Interview with Riley Hart, Ella Frank, Brooke Blaine & Devon McCormack
Il avait l’air de jouer dans une pub pour voitures, une main sur le dessus du volant et l’autre sur le levier de vitesse, ses cheveux bruns ébouriffés voletant sur son front, agités par le courant d’air provenant de sa vitre entrouverte.
— C’est dangereux.
— Donc ça…
Dylan tira sur le bout de ma ceinture pour l’enlever de la boucle.
— … ça serait trop dangereux.
Je jurai dans ma barbe alors qu’il attirait mes hanches vers lui, et son autre main se posa sur le côté de mon cou. Son pouce caressa ma lèvre inférieure et cela me ramena à la première fois que je l’avais vu, que j’avais vu ce même pouce effleurer sa propre lèvre, et je laissai échapper un doux gémissement.
— C’est juste pour goûter, chuchota-t-il.
Il pencha la tête vers la mienne.
— Ça ne serait pas trop dangereux, si ?
Il n’attendit pas que je réponde et posa sa bouche sur ma mâchoire. Alors que je retenais mon souffle, il planta des baisers légers dans mon cou. Je dus poser une main sur le mur pour me stabiliser.
— Je pense que ça serait très dangereux, dis-je sans reculer.
Je n’irais nulle part. Peu importait le nombre de drapeaux rouges qui s’agitaient, me disant que j’allais trop loin. J’en avais envie, j’avais envie de lui, et seul le diable en personne aurait pu m’en empêcher.
Dylan détacha ses lèvres de mon cou et se pencha vers l’arrière pour me regarder dans les yeux.
— Alors arrête-moi.
Je secouai la tête.
— Non.
C'est parce que c'est la nouveauté que je songe à proposer pour notre thème de la soirée du vendredi, "les parfums de vos films préférés". Je te laisse deviner comment je vais l'appeler. Pense à des citations de films.
Elle prit une bouchée du dessert avec la petite cuillère en bois et ses yeux se fermèrent.
- Huum, c'est tellement bon. Je dirais 'J'ai porté une pastèque'.
— Si je me souviens bien, ces trois prochains jours, tu n’as rien de prévu et moi non plus…
S’il pensait sincèrement que je pouvais tenir une conversation cohérente pendant que ses lèvres glissaient dans mon cou et qu’il frottait son érection contre moi, il ne s’était peut-être pas rendu compte à quel point il m’avait manqué.
— Hm. Oui.
— Oui… quoi ?
— Oui, peu importe ce que tu viens de dire.
Ace leva la tête et gloussa, ce qui me fit ouvrir les yeux et me concentrer sur son visage sexy.
— Est-ce que tu me suis, au moins ?
Avec un rapide coup de hanches, je recommençai le massage intime que nos deux corps avaient commencé, puis j’acquiesçai.
— Je te suis parfaitement.
— Est-ce que tu suis ce que je suis en train de dire, Rêve ?
Je fis un sourire narquois et me léchai les lèvres, essayant de retrouver sa saveur sur ma langue.
— Oh, tu étais en train de parler ?
— Je m’en souviendrai, répondit-il.
Sa mâchoire était serrée lorsqu’il croisa mon regard.
— Je te jure que je ne t’oublierai pas. Je n’oublierai rien de tout ça.
Il serra tellement fort ma main qu’il me coupa la circulation.
— Je te promets que je me réveillerai pour toi.
Je n’aurais jamais pu rêver, pas même dans mes songes les plus fous, de ce qui allait se passer.
Une paire de lèvres chaudes et douces s’appuya doucement sur les miennes, au moment même où la main de Reid s’agrippa à ma nuque. S’il ne m’avait pas maintenu en place quand mes yeux s’ouvrirent, j’aurais sursauté sous le coup de la surprise.
— Comment est-ce arrivé ? chuchota-t-il. J’étais censé aller mieux, pas…
Il s’étrangla dans un sanglot, mais il mordit ensuite son poing et reprit ses esprits.
— Respire, dis-je. Et si tu veux pleurer, tu peux le faire aussi.
— OK. Eh bien, je pense que je vais vous laisser un peu d’intimité. Je serai à côté à ne pas écouter à travers les murs fins, alors ne dis rien que je ne dirais pas.