cocktail explosif ! Remarque, cet homme est tellement antipathique ! Et, toujours d’après toi, les tatouages sur ses bras seraient des symboles sataniques ?
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Acheté rapidement sur Internet et choisi de couleur jaune pour trancher avec sa carnation rousse, le petit haut s’est révélé tirer davantage sur le jaune poussin que sur le jaune coquillette. Tant pis. Tous les goûts sont dans la nature. Un peu de temps et de la bonne volonté suffiront pour que les yeux s’habituent. Pour l’instant, tout est bien à sa place. Les mèches de cheveux fraîchement raccourcies sont domptées, les seins bien rangés dans les bonnets, le ventre contenu par la ceinture. Josiane n’est pas totalement emballée par le résultat, mais faute de pouvoir améliorer les choses, elle reste positive en se disant que cela a souvent été pire.
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Josiane est embourbée dans le tumulte de ses sentiments lorsque la sonnerie retentit. Réveil en bout de souffle et téléphone tonitruant, ce tintamarre achève de rendre la commissaire de piètre humeur. D’un mouvement brusque, elle se redresse pour stopper l’alarme irritante et répondre à celui qui la dérange de si bon matin. Si c’est Will… Mauvaise pioche, c’est Paul Holo, son adjoint, qui ose l’importuner au lit.
— J’espère que tu as une bonne raison pour me tirer ainsi du sommeil. Je t’écoute, Polo.
— Le corps d’un homme inanimé a été retrouvé au bois de Boulogne, Madame. Apparemment, un joggeur. La Scientifique est en route.
— Bon, j’arrive. Envoie-moi la localisation exacte. On se rejoint sur place.
La perspective d’une nouvelle enquête à résoudre est la seule thérapie capable d’anesthésier la contrariété de la commissaire qui prend vite le pas sur la femme aux déboires amoureux. Rejet intempestif de la couette sous laquelle les deux pelotes noires disparaissent. Saut du lit. Douche rapidement expédiée. Et départ sur les chapeaux de roues.
— À ce soir, les poisons ! Vos croquettes sont servies.
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Catherine Secq
Et bim ! le séducteur imbibé, joignant trop vite le geste à la parole, tombe à la renverse bousculant la table qui déverse sur lui tout ce qu’elle portait quelques secondes plus tôt. Dans sa chute, il essaie de se rattraper au hasard et sa main s’accroche à un tissu qui passait par là : la jupe d’une des serveuses. Le bouton cède et le vêtement se retrouve tiré vers le bas, dénudant les jolies jambes de l’employée. Dans la panique, la jeune fille lâche son plateau pour retenir le petit bout d’étoffe qui va lui faire défaut. En plus des cris, le bruit des verres qui se brisent ajoute encore un peu de vacarme. Pour quelqu’un qui aime se faire remarquer, Elvis a réussi son effet. Tous les yeux présents dans le restaurant sont braqués sur lui, sur la jolie paire de jambes et sur la commissaire. Josiane soupire et conclut que ce type délicieusement détestable a au moins deux qualités : il est drôle et imprévisible, de quoi pimenter agréablement le quotidien.
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Catherine Secq
De retour dans son bureau, la commissaire, loin de s’avouer vaincue, déclare avec vigueur.
— Puisque c’est ainsi, nous allons contourner le boulevard que l’on nous déroule sous les pieds et nous allons plutôt passer par le petit chemin boueux !
Paul Holo relève la tête, inquiet de ce qui ressemble à une déclaration de guerre, pire : à un départ en croisade. Il commence à bien connaître sa patronne et sait qu’avec ce ton décidé et combattif, c’est un tank de l’armée soviétique qui se met en route. Rien ne l’arrêtera. La commissaire a remarqué l’air interrogatif de son inspecteur.
— C’est du chinois, Polo. T’inquiètes. Le boulevard que nos deux tourtereaux nous ont déroulé sous les pieds était trop beau. Il ne nous mène nulle part et surtout pas à la vérité. Le chemin vers la vraie histoire telle qu’elle s’est passée, on va le trouver même s’il nous faut mettre les pieds dans la boue. J’ai la preuve que notre paire de jumeaux nous a menti.
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Sous ses airs bourrus, Max Taupin est l’homme le plus drôle qu’elle a eu la chance de rencontrer dans son milieu professionnel. Inébranlable, il est d’une humeur constante, toujours mauvaise. Mais, c’est pour se donner un genre et dès qu’on l’a compris, tout se passe bien.
— Dis-moi que la chute n’est pas la raison de la mort de cet homme et cela suffira.
— Aucune pitié. Te rends-tu compte comme tu me maltraites ? C’est de la souffrance morale au travail. Qu’est-ce que je gagne en échange ? Si au moins tu me promettais de m’inviter à dîner chez le Chinois !
— Même pas en rêve !
— Continue comme ça et je te poursuis pour non-harcèlement. J’espère que tu as conscience de mon pouvoir de séduction. En temps normal, je plais beaucoup aux femmes.
— Je sais, je sais. Tu me l’as déjà dit, plusieurs fois d’ailleurs.
— Alors, pourquoi est-ce qu’avec toi, l’alchimie n’opère pas ? Tu peux m’expliquer ?
— C’est sûrement une histoire d’atomes crochus.
— D’atomes crochus ? Qu’est-ce que ça vient faire là, les atomes ? Moi, je te parle de symbiose hormonale, de correspondance testostérone et œstrogène, d’équilibre des phéromones… L’attirance, c’est avant tout une question de réaction chimique. Il suffit d’avoir les bons dosages. Tout le monde sait ça.
— Parfois, c’est un peu physique quand même !
— Ah ! c’est pas faux. Un point pour toi.
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- Tout ça pour ça ! C'est bien ma veine, soupire le patron au moment où il voit entrer dans sa boutique un couple de policiers aussi disparate qu'Esmeralda et Quasimodo. La femme, qui semble être la patronne, est de taille moyenne, solidement charpentée. Elle a l'air de quelqu'un qui sait ce qu'elle veut et fonce sans état d'âme. Son regard vif ne laisse rien échappe. Elle paraît être déjà à l'affût du moindre indice utile. On dirait qu'elle imprime les lieux et les individus dans sa mémoire. Le jeune homme à ses côtés n'a rien à voir. Grand et filiforme, il semble nager dans ses vêtements froissés, autant que sa patronne est serrée dans son jean. Sa chevelure mi-longue, son teint pâle et son regard étonné lui donnent une allure de gamin. S'il n'emboîtait le pas de la femme à la perfection, on pourrait croire qu'il se trouve là là par hasard. Mais, à y regarder de plus près, ces deux-là donnent l'impression d'avoir l'habitude de travailler ensemble.
- Bonjour Monsieur. Je suis la commissaire Bombardier et voici l'inspecteur Holo. Vous êtes le propriétaire de ce magasin ?
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Sur quoi la commissaire prend-t-elle des notes sur l'enquête ?

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