Il n'est que temps de comprendre que l'état de ménagère à lui seul crée chez les femmes un sentiment de vide, de non-existence, de néant. (...) Il n'est pas exagéré d"affirmer que la femme qui s'adapte au rôle de ménagère, qui grandit dans la seule ambition de n'être "qu'une ménagère", court le même danger que ceux qui par millions entrèrent dans les camps de concentration pour y trouver la mort - et que ceux qui, par millions, refusèrent de croire à l'existence de ces mêmes camps. (p,347)
« Il n’est que temps de comprendre que l’état de ménagère à lui seul crée chez la femme un sentiment de vide, de non-existence, de néant. »
Une affiche géante représentant une très jolie fille à l'air parfaitement idiot s'étalait dans les journaux, les hebdomadaires et sur les panneaux publicitaires des grands magasins. Elle proclamait : « On n'a qu'une vie, je veux la vivre blonde! » et trois Américaines sur dix se firent teindre les cheveux. Afin de maigrir et de ressembler aux mannequins de mode, elles se mirent à prendre pour toute nourriture une espèce de poudre blanche nommée Metrecal.
Souvent, il suffit qu'une femme ait commencé à percer à jour les duperies de la mystique de la femme, qu'elle ait compris que ni son mari , ni ses enfants, ni tout le confort, ni la vie sexuelle, ni le fait d'être comme les autres femmes ne lui permettront d'être elle-même pour trouver la solution bien plus aisément qu'elle n'osait l'espérer.
"La femme paie des connaissance intellectuelles de la perte de ses précieuses qualités féminines... Toutes les observations confirment que la femme intellectuelle est masculine; sa pensée chaleureuse et intuitive a cédé la place à une réflexion froide et stérile" (Helene Deutsch, The Psychology of Women)
« Il semble que personne et elle encore moins que les autres ne se rende bien compte de ce qu’elle est en train de devenir sous l’effet de cette curieuse métamorphose qui mue une poétesse en mégère. »