Que chaque enfant soit un enfant désiré,
Que chaque mère soit mère parce qu'elle l'a voulu.
"Toutefois ils étaient difficiles à ignorer. D'un coup d'œil en biais, Angela avait pris connaissance de quelques slogans :
Avorter c'est tuer
Vous êtes des tueurs de bébés
La vie est sacré
Vous pourriez au moins éviter les fautes d'orthographe, avait songé Angela, moqueuse."
S’il y a bien une leçon que j’en ai tirée, c’est qu’il ne faut pas garder des secrets. Ils s’infectent comme des blessures et la guérison est encore plus longue une fois que les dégâts s’installent. Le mal est définitif, handicapant, et ce n’est pas ce que je voulais pour toi.
Ne voyez pas de la faiblesse là où il n'y a que de l’humanité. C’est hélas une erreur très courante.
Quand on est jeune, on regarde le temps par le mauvais bout de la lorgnette. Le bout généreux qui donne l'impression que tout est très loin, que des années-lumière s'étendent entre vous et ces objets dont une distance magique vous sépare. Et puis, sans prévenir, le temps inverse la machine, et soudain vous regardez depuis le début, si vous aviez fait attention. Le bout par lequel tout parraît énorme et dangereusement proche. Le bout qui zoome sans pitié et vous oblige à voir les détails sur lesquels vous auriez dû vous concentrer depuis toujours.
"Selon son expérience, les gens regrettent ce qu'ils n'ont pas fait bien davantage que les erreurs effectivement commises. C'est l'inaction qui vous empêche de vous rendormir au petit matin, qui vous fait critiquer vos décisions après coup. Les "si j'avais pu" et les "j'aurais dû" sont les animaux tapis dans cette zone secrète de votre âme ; leurs crocs et leurs griffes acérées ne vous lâchent plus. "
La Chienne de garde sait comment chaque fille est tombée enceinte, mais elle continue à les traiter comme si elles avaient toutes choisi le péché, comme des séductrices, responsables de leur propre malheur, qui devraient s'estimer heureuses que l'Église leur accorde un toit pendant leur grossesse.
Quand on est jeune, on regarde le temps par le mauvais bout de la lorgnette. Le bout généreux qui donne l'impression que tout est très loin, que des années-lumière s'étendent entre vous et ces objets dont une distance magique vous sépare. Et puis, sans prévenir, le temps inverse la machine, et soudain vous regardez par le bon bout, le bout par lequel vous étiez censé regarder depuis le début, si vous aviez fait attention. Le bout qui zoome sans pitié et vous oblige à voir les détails sur lesquels vous auriez dû vous concentrer depuis toujours.
Que chaque enfant soit un enfant désiré, que chaque mère soit mère parce qu’elle l’a voulu. Tel est le rêve qui devient aujourd’hui réalité. Voilà ce qu’elles lègueront à leurs filles.
Les gens regrettent ce qu'ils n'ont pas fait bien davantage que les erreurs effectivement commises. C'est l'inaction qui vous empêche de vous rendormir au petit matin, qui vous fait critiquer vos décisions après coup. Les "si j'avais pu" et les "j'aurais dû" sont les animaux tapis dans cette zone secrète de votre âme ; leurs crocs et leurs griffes acérées ne vous lâchent plus.