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3.53/5 (sur 722 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) le : 23/03/1950
Biographie :

Joseph Connolly est un écrivain anglais contemporain.

Ancien libraire à Hampstead, en Angleterre, il a dirigé pendant 15 ans une maison d'édition, The Flask Bookshop, avant de se décider à prendre lui-même la plume.

Outre des biographies de Jerome K. Jerome et de P. G. Wodehouse, il a publié plusieurs romans.

Il a obtenu de vif succès avec ses romans "Ça ne peut plus durer" (L'Olivier, 2003), "N'oublie pas mes petits souliers" (L'Olivier, 2001).

En 2002, l'acteur et réalisateur Michel Blanc a adapté un de ses romans, "Vacances anglaises" (Summer things) au cinéma, sous le titre : "Embrassez qui vous voudrez", film choral avec notamment Michel Blanc lui-même, Carole Bouquet, Karin Viard, Charlotte Rampling et Jacques Dutronc, tous ces interprètes qu'il retrouve seize ans plus tard pour une suite, "Voyez comme on danse" (2018), avec également Jean-Paul Rouve et William Lebghil, suite dans laquelle il imagine un avenir à ses personnages.

Depuis, l’auteur a publié "Jack l’épate et Mary pleine de Grâce" en 2009 et "England's Lane", en 2013.

Drôles et désopilants, les livres de Joseph Connolly sont de véritables bijoux de littérature et de merveilleux antidépresseurs à consommer sans modération…
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Source : Elle + Wikipedia
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Joseph Connolly - England's lane .
Joseph Connolly vous présente son ouvrage "England's lane" aux éditions Flammarion. Traduit de l'anglais par Alain Defossé. http://www.mollat.com/livres/joseph-connolly-england-lane-9782081290211.html Notes de Musique : "England Without Rain" by Talk Less, Say More (http://recordsonribs.com/artists/talklesssaymore/)

Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
– À présent, nous buvons de l'eau du robinet à la maison », déclara Dotty. Autant le dire – pourquoi pas ? « Je pense que cette histoire d'eau en bouteille est un attrape-nigaud. » Non, je ne le pense pas. Pas du tout. La différence est évidente, et en outre, j'aime vraiment l'eau minérale, particulièrement la Badoit, mais Brian dit qu'il est hors de question d'acheter de l'eau – hors de question, c'est bien compris ?
« Berk, fit Lulu. Savez-vous que j'ai lu quelque part que l'eau du robinet a déjà été avalée et digérée au moins six fois par d'autres gens ?
– Oh non, frissonna Elizabeth. C'est vrai ? Mais c'est répugnant.
– Oui, contre-attaqua Dotty, mais une partie de cette eau a bien dû commencer par être de l'Evian, non ? »
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Mais tu as raison, pour la vie, Melody, reprit [Howard]. Je pense que le truc, c'est de ne pas y penser. Si tu y penses, ça te déchire le cœur. Mais si tu la traverses en zigzaguant, comme moi – eh bien, oui, la vie, ce n'est pas drôle, c'est comique.
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L'idée, quand on prend des vacances, c'est bien de partir ailleurs, non ? Pas d'emporter les chieurs de voisins dans ses bagages.
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La jeune fille parlait de nouveau à Dawn.
« Oh, mais on est une vilaine petite fille, alors ? Heeeiiinnn ? Mais chhh'est quoi ce bébé ? Mais chhh'est un krès krès vilain bébé, ça. Krès krès vilain, heeeiiinnn ? » Durant tout ce temps, elle n'avait pas une seconde cessé de bêtifier comme une innocente, tout en faisant mine d'enfoncer son index tendu dans le diaphragme de Dawn, ce qui mit celle-ci dans un état plus affreux encore, à la limite extrême de l'apoplexie. Et soudain, ce projecteur aveuglant de la sollicitude maternelle se tourna vers Melody. « Il faudrait peut-être la changer, vous ne pensez pas ? »
Melody hocha la tête. « Ouais, mais je n'ai pas gardé le ticket de caisse. »
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« Et tu es là pour longtemps, Carol ? » s'enquit-il. Il avait cru comprendre qu'elle s'appelait Carol,
« C'est ma dernière semaine. C'était chouette au début, mais je commence à m'ennuyer.
– Je suis bien d'accord, dit Colin avec élan. Et je ne suis ici que depuis une journée. Qu'est-ce qu'on peut bien trouver à faire, dans un trou pareil ?
– Moi, j'ai fait de la voile, presque tous les jours. Mon père a un bateau. Je suis venue avec mon père et mon frère. Mes parents sont divorcés. Et tes parents, ils sont divorcés ? »
Colin secoua la tête. « Non. Ils sont juste cinglés.
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Elizabeth eut un sourire conciliant. [...] Elle soupira. « Non, je sais bien que je vais me plaire là-bas, je sais bien – mais simplement, ça me fait tellement drôle, sans toi, sans Katie... c'est bizarre. Mais j'ai vraiment besoin de faire un break, vraiment. »
Un break, mais par rapport à quoi, voilà ce que pensait Howard : qu'est-ce que tu fais exactement, Elizabeth ? Je me suis souvent posé la question.
« Je suis folle d'impatience », conclut-elle.
Oui, moi aussi, pensa Howard.
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Peut-être devons-nous tous saisir la moindre possibilité de réconfort dès qu'elle se présente, peu importe quand et comment, si improbable et condamnée d'avance soit-elle.
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- "On finit toujours par faire des choses qu'on ne veut pas en vacances. On se lève tôt - pas parce quon se réveille frais et dispos, et impatient de la bonne journée qui s'annonce, non, pas du tout. On se lève, soit parce qu'on s'est fait réveiller en sursaut par une bonne femme inconnue qui a pénétré dans la chambre, amée d'un aspirateur, et qui s'excuse avant de battre en retraite, soit parce qu'on est traumatisé par la terreur de manquer le petit déjeuner - dont on se passerait volontier à la maison, bien entendu. Ensuite, on se retrouve, par exemple, à cheval sur un âne bouffé par les mouches ou sur un chameau puant, ou en train de gravir les quelques trois cent soixante marches qui mènent à dieu sait quoi, à rien en général, ou même (ça c'est pire) de contempler des oeuvres d'art. on se crame les bras, on abuse des calamari et on chope la courante. Et le dernier jour, on arpente les marchés en marchandant âprement, dans une monnaie inconnue, avec des gens profondément malhonnêtes, des saloperies trop affreuses pour être vraies - avant de déclarer solennellement, au dîner, que le véritable paradis, c'était ici, et que la simple idée de devoir partir vous arrache le coeur."

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On finit toujours par faire des choses qu'on ne veut pas en vacances. On se lève tôt - pas parce qu'on se réveille frais et dispos, et impatient de la bonne journée qui s'annonce, non, pas du tout. On se lève soit parce qu'on s'est fait réveiller en sursaut par une bonne femme inconnue qui a pénétré dans la chambre, armée d'un aspirateur, et qui s'excuse avant de battre en retraite, soit parce qu'on est traumatisé par la terreur de manquer le petit déjeuner - dont on se passerait volontiers à la maison.
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Après le dîner, maman a emporté les assiettes et Annette a continué à écrire dans son coin, en répétant sans arrêt des trucs comme donnez-nous aujourd'hui notre pain quotidien, alors qu'on venait de manger. Je plaisantais: vous avez compris? Parce que je sais très bien que ça vient d'une prière, ce truc sur le pain, et ensuite ça dit qu'on doit pardonner ceux qui nous ont enfoncés, et là, je ne vois pas (...).
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