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3.78/5 (sur 772 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Saujon (17) , le 09/11/1832
Mort(e) à : Paris , le 28/09/1873
Biographie :

Émile Gaboriau est un écrivain français, considéré comme le père du roman policier.

Il exerce divers métiers : clerc d'avoué, hussard en Afrique, chef d'écurie. À la mort de sa mère, en 1851, il s'engage dans la cavalerie pour sept ans, mais résilie son contrat en 1853. Après une nouvelle expérience de clerc de notaire, il gagne Paris en 1855 où il exerce à nouveau divers métiers. A partir de 1858, il rédige des chroniques dans différents journaux pour gagner sa vie. Il devint le secrétaire de Paul Féval (1816-1887) avec qui il découvrit le journalisme.

"L'Affaire Lerouge" (1866), qui n'est pas son premier roman, est d'abord publié sans succès sous forme de feuilleton en 1865 dans "Le Pays". Elle est reprise avec d'importantes modifications en 1866 dans le quotidien "Le Soleil" et obtient un immense succès. Elle est considérée comme une œuvre majeure du genre policier.

On y voit l'apparition de Lecoq, agent de la sécurité qui deviendra un commissaire célèbre et le personnage principal des romans suivants. Ce personnage inspira Conan Doyle, comme modèle du détective ingénieux qui résout des énigmes par ses capacités déductives hors normes, pour la création de Sherlock Holmes.

Après le succès de "L'Affaire Lerouge", il travailla comme feuilletoniste au "Petit Journal". "Monsieur Lecoq", un roman policier, est paru sous forme de feuilleton dans "Le Petit Journal" du 27 mai 1868 au 3 décembre 1868. Il paraît en deux volumes chez l'éditeur Dentu en 1869.

Il fut adapté au cinéma par Maurice Tourneur en 1914. Le roman de Gaboriau a aussi été porté au petit écran dans une adaptation titrée "Monsieur Lecoq" qui fut diffusée par la Société Radio-Canada en 1964 et 1965.

En 1872, Émile Gaboriau montera avec Jules-Émile-Baptiste Holstein un drame théâtral tiré de "L'Affaire Lerouge".

