Arizona Brooks

Son âme... C'est son âme que je vois à travers son regard.

On pourrait croire vu que je suis une fille, faire les magasins est mon passe-temps favori, à part roupiller bien sûr, eh bien non ! Pour vous dire la vérité, je déteste ça, car très souvent, je ne trouve pas ce que je veux. C’est généralement mal taillé, du coup c’est soit la toile de tente, soit le saucissonnage. Je pense que si je dénichais tout ce que je désirais, je passerais régulièrement mes week-ends à faire les boutiques. Il faut que je me rende dans un magasin de robes de cocktail, car c’est tenue de gala exigée.

À moi les mecs canons et leurs lances à incendie! Préparez-vous, Pénélope arrive pour vous mettre le feu au derrière!

Agàpi mou,
Tu dois être dans les airs, mais je ne pouvais pas te laisser partir sans te dire ce que je ressentais
pour toi.
Tu as été celle qui a fait battre mais tu as surtout été celle qui a su insuffler de l'air dans mes poumons.
À tes côtés, j'ai vécu des moments que je chérirai jusqu'à la fin de mes jours.
Tu seras la seule et unique dans mon cœur.
Je ne te demande pas de m'attendre, je veux que tu vives, que tu respires comme tu le faisais à mes côtés.
Trouve-toi un homme qui t'aimera autant que moi et aimele en retour.
Nous nous retrouverons un jour, peut-être...
Dans une autre vie...
Nos âmes sont liées à jamais.
Je taime.

Jessica est ma secrétaire. Grande, blonde aux yeux verts, on pourrait croire au stéréotype de la pimbêche qui n’a rien dans la cervelle mais, avec un master en communication, elle a de quoi faire. Je me demande comment elle fait pour nous supporter tous les jours, car, après trois ans de défilés incessants de secrétaires pour Mike, elle doit gérer quasiment tous nos dossiers. Enfin surtout pour lui, car personnellement, je n’ai pas le temps de gérer ses problèmes, j’ai assez des miens.

Je n’avais besoin de personne pour vivre, seule la photographie comptait à mes yeux, c’était le moyen de m’évader, de ne plus penser à rien. Voyager, découvrir de beaux paysages et rencontrer de nouvelles têtes. J’ai parcouru la Californie pendant deux ans en vendant mes clichés puis le « mal du pays » m’a frappé de plein fouet. Un poste de reporter photo était vacant dans ma ville natale, j’ai postulé et voilà où j’en suis aujourd’hui.

Je ne sais pas quel est le pire moment de la journée. Le soir quand on rentre chez soi et qu’on découvre que son vieux chat a eu des coliques et en a mis partout sur le divan ? Ou quand tu te réveilles à huit heures du matin alors que tu devrais déjà être à ton bureau et défoncer ton chef ? Je me tâte entre les deux. Je crois qu’en ce moment mon karma et moi nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde.

page 34: « il est mille fois plus beau qu'Edward Cullen, et surtout, c'est un homme, un vrai. Je sens toute sa puissance sous la pulpe de mes doigts. »

Tobias est un enfant très intelligent mais ses craintes peuvent lui provoquer des crises, si vous arrivez trop vite. Il faut le rassurer du mieux que vous pouvez. Je sais que ce n’est pas facile pour vous, mais tout ceci est pour son bien ».
Mon fils est un enfant spécial, il est le héros qui fait que je me lève tous les jours. Sans lui, je ne sais pas ce que je serai devenu.

Je tourne le visage vers la baie vitrée et regarde la ville en contrebas s’éveiller au son des taxis. La fourmilière est lancée dans une nouvelle journée. Le printemps est déjà là, je vois les cerisiers en fleurs dans Central Park. New York est tellement éphémère, un peu comme ma nuit passée auprès de cette fille insignifiante dans mon lit.