Quention Zuttion en interview pour planetebd com
Légaliser l'euthanasie est une question de liberté et de choix. Il faut accompagner pour mieux mourir.
Je ne veux pas être forte, je ne veux pas être courageuse, je veux retrouver ma légèreté.
- Et Lucas il m'a pris la main et m'a fait danser et tourner, tourner, tourner !
...
- Dites.
- Oui chaton ?
- Comment vous êtes tombés amoureux ?
- Oh...
- Eh bien... J'ai pris la main de maman... et je l'ai fait danser, et tourner, tourner, tourner, tourner, tourner...
Nous attendrons l'heure de notre bonheur... Toi, ma destinée, je saurai t'aimer...
- Ouais, glauque, ouais... T'as raison, j'suis qu'une cinglée. Tu sais pourquoi ? Parce que depuis dix ans, je passe mes journées à m'occuper d'eux. Je les soigne, je les nourris, je les lave, je les fais rire, je les prends dans mes bras... Et puis d'un coup, ils partent. Les familles viennent, tous me disent merci et puis... voilà. C'est fini. Le lendemain, un autre arrive. Et ça sera pareil. On recommence. J'ai 33 ans et j'ai vu des centaines de cadavres de gens que j'ai aimés. Personne, absolument personne, ne nous demande comment on va, nous.
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DEPUIS DIX ANS, JE PASSE MES JOURNÉES À M'OCCUPER D'EUX. JE LES SOIGNE, JE LES NOURRIS, JE LES LAVE, JE LES FAIS RIRE, JE LES PRENDS DANS MES BRAS.. ET PUIS D'UN COUP, ILS PARTENT. LES FAMILLES VIENNENT, TOUS ME DISENT MERCI ET PUIS... VOLÀ. C'EST FINL.
Déchargez la colère, transpercez la culpabilité, tuez la honte. Libérez-vous.
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Beaucoup de gens ici ne vivent que dans leurs souvenirs passés... d'autres les oublient... et d'autres encore s'en inventent...
- Après les cours, tu rentres à la maison tout de suite !
- J'suis gouine.
...
- Tu sais ce que c'est une "gouine", papa ?
Merci à toutes les princesses de contes de fées qui ont traversé ma vie.
Merci à la mélancolie d’Aurore, au sacrifice courageux d’Ariel, au dévouement de Cendrillon, et à toutes les autres.
On vous reproche beaucoup de choses aujourd’hui - parfois à juste titre - mais je ne peux que vous remercier d’avoir admirablement soulagé et rassuré un petit garçon de sept ans.
Merci aux princesses de la vraie vie. A mes grandes sœurs et à ma mère, dont les batailles souvent silencieuses seront toujours tellement plus puissantes que celles de leurs homologues masculins. Si ce ne sont pas elles qui tuent les dragons, ce sont elles qui les supportent depuis des siècles.