Si les œuvres les plus célèbres de Gaboriau jettent les bases du policier et annoncent le roman noir, il s'essaie aussi au roman d'espionnage avec "Le dossier n° 113" (1867), à la satire de la vie administrative avec Les gens de bureau, au roman judiciaire avec "La corde au cou" (1873), et enfin au roman social avec "L'argent des autres" (2 tomes, 1873).
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Source : Les Editions de Londres
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Citations et extraits (185) Voir plus Ajouter une citation
- [...] Les beaux crimes deviennent rares. La race force des scélérats sans peur fait place à la tourbe de nos filous vulgaires. Les quelques coquins qui font parler d'eux de loin en loin sont aussi bêtes que lâches. Ils signent leur crime et on soin de laisser traîner leur carte de visite. Il n'y a nul mérite à les pincer. Le coup constaté, on n'a qu'à aller les arrêter tout droit.
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“Je me dressai en poussant un cri terrible. – Grand Dieu !... Tous les autres, à ce cri, bondirent, et surpris, effarés : – Qu’est-ce ? me demandèrent-ils ensemble, qu’y a-t-il ?... J’essayai de répondre, mais l’émotion m’étranglait, il me semblait que j’avais la bouche pleine de sable.”
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Le jeudi 6 mars, le surlendemain du mardi gras, cinq femmes du village de la Jonchère se présentaient au bureau de police de Bougival.
Elles racontaient que depuis deux jours personne n'avait aperçu une de leurs voisines, la veuve Lerouge, qui habitait seule une maisonnette isolée.
A plusieurs reprises, elles avaient frappé en vain.
Les fenêtres comme la porte étant exactement fermées, il avait été impossible de jeter un coup d'oeil à l'intérieur. Ce silence, cette disparition, les inquiétaient.
Redoutant un crime ou tout au moins un accident, elles demandaient que la "Justice" voulût bien, pour les rassurer, forcer la porte et pénétrer dans la maison......
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Il oubliait le mot du duc illustre qui disait : « Je paye mes valets pour être insolents afin de m’épargner le ridicule et l’ennui de l’être. »
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Tout en parlant, elle attachait des regards enflammés à une mauvaise photographie suspendue au mur et qui représentait un affreux garnement à l’œil louche, à la bouche grimaçante à peine ombragée d’une légère moustache, portant des mèches de cheveux bien collées aux tempes. C’était là Polyte.
[…..]
C’était bien, de la tête aux pieds, de la casquette de toile cirée aux pantoufles de tapisserie à dessins voyants, c’était bien l’homme du portrait que la pauvre Toinon-la-Vertu enveloppait de ses regards passionnés.
Seulement, le portrait était flatté.
La photographie n’avait pu fixer l’expression de basse astuce de ce visage de coquin, l’impudence du sourire, la lâche férocité de l’œil fuyant. Elle n’avait pu rendre ni le teint flétri et plombé, ni le clignotement inquiétant des paupières, ni les lèvres minces, pincées sur des dents courtes et aiguës.
Du moins devait-il lui être difficile de surprendre son monde.
Le voir, c’était le juger à sa valeur.
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Quelle homme songe d'ailleurs jamais à se mettre en garde contre la femme dont il est épris? Toujours Samson amoureux livrera, sans défense, sa chevelure aux ciseaux de Dalila.
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Miss Sarah Brandon est bien une des ces aventurières cosmopolites comme les cinq parties du monde nous en envoient depuis les progrès de la vapeur… Ni plus ni moins que les autres, elle est venue tendre à Paris son piège à imbéciles et à pièces de cent sous. Mais elle est d’une pâte plus fine et plus souple que les autres.
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- Retenez bien ceci, vicomte : la puissance a été, est et sera toujours à qui possède la fortune, à plus forte raison à qui détient le sol. Les hommes de 93 ont bien compris cela (1793). En ruinant la noblesse, ils ont détruit son prestige bien plus sûrement qu'en abolissant les titres. Un prince à pied et sans laquais est un homme comme un autre. Le ministre de Juillet qui a dit aux bourgeois "Enrichissez-vous" n'était point un sot. Il leur donnait la formule magique du pouvoir. Les bourgeois ne l'ont pas compris, ils ont voulu aller trop vite, ils se sont lancés dans la spéculation. Ils sont riches aujourd'hui, mais de quoi ? de valeurs de Bourse, de titres de portefeuilles, de papiers, de chiffons enfin.
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Le 20 février 18..., un dimanche, qui se trouvait être le dimanche gras, sur les onze heures du soir, une ronde d'agents du service de la sûreté sortait du poste de police de l'ancienne barrière d'Italie.
La mission de cette ronde était d'explorer ce vaste quartier qui s'étend de la route de Fontainebleau à la Seine, depuis les boulevards extérieurs jusqu'aux fortifications.
Ces parages déserts avaient alors la fâcheuse réputation qu'ont aujourd'hui les carrières d'Amérique.
S'y aventurer de nuit était réputé si dangereux que les soldats des forts venus à Paris avec la permission du spectacle, avaient l'ordre de s'attendre à la barrière et de ne rentrer que par groupe de trois ou quatre.
C'est que les terrains vagues, encore nombreux, devenaient, passé minuit, le domaine de cette tourbe de misérables sans aveu et sans asile, qui redoutent jusqu'aux formalités sommaires des plus infimes garnis....
(extrait du premier chapitre du volume paru à "La bibliothèque mondiale" en 1954)
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Après il s'habillait, et ça le menait jusqu'à deux heures, car il était coquet et soigneux de sa personne plus qu'une mariée.
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