AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.66/5 (sur 35 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1972
Biographie :

Lucien Nouis, né en 1972, enseigne la littérature et la philosophie du XVIIIe siècle à l’Université de New York (NYU). Il est l’auteur d’études sur Rousseau, Diderot, l’Encyclopédie et la pensée des Lumières. Il a publié en 2013, chez Classiques Garnier, un livre intitulé De l’infini des bibliothèques au livre unique. L’archive épurée au XVIIIesiècle. Nous ne négligerons aucune piste est son premier roman.

Ajouter des informations
Bibliographie de Lucien Nouis   (3)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Qui dit confinement, dit... podcast. Les Conversations dans le noir, le podcast des éditions du Masque, font donc leur grand retour ! Nous sommes très heureuses de lancer cette troisième saison et de vous proposer trois nouveaux épisodes. Au programme, une plongée savoureuse dans les coulisses du genre avec des acteurs emblématiques du milieu, qui nous font découvrir leur univers le temps d'une conversation avec l'éditrice Violaine Chivot. Dans le premier épisode, "Parole de primo-romancier", Lucien Nouis, l'auteur de Nous ne négligerons aucune piste, nous parle de ses techniques d'écriture, de ses influences littéraires, de son amour pour le Sud et de sa passion pour le Larousse gastronomique. Bonne écoute CRÉDITS : Conversation dans le noir est un podcast des éditions du Masque. Réalisation : Paul Sanfourche Générique : Longing - Joachim Karud

+ Lire la suite

Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Il aurait voulu suivre le vent derrière une grande voile blanche, tourner le dos à une plage déserte où personne n’aurait agité de mouchoir. Tout effacer, remettre les compteurs à zéro, laisser le passé à ses friches. Au lieu de ça, il s’arrêta devant un bar-tabac, au bout d’une rue qu’il avait descendue sans s’en rendre compte. Il avait faim, malgré tout. Une fois servi, il regarda par-dessus son épaule. Tout derrière lui respirait la détresse banale, morne, des lieux où le temps semble peu à peu figer les gens et les choses dans une même gelée trouble
Commenter  J’apprécie          30
À bon droit un peu méfiante, la conseillère d'éducation finit par accepter de les mener chez le
principal.
Comme une tortue qui aurait flairé le danger, celui-ci rentra la tête dans les épaules en les voyant arriver. Un surmené, jugea Bordarier, qui faisait ses douze heures par jour, gérait dans l'angoisse l'équipe pédagogique et le personnel de vie scolaire, avec le sentiment que la machine délicate dont il constituait le rouage central allait s'enrayer à tout moment. Probablement seul et mal payé, il devait se demander chaque soir ce qui lui avait pris de passer le concours. Une fois les présentations faites, Bordarier entra dans le vif du sujet,
Commenter  J’apprécie          20
Cheveux courts, décolorés, il empestait l’eau de Cologne, un de ces sprays bien musqués dont certains adolescents et post-adolescents n’hésitent pas à s’asperger sans mesure, apparemment convaincus que ces ablutions accroissent leur capital de virilité à proportion de la quantité de produit utilisé. Malheureusement disponibles à petit prix sur les rayonnages des grandes surfaces, ces senteurs envahissaient régulièrement le bureau du commissaire, qui avait fini par y voir l’une des signatures olfactives de la petite délinquance.
Commenter  J’apprécie          10
Au bout du chemin, de l’autre côté, lorsqu’on descendait vers la ville, il les voyait qui montaient déjà à l’assaut de la colline, une par une, d’abord petites verrues grises amenées par les tractopelles et les bétonneuses, puis, une fois le crépi appliqué comme un épais fond de teint, les tuiles rutilantes posées comme un rouge à lèvres de grande surface, obscénités aguicheuses qui suaient l’argent sous le soleil, sans charme. Il en avait remarqué récemment une nouvelle particulièrement hideuse, à deux ou trois cent mètres. Avec ses parpaings encore à nu, sa façon de tourner le dos au chemin, ses trois étages, sa terrasse en hauteur qui aurait pu servir de chemin de ronde à des gardes armés de fusils-mitrailleurs, elle ressemblait à un bunker de mafieux.
Commenter  J’apprécie          00
Les habitants modernes de la garrigue cherchaient le confort. Et le confort, ça voulait d’abord dire s’enfermer à l’abri des regards et des cambrioleurs derrière de hauts murs qu’il n’était pas besoin de remonter à chaque fois que la pluie et les ans les avaient fait s’effondrer.
Commenter  J’apprécie          00
Désormais, le rare piéton se faisait raser par des 4 x 4. Le bruit des télés sortait de fenêtres protégées par des systèmes d’alarme dernier cri et se mêlait au glouglou des piscines.
Commenter  J’apprécie          00
[...] Bordarier reprit seul le chemin de l’hôtel, méditant sur le groupe qu’il venait de découvrir et se disant qu’ils auraient été des suspects parfaits pour une partie de Cluedo.
Commenter  J’apprécie          00
Et lorsque les fêtes du chien,du chat, du pâté et de la châtaigne s'enchaînaient a un rythme endiablé..........le rêve de quiétude se transformait en cauchemar.
Commenter  J’apprécie          00
Elle avait atteint ce moment de la vie où ce qui reste du visage de l'enfance est en passe de devenir méconnaissable.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Lucien Nouis (51)Voir plus

¤¤

{* *}