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3.97/5 (sur 258 notes)

Nationalité : Suède
Né(e) à : Ronneby , le 25/01/1968
Biographie :

Né en 1968, Ulf Kvensler, est un acteur, scénariste et réalisateur suédois. Il est le créateur et l’auteur principal de plusieurs séries à succès en Suède (The Restaurant, Solsidan, Molanders).
Sarek est son premier roman et un coup de maître.

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Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
Madde voulait que je fasse quelque chose, Grand-père voulait que je fasse autre chose, papa voulait que je fasse une troisième chose. Trois personnes importantes dans ma vie, dont je me souciais. Oui, cela valait aussi pour Papa après ces journées intenses. Tous attendaient que j’agisse. Mais moi, qu’est-ce que je voulais ?
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Le doute s'était désormais immiscé, comme la première irritation de la gorge avant le début d'un rhume. Le calme, comme la panique, était une vague qui se brisait et refluait.
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Je crois que la dynamique autour de notre table au restaurant m’était familière, me rappelant ma propre famille. Bien trop familière. Une personne perd son calme, et toutes les autres se mettent en quatre pour lui faire retrouver sa bonne humeur. Parce qu’on sait que si on le fait pas, tout sera juste cent fois pire, cette personne n’a aucune limite, elle va doubler la mise. Et ce sera un cauchemar.
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Le vertige est irrationnel, impossible de lui résister quand il vous a pris dans ses griffes.
Ce qui compte, c’est ce que vous faites ensuite. Contrôlez votre respiration. Regardez-vous vous-même avec distance. Pensez que vous éprouvez une sensation. Attendez que la vague déferle sur vous et reflue. Puis vous repartez. Un pas après l’autre.

(La Martinière, p.321)
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Il fait toujours nuit noire, seule la lumière des étoiles me guide, et je réalise qu'il peut être difficile de trouver le bon endroit. Vivement l'aube.
Je regarde vers l'est. Et je vois une bande de lumière à l'horizon, encore si faible qu'on ne la remarque pas du tout dans le reste du ciel, mais malgré tout, cette bande est bel et bien là.
J'ai demandé l'aube, et j'ai obtenu l'aube.
(...)
A l'est, le ciel noir devient bleu-noir, bleu foncé, bleu profond, bleu cobalt. L'aube grignote les étoiles, elles pâlissent l'une après l'autre.
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On apprend à l’école que les montagnes suédoises ont jadis été érodées par les glaciers, raison pour laquelle elles ne sont pas très élevées. Des collines émoussées, comparées aux Alpes. Mais la glace semble avoir oublié de limer le Sarek. En regardant alentour, je me dis que ce pourrait être l’Himalaya. Des crêtes noires et découpées se dessinent sur le bleu intense du ciel. Loin en contrebas, le majestueux delta de Rapadalen miroite au soleil d’automne. Une gigantesque falaise monte seule la garde là où les bras du fleuve se ramifient, je sors la carte sur mon portable et constate que ce doit être le Tjahkkelij. Au-delà, des étendues de lacs et encore des montagnes, qui deviennent des collines, le paysage se calme un peu pour s’apaiser en forêts à l’infini.
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Nous avions bu tout ce qu’il y avait sur le plateau de Henrik, magné toutes les chips et les bonbons. Nous avions laissé Jacob disserter sur ses randonnées dans le Sarek, en plaçant des soupirs impressionnés tandis qu’il décrivait comment, avec quelques copains, il en avait réalisé la mythique traversée. Son humeur s’était largement améliorée. Au bout d’une heure, il s’était senti assez généreux pour aller chercher la tournée suivante. Nous avions encore bu, jusqu’à être tous un peu pompettes. Jacob avait lâché une plaisanterie à moitié scabreuse à mon intention, malgré la présence de Milena et Henrik. J’avais ri, ses yeux bruns brillaient.
Nous étions les derniers clients du wagon-restaurant, et nous nous étions séparés comme quatre amis en route pour l’aventure dans le Sarek.
Henrik était sans doute celui de nous tous qui avait le plus besoin de cette petite cuite. Cela ne lui ressemblait tellement pas de perdre ainsi le contrôle. A jeun, il aurait été terrassé par la honte. Grâce à l’alcool, il semblait parvenir à considérer l’événement avec distance et humour. Dès notre retour dans notre compartiment, il donnait l’impression de n’avoir aucune réserve à ce que nous partions plutôt pour le Sarek. Presque comme s’il avait hâte.
Finalement, tout s’était arrangé aussi bien que possible. Et pourtant, un malaise demeurait, quelque chose d’insaisissable. De quoi s’agissait-il ?
Je crois que la dynamique autour de notre table au restaurant m’était familière, me rappelant ma propre famille. Bien trop familière. Une personne perd son calme, et toutes les autres se mettent en quatre pour lui faire retrouver sa bonne humeur. Parce qu’on sait que si on le fait pas, tout sera juste cent fois pire, cette personne n’a aucune limite, elle va doubler la mise. Et ce sera un cauchemar.
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Il disparaissait dans des réflexions maussades. Je savais inutile de lui demander à quoi il pensait, il ne le dirait jamais. D'habitude, au bout de quelques heures, il arrêtait, et son expression s'éclairait à nouveau, aussi n'y ai-je pas fait trop attention. Mais c'était une face de sa personnalité que j'ai du mail à accepter. Peut-être parce qu'elle m'est étrangère. Il m'arrive à moi aussi de perdre mon calme, je peux être vraiment en rogne et crier sur les gens, mais ça passe vite, et je vais de l'avant. Je ne vois pas l'intérêt de ressasser des événements. Regretter...oui, c'est possible.
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"Où est le vélo? Erik?" dit papa de sa voix profonde et rocailleuse, qui semble faite pour un discours devant des centaines de personnes. Sur le ton d'une conversation normale, elle ne porte pas vraiment.
Papa s'est acheté une Ferrari, il y a dix ans, quand il a vendu son entreprise et s'est retrouvé soudain avec plus d'un demi-milliard à la banque. Au point mort, elle pétarade de travers comme une vieille mobylette. Ce n'est qu'au dessus des cent kilomètres heure qu'elle prend comme il se doit un son doux, presque beau.
La voix de papa est comme ce moteur de Ferrari.
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Je ne crois pas à l’intuition, ce n’est qu’un cocktail destructeur de préjugés et d’imagination. Inconsciemment, nous cherchons tout le temps à voir confirmée notre vision du monde.
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