Ô toi mon âme
Si frêle en ta prison de chair
J’entends les cris de ta claustrophobie
Et je reçois au cœur de mes non-dits
Tes mille coups liés qui griffent mes soleils
J'ai grandi à l'envers
Et j'ai creusé, toujours
Creusé jusqu'à la mort et bien après encore
Pour sentir
Sous-mes-doigts-sous-mes-ongles
La moelle de l'existence