L’auteur est docteur en philosophie. Il a soutenu en 2018 à l’université d’Aix-Marseille la thèse suivante : Re-définir le statut ontologique de l’art : art moderne, art postmoderne, art contemporain.
Ce livre reprend quelques lignes essentielles de sa soutenance.
Les foires d’art contemporain et les musées, en montrant des graffitis près de tableaux de facture classique, et les groupes de luxe, en organisant des expositions tape-à-l’œil, participent à la même confusion, où le goût se limite au coût, et l’art à ce qui se désigne comme tel.
Le « moment artistique » dont parle Zola dans un célèbre article de 1866, ce jaillissement spontané de l’émotion, fruit du regard unique porté par l’artiste sur le monde - voici la pierre angulaire de l’art moderne.
Les oeuvres de l’exposition de 1969 privilégient donc l’intention artistique plus qu’un beau formellement identifié ; elles sont à la fois porteuses de sens et support de propriétés artistiques.
Parfois, la Tate Modern, et souvent la Fondation Pinault ou la Fondation Cartier renouvellent le Salon des beaux-arts, où prospère généralement un art conventionnel.