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3.18/5 (sur 64 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Biographie :

Robert J. Lloyd est un auteur britannique.

Ses parents ont travaillé au Bureau des Affaires étrangères et il a grandi dans le sud de Londres, à Innsbruck et à Kinshasa.

Diplômé en beaux-arts à l'Université de Coventry, il a travaillé comme peintre paysagiste.

C'est lors de ses études en master d'histoire des idées, à Newcastle, qu'il a découvert le "Journal de Robert Hooke (1672-1683)", l'un des plus grands scientifiques expérimentaux du XVIIe siècle, qui montre ses pensées, les comptes rendus de ses expériences scientifiques, son travail de géomètre de Londres.

Après avoir travaillé 20 ans comme enseignant au secondaire, Robert J. Lloyd se consacre à la peinture et à l'écriture.

"La Société royale" ("The Bloodless Boy", 2014) est son premier roman.

page Facebook : https://www.facebook.com/RobertJLloydAuthor/

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Robert J Lloyd discusses The Bloodless Boy with special guest host, Lee Child.


Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Hooke découpa le sternum et tira un morceau de poumon.
"Plein de liquide mousseux".
Hooke enfonça son couteau dans sir [...] en le tournant, et il répéta le geste un peu plus loin, inclinant légèrement l'outil.
"La matière diaphane de l'air, quand elle est suffisamment chauffée, produit l'action de la lumière, ou du feu. Quelque chose à l'intérieur, une atmosphère volatile et nitreuse, tend vers la violence de la combustion. Quand nous brûlons du bois dans un réceptacle fermé, un réceptacle imperméable à l'air, il n'est pas consumé. A la place, il se transforme en charbon..."
Hooke souleva le coeur rouge vif de sir [...].
"Est-ce vraiment là que nous éprouvons nos pensées et nos passions les plus subtiles ? demanda le roi. Notre sentiment de grâce, notre connaissance de la religion et du péché ?"
Hooke, tenant toujours le couteau devant lui, réfléchit à la question.
"William Harvey, célèbre pour son De Motu Cordis, a montré que le coeur sert à déplacer le sang à travers le corps, encore et encore. Il pourrait être comparé à une pompe. Cependant, quand vous examinez le coeur pour trouver la haine, ou de la charité, ou une prédilection pour le péché, il devient un organe beaucoup plus énigmatique.
Hooke plaça le coeur du [...] sur la paillasse à côté de lui.
"Votre Majesté, je vais ouvrir le ventre."
Sir Jonas et le roi reculèrent aussi près du mur qu'ils le purent.
Après un moment, Harry ouvrit la fenêtre.
"Il y a quelque chose d'étrange à l'intérieur..."
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La tête d’0livier Cromwell, bouillie et trempée dans le goudron, était toujours sur sa pique après toutes ces années. Il semblait plutôt paisible, songea Harry tandis qu'ils passaient devant Westminster Hall. Quoique noirci par les intempéries et la suie de Londres.

Le lord-protecteur avait le parfait point de vue pour observer la capitale qui avait autrefois été là sienne.
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«La Société royale prenait des hommes malades qui cherchaient à être guéris, et elle leur injectait du sang pour apprendre son effet réparateur sur les humeurs. Ceux qui sont morts ont peu ajouté à nos investigations. Nous avons convaincu un homme en bonne santé, Arthur Coga, d'accepter du sang d'agneau. Il a eu de la chance. Daniel Whitcombe démontre, par les lois du hasard, qu'il aurait été bien plus probable qu'il meure en recevant le sang d'un autre homme. »

Hooke regarda le feu avec tristesse.

«La Société a abandonné de telles expériences en apprenant que le professeur Denis de l'académie de Montmort avait échoué à guérir des malades. Des hommes ont connu des morts atroces après avoir reçu du sang. »

Harry tira un autre éclat de verre enfoncé sous la peau de son poignet.

« Les raisons de l'échec de Denis n’ont pas été suffisamment étudiées.

Whitcombe a découvert quatre catégories de sang. Il a découvert que certaines, lorsqu'elles sont mêlées à une autre, s'amalgament. Les parties rouges du sang se lient et le rendent inutile et dangereux pour tout corps dans lequel il est injecté. Il appelle ça les sangs confluents. Le mélange du nouveau sang et de l’ancien provoque des convulsions et, si la quantité est suffisanté, la mort. Un sang diffluent ne fait pas ça, et il continue de s’écouler librement.
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Avec le nouveau roi était arrivé le châtiment. Creed ne pouvait pas totalement effacer l'ardoise, car la craie adhère toujours à la surface.
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Il passa une heure de plus à substituer des lettres à des nombres, des nombres à des lettres, à écrire des grilles d'alphabet et des grilles de nombres, à les encercler et les biffer, recouvrant des feuilles de papier. Mais il ne progressait guère. Il triturait les nombres, glissant des bandes de papier devant lui, traçant de nouvelles grilles de nombres et de lettres, déplaçant les rangées et les colonnes. Le bureau, puis son lit à mesure qu'il passait d'une feuille à l'autre, disparurent sous le papier, puis ce fut le tour du sol à côté de sa chaise.
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Hooke tenta d'écarter toutes ces questions de son esprit. Sa vie était trop pleine de préoccupations qui cherchaient à lui prendre son temps.
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La nouvelle philosophie prônait une méthode contrôlée. Son approche la distinguait des Grecs, des rationalistes, des idéalistes, des scolastiques. En cherchant à discréditer ces anciennes façons de penser, elle devait offrir une alternative basée sur l'observation et l'expérimentation.
Et pourtant, les nouveaux philosophes ne se reposaient-ils pas tous sur leurs instincts, leur inspiration, sur des révélations qui semblaient soudainement survenir ?
(...)
La nouvelle philosophie ne se limitait pas à une observation passive. A la place, elle cherchait à soulager et à apaiser le fardeau de l'existence. Quel était pour lui le meilleur moyen de continuer en tant que philosophe naturel ? (...) Comment ce couple pouvait-il bénéficier de sa connaissance de la barométrie, de la microscopie, de l'astronomie, de l'hydroscopie, de la machinerie ou de l'anatomie ?
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Tous les rois oublient qu'ils gouvernent pour le peuple. Et il est étrange que le peuple l'oublie également.
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Hooke rentra ses joues. Harry semblait plus enjoué qu'il n'aurait du être. Ce matin-là, lui-même se sentait un peu mieux, mais il ne pouvait s'empêcher de se demander qui avait tué Tom, et si Daniel Whitcombe serait retrouvé et finirait par payer pour ses crimes.

P. 391
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Walwyn parlait de communisme, d'établir une société d'égalité entre hommes et femmes, de tolérance universelle entre les sectes et les religions, Tout ce qui est erroné, disait-il, finira avec le temps par se flétrir et pérír.
Il refusait de condamner les catholiques, affirmant qu'ils devraient garder leurs autels, leurs prétres et leur pape, tant qu'ils étaient loyaux à leur souverain et vivaient paisiblement avec ceux quí prétéraient d'autres formes de pratiques rellgieuses,
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