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3.86/5 (sur 27 notes)

Nationalité : Hongrie
Né(e) à : Doborján (Raiding) , le 22/10/1811
Mort(e) à : Bayreuth, Allemagne , le 31/07/1886
Biographie :

Franz Liszt (Liszt Ferenc en hongrois) est un compositeur, transcripteur et pianiste virtuose hongrois (de l'Empire d'Autriche) rattaché au romantisme.

Très jeune, il manifeste d'étonnants dons pour le piano. Son père, intendant des domaines du prince Esterhazy et musicien amateur lui donna ses toutes premières leçons. Ses parents l'envoient à Vienne pour être pris en charge par Salieri et par Czerny, qui vont lui apprendre la composition et le piano.

A peine 12 ans, Liszt arrive à Paris avec ses parents pour y composer un an plus tard son premier opéra avec Paer nommé Don Sanche ou château d'amour.

Il résidera une dizaine d'années à Paris, et ces années, représentent pour Liszt une période d'ardeur romantique et de travail acharné.

Dans la capitale française, il fera la connaissance de la comtesse Marie d'Agoult (connue sous son nom de plume Daniel Stern) , avec qui il aura une union illégitme. Marie abandonne en effet son mari et ses enfants pour le suivre.

De 1835 à 1840, il vivent ensemble, principalement en Suisse et en Italie (où Liszt compose les premières Années de pélerinage) et il auront deux filles, Blandine (qui épousera Émile Ollivier, futur ministre de Napoléon III) et Cosima (qui sera successivement la femme du chef d'orchestre Hans von Bülow et du compositeur Richard Wagner), puis un fils, Daniel.

A partir de 1840, Liszt multiplie les voyages à travers l'Europe : France, Allemagne, Belgique, Suisse, Italie, Angleterre, Espagne, Bulgarie, Russie. On l'acclame de partout comme le plus grand pianiste de tous les temps. Jusqu'en 1847, ce sont des temps de grands succès pour le pianiste compositeur.

En 1848, il s'installe à Weimar comme Kapellmeister de la cour. Il dirigera notamment des oeuvres de Wagner, Berlioz, Camille Saint-Saëns.

Après une vingtaine d'années passés dans la ville, Liszt démissionne en 1868 et part pour la capitale italienne, Rome.

À partir de 1870, et jusqu'à sa mort, Liszt partagera sa vie entre Rome, Weimar et Budapest. C'est d'ailleurs dans la capitale hongroise qu'il sera élu président de la nouvelle Académie nationale de musique.
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Source : http://www.jesuismort.com
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Marta Deyanova - Liszt - Étude d'exécution transcendante n˚9 - Ricordanza


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Franz Liszt
"- Pourquoi n'écrivez-vous pas l'histoire de votre vie ?
- C'est bien assez de la vivre."
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Pourquoi tant s'inquiéter du dire et du faire d'autrui ? La lumière intime de notre conscience est notre meilleure certitude - suivons-là humblement.
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Ce peuple est étrange, si étrange qu’il ne ressemble à aucun autre, en aucune chose. Il ne possède ni sol, ni cultes, ni histoire, ni code quelconque. Il continue d’exister en ne permettant à aucune influence, à aucune volonté, à aucune persécution, à aucun enseignement, soit de le modifier, soit de le dissoudre, soit de l'extirper. Il se partage en tribus, en hordes, en bandes, qui vont de çà et de là, suivant chacune des routes que le hasard dessine, sans communications entre elles, ignorant en partie leur existence mutuelle, mais gardant chacune, sous les méridiens les plus éloignés, un signe de ralliement, une solidarité qui leur est sacrée, les mêmes mœurs, la môme langue et la même physionomie.
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Pour se rendre entièrement compte de tout ce qu’il y a d’extraordinaire dans l’existence étrange, et si durable dans son étrangeté, des Bohémiens, arrivés en Europe au quatorzième siècle, à petit bruit et à petits pas, si imperceptiblement qu’ils eurent l’air de sortir de dessous terre, (car on ne retrouve qu’avec une peine extrême les traces confuses de leurs premières apparitions, et l’on ne peut guère préciser les pays qu’ils quittaient pour s’y introduire), il n'y a qu’à comparer leurs moyens de subsistance à ceux d’un autre peuple, qui s’est également maintenu en Europe sans patrie, sans asile, sans hospitalité, et dont la durée est considérée comme miraculeuse. On verra alors que les Rommy ont toujours vécu en des circonstances beaucoup plus défavorables, et l’on s’étonnera davantage, si c’est possible, qu’un peuple puisse avoir la vie si dure en de si misérables chances.
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Franz Liszt
Paris impose à l’Europe attardée ses révolutions et ses modes ; Paris est le Panthéon des vivants, le temple où l’homme devient dieu pour un siècle ou pour une heure, le foyer brûlant qui éclaire et consume toute renommée.
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Monsieur, ce qui m’enhardit à vous importuner de ces lignes, c’est l’accueil si aimable que j ’ai reçu de vous vers la fin de l’automne 1840, lors de votre dernière apparition à Paris, après vous avoir été présenté en passant par M. Schlesinger. Cependant il est encore une autre circonstance qui m’encourage à faire cette démarche: mon ami, l’écrivain Henri Laube, m’a écrit l’été dernier de Carlsbad qu’il avait fait dans cette ville la connaissance d’un de vos compatriotes, qui s’était vanté d’être votre ami; qu’il avait parlé à ce monsieur de moi et de mon projet, et qu’il l’avait intéressé pour moi au point que, devant partir pour une autre station thermale où il était sûr de vous rencontrer, il lui avait promis spontanément de me recommander à vous. Vous voyez, Monsieur, à quelles vagues et lointaines combinaisons je me vois forcé de rattacher une grande espérance; vous voyez comme je me cramponne à d’incertaines éventualités pour arriver à un bonheur inestimable. — Cette promesse a-t-elle pu être suivie d’effet ? — La mauvaise étoile qui me poursuit sans trêve m’interdit presque de le croire. Mais je devais à moi-même de vous adresser cette question; je vous demande de vouloir bien y répondre simplement par un oui ou par un non.
Agréez, Monsieur, l’hommage de ma profonde considération
et de mon parfait dévoûment.
Paris, le 23 mars 1841. Richard Wagner.
25, rue de Helder.
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Franz Liszt
.Malheureusement, l’idéal de gloire et de patriotisme des polonaises, souvent réveillé par les velléités héroïques qui les entourent, est plus souvent encore déçu par la légèreté de caractère des hommes que l’oppression et l’astuce du conquérant démoralisent et corrompent systématiquement, sauf à écraser quiconque leur résiste. Aussi, les oscillations de cet élément qui comme le vif argent ignore la tranquilité, de ces aspirations

’) Ce mot fut prononce devant une personne de noire connaissance. qui savent bien ce qu’elles veulent, mais ne trouvent pas toujours qui leur réponde, tiennent parfois ces femmes charmantes dans de longues alternatives entre le monde et le cloître, où il est peu d’entr’elles qui, à quelque instant de sa vie, n’ait sérieusement ou amèrement songé à se réfugier. Beaucoup, non moins illustres par leur naissance que par leur renommée dans le monde, y ont immolé leur beauté, leur esprