Après une matinée de surf, Sofia quitte la plage avec son skateboard pour aller travailler sur un nouveau programme informatique. Elle se retrouve subitement propulsée dans un monde étrange, peuplé de créatures du cyberespace. Aurait-elle réussi l'impossible, se projeter elle-même dans le web à la recherche d'une vague mystique qui pourrait bien signer la disparition d'Internet... ?
"Sofia", Tome 1 - disponible en librairie.
Feuilleter la BD de Davide Tosello : bit.ly/SofiaT1
J'espère que les gens n'arrêteront jamais de croire au pouvoir des rêves. Et si vous faites un jour un rêve capable de changer votre vie... racontez-le.
On ne pense jamais à ce qui arrive aux choses une fois qu'on les a utilisées. Quand on jette une bouteille d'eau. Quand on termine un tube de dentifrice. Ou qu'on se débarrasse d'un emballage de téléphone. Il faut qu'on commence à se demander... où finiront ces trucs ? On ne peut plus continuer de tout jeter comme ça. Parce qu'un jour ou l'autre... tout fini par nous revenir.
Qu'est-ce qui cloche avec nous les humains ? Pourquoi on arrive pas à préserver de si belles choses?
- Je suis venue vous demander de l'aide.
- Mon aide ? O.K. Mais elle a un prix. Tu as de belles larmes pour moi ?
- Je n'en ai plus.
- Qui es-tu ? Tu me rappelles quelqu'un, je ne sais pas pourquoi. Si tu n'as pas de larmes, laisse-moi tranquille !
- Mais [...] nous devons agir !
- Je n'ai pas besoin de faire quoi que ce soit. Je suis le seigneur des larmes. J'ai bâti cette ville afin de récupérer le plus de larmes possibles. Et d'éliminer ainsi toute la tristesse du monde. C'est mon rêve. Quel est le tien ?
- Vous appelez ça un rêve, sérieusement ?! Je ne vois absolument aucun rêve ici.
- Les choses ne se passent pas toujours comme prévu. Parfois, les rêves changent. Ils prennent d'autres formes. D'autres directions. C'est comme ça. Accepte-le. Ça te facilitera la vie.
- Impossible.
- Ça m'est égal. Ce n'est pas mon problème. Va-t-en, je te prie.
- Pourquoi désirez-vous éliminer les larmes et la tristesse ? Je veux pouvoir pleurer quand je perds un ami. Une mère. Un père. Parce que comme la joie, la tristesse fait partie de la vie.
- Je n'ai jamais vu de larmes aussi pures que les tiennes. Arghh ! Je me souviens ! Ça y est, je me souviens ! Je t'ai déjà croisée ! Je me souviens quand tout a commencé. Je t'ai croisée quand tu étais toute petite ! Ton visage était couvert de larmes. Tu étais si triste... C'est à ce moment précis que j'ai décidé d'éliminer toute la tristesse du monde ! Mais je me suis perdu et j'ai frénétiquement accumulé cette tristesse. Jusqu'à devenir un être monstrueux. Comment est-ce arrivé ? Comment ai-je pu oublié qui j'étais vraiment ? [...] Plutôt que d'éliminer la tristesse dans le monde, j'en ai fait ma raison d'être.
Tous les lieux abandonnés partagent une singulière odeur de mélancolie.
Je n'aime pas perdre.
Perdre à un jeu. Perdre espoir. Perdre un rêve. Perdre un ami.
Perdre est une composante de la vie.
Une composante de la vie qu'on ignore jusqu'à ce qu'elle nous frappe.
Dans la nature, tout a une fin. Tout. Même les choses les plus belles. Si tu n'es pas prête à perdre quelque chose, comment pourras-tu accueillir la nouveauté dans ta vie ?
Ceci est mon histoire, une histoire à mon avis pas tout à fait comme les autres... vous me direz. Ce qui rend mon histoire si particulière, c’est la magie qui l’entoure. Une magie assez puissante pour changer une vie. Il ne tient qu’à vous d’y croire et de l’accepter car si vous lâchez prise et osez rêver, si vous osez y croire, la magie remplira votre vie d’une infinité de couleurs chatoyantes.
Il arrive parfois que de bonnes intentions ne produisent pas les meilleures idées au fil du temps et trahissent leur but original.
Je n'ai jamais pu résister à un livre.
Je suis assaillie par de magnifiques histoires qui n'attendent que d'être lues. C'est la seule manière que j'ai trouvée d'échapper au carcan de l'espace et du temps.
Et à chaque fois, je m'immerge dans la lecture...