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3.64/5 (sur 964 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) à : Lausanne , le 25/10/1767
Mort(e) à : Paris , le 08/12/1830
Biographie :

Benjamin Constant de Rebecque est un républicain engagé pendant la Révolution française, devenant un des leaders de l'opposition libérale pendant le Consulat. Il se rallie ensuite à Napoléon Ier pendant les Cent jours, puis est élu député en 1818, lors de la Restauration, défendant le régime parlementaire. Benjamin Constant est également auteur de romans psychologiques comme "Adolphe" ou "Le Cahier Rouge" et de divers essais politiques et religieux. Il meurt à Paris le 8 décembre 1830. Sa tombe se situe dans le cimetière du Père-Lachaise.

Source : Wikipedia
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Benjamin Constant
L'excès des impôts conduit à la subversion de la justice, à la détérioration de la morale, à la destruction de la liberté individuelle.
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- Chère amie, lui dis-je, on lutte quelque temps contre sa destinée, mais on finit toujours par céder. Les lois de la société sont plus fortes que les volontés des hommes ; les sentiments les plus impérieux se brisent contre la fatalité des circonstances. En vain l'on s'obstine à ne consulter que son cœur ; on est condamné tôt ou tard à écouter la raison.
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"On est si juste lorsqu'on est désintéressé ! Qui que vous soyez, ne remettez jamais à un autre les intérêts de votre coeur ; le coeur seul peut plaider sa cause : il sonde seul ses blessures ; tout intermédiaire devient un juge [...]."
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Je comparais ma vie indépendante et tranquille à la vie de précipitation, de trouble et de tourment à laquelle sa passion me condamnait. Je me trouvais si bien d’être libre, d’aller, de venir, de sortir, de rentrer, sans que personne s’en occupât !
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“La grande question dans la vie, c’est la douleur que l’on cause, et la métaphysique la plus ingénieuse ne justifie pas l’homme qui a déchiré le cœur qui l’aimait. Je hais d’ailleurs cette fatuité d’un esprit qui croit excuser ce qu’il explique.”
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J’avais, dans la maison de mon père, adopté sur les femmes un système assez immoral. Mon père, bien qu’il observât strictement les convenances extérieures, se permettait assez fréquemment des propos légers sur les liaisons d’amour : il les regardait comme des amusements, sinon permis, du moins excusables, et considérait le mariage seul sous un rapport sérieux. Il avait pour principe, qu’un jeune homme doit éviter avec soin de faire ce qu’on nomme une folie, c’est-à-dire de contracter un engagement durable avec une personne qui ne fût pas parfaitement son égale pour la fortune, la naissance et les avantages extérieurs ; mais du reste, toutes les femmes, aussi longtemps qu’il ne s’agissait pas de les épouser lui paraissaient pouvoir, sans inconvénient, être prises, puis être quittées ; et je l’avais vu sourire avec une sorte d’approbation à cette parodie d’un mot connu : "Cela leur fait si peu de mal, et à nous tant de plaisir !"
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Benjamin Constant
Nous sommes des créatures tellement mobiles que les sentiments que nous feignons,nous finissons par les éprouver.

Adolphe
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Nous vivions, pour ainsi dire, d’une espèce de mémoire du cœur, assez puissante pour que l’idée de nous séparer nous fût douloureuse, trop faible pour que nous trouvassions du bonheur à être unis. Je me livrais à ces émotions, pour me reposer de ma contrainte habituelle. J’aurais voulu donner à Ellénore des témoignages de tendresse qui la contentassent ; je reprenais quelquefois avec elle le langage de l’amour ; mais ces émotions et ce langage ressemblaient à ces feuilles pâles et décolorées qui, par un reste de végétation funèbre, croissent languissamment sur les branches d’un arbre déraciné.
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Je ne savais pas alors ce que c'était que la timidité, cette souffrance intérieure qui nous poursuit jusque dans l'âge le plus avancé, qui refoule sur notre cœur les impressions les plus profondes, qui glace nos paroles, qui dénature dans notre bouche tout ce que nous essayons de dire, et ne nous permet de nous exprimer que par des mots vagues ou une ironie plus ou moins amère, comme si nous voulions nous venger sur nos sentiments mêmes de la douleur que nous éprouvons à ne pouvoir les faire connaître.
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Les circonstances sont bien peu de chose, le caractère est tout ; c'est en vain qu'on brise avec les objets et les êtres extérieurs ; on ne saurait briser avec soi-même. On change de situation, mais on transporte dans chacune le tourment dont on espérait se délivrer, et comme on ne se corrige pas en se déplaçant, l'on se retrouve avoir ajouté des remords aux regrets et des fautes aux souffrances.
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