Je pleure une dizaine de fois par jour. C’est mon nouveau passe-temps.
Je ne savais pas que l'on pouvait se sentir transporté à ce point par un baiser. Le monde s'était réduit à ses lèvres, à son souffle, à sa chaleur.
Et puis, il est si facile de tourner une page sans l’avoir lue, même si l’on se rend compte, à la fin, qu’elle comportait des données essentielles.
Inconsciemment, je t'ai eue dans la peau dès que nos yeux se sont croisés. Quand nous avons dansé ensemble, que je t'ai tenue dans mes bras alors que tu semblais sur le point de t'évanouir, j'ai eu un déclic comme quand tu poses le dernier morceau d'un puzzle à dix mille pièces. J'ai su que tu allais être importante dans ma vie, sans comprendre pourquoi ni comment.
- Bien ! À présent, passons aux choses sérieuses. Vous vous doutez bien que nous n’allons pas passer toute la matinée à parler de la pluie et du beau temps, même si je vous soupçonne d’être capable de tenir une telle conversation pendant un temps record pour éviter de me relater les faits que j’attends.
Elle vit dans un monde à part, un monde qu’elle s’est créé en lisant toutes sortes de romans remplis de niaiseries. Le quotidien, la réalité du monde qui l’entoure, l’ont blessée, alors elle évite tout contact avec ce qui l’effraie.
J’avais toujours été persuadée que je ferais une super petite amie : je n’étais pas difficile à vivre, j’étais ouverte à toutes sortes de sujets de conversation. Si seulement je n’étais pas une erreur de la nature.
Je ne parle pas de l’amour tel qu’on le conçoit de nos jours, dénaturé et facile. Non, il s’agit d’un amour complètement à part : un sentiment pur et sincère, unique et d’une puissance phénoménale.
Il se saisit alors brusquement de son poignet. Le processus se remit en place, le papillon voleta de bonheur et sa respiration s'accéléra. Elle ne contrôlait plus rien.