L'intuition est présente en chacun de nous. Il suffit simplement d'en prendre conscience pour savoir l'écouter. [...] Il est nécessaire d'accepter d'aller au-delà de ses propres croyances, des préjugés. Il faut savoir sortir des sentiers battus et accepter de se libérer de certains blocages nécessaires à notre évolution personnelle. [...] Nous ne pouvons pas douter quand la voix du cœur s'exprime. Nous devons emprunter ce chemin de la liberté, celui qui va nous permettre de réaliser notre rêve et ainsi d'aller à la rencontre de notre bonheur, sans se soucier de savoir si c'est possible ou impossible...
"(...) On ne te demande pas de l'oublier, Eve, simplement de l'accepter pour t'en libérer. Ce passé, il t'a permis d'être celle que tu es aujourd'hui. Ces évènements t'ont fait souffrir, mais c'est aussi grâce à eux que tu t'es construite. Ne l'oublie jamais, tout à sa raison d’être. Le pardon est libérateur, salvateur. Tu t'es emprisonnée, et toi seule retrouvera la clé de cette porte (...)"
Dans le chapitre : Pardon
J'avais toujours travaillé. Je m'étais toujours levée pour faire quelque chose et construire ma vie. Aujourd'hui, elle était vide, vide de sens. Demain serait sans doute un autre jour, je devais persévérer. Dans les moments difficiles, mon père m'avait toujours dit "La roue tourne Eve"
« Enfermé et… renfermé. J’avais souvent l’impression d’étouffer, mais je continuais malgré tout de respirer. Un grand mot quand on ne pouvait réellement profiter de cette liberté de souffler où l’on voulait. Cet air de moisi pénétrait dans mes poumons, il imprégnait mon cœur par tant de frustration, il détruisait mon âme jusqu’à la déraison. Je n’étais plus qu’une ombre, qui tentait tant bien que mal de retrouver la lumière.
Je n’étais plus qu’un reflet, qui ne parvenait plus à s’apprivoiser ni même à se regarder. Je n’étais plus grand-chose, mais j’étais encore dans ce monde terrifiant et ingrat. La haine, je la ressentais désormais au détriment de l’amour. Je voulais parfois me venger, me libérer de ce poids que je supportais sur mes épaules. Mais… Oui, il y avait un mais… mes ennemis étaient invisibles. Je ne pouvais les toucher, seulement crier et fuir. Ils me terrorisaient, ils me hantaient jour et nuit depuis tant d’années que j’avais appris à vivre avec eux. »
Parce qu'il ne faut jamais oublier de semer pour récolter.
Et si nous changions de regard sur l'erreur (quelle qu'elle soit), pour l'appréhender d'une façon différente, moins impétueuse et plus humaniste ?
Percevoir la beauté, c'est aussi discerner tous ces petits détails qui font la différence.