Je ne te reconnais plus.
J’attend. Un singe. Un geste.
De quoi croire encore en toi.
Mais tes mensonges sont là.
Immenses ? Inoubliables.
Il ne reste qu’eux.
Partout sur ton visage.
Sur ta langue. Dans tes yeux.
Plus la moindre trace de vérité.
Et plus douloureux que le reste,
Ton obstination à ne pas avouer,
A ne pas reconnaitre tes erreurs.
Pourtant, j’aurais pu te pardonner.
Trop souvent je n’ai pas remarqué
Les efforts que les autres faisaient,
Parce que j’étais focalisé
Sur la valeur que leurs actes
Avaient pour moi,
Au lieu de m’intéresser à
la valeur qu’ils avaient pour eux.
Des choses anodines pour certains
Demandent énormément
De courage pour d’autres
Lorsque tu sors d’une relation
malsaine, tu découvres qu’ un beau
tas de fumier peut faire pousser
une belle fleur.
Survivre,
Ça offre des cicatrices,
Comme des pétales
Je rêve que tu me soulages de
La prise de décision.
Ne me demande pas si
Je veux aller quelque part.
Dis-moi juste :
« on y va, tu vas adorer »
Et je te suivrai partout
Je passe à autre chose
Ça ne veut pas dire que
Je n’éprouve plus rien pour toi,
Mais que j’ai maintenant la force
D’essuyer toutes les larmes
Que tu as fait couler
Il ne m’aimait qu’avec sa peau
Avec le temps ça ne suffit pas
Il faut toucher autre chose que
Le corps pour que le cœur
Continu de battre
Comment je me sens ?
Comme si quelque chose
Était constamment sur le point
D’exploser en moi
On dirait que
Ma souffrance est coincée
Comme une mère avec un enfant,
Je dois passer derrière lui.
Il ne fait que jouer.
Il brise mon cœur et
Je viens passer le balai
Si je pouvais résumer
Ce que je ressens pour toi
En un seul mouvement :
Je te giflerais
Et je t’embraserais
En même temps.
Regarde ce que j’ai fait de toi.
Regarde ce que tu as fait de moi.
Regarde tous ce qu’on
N’a pas fait de nous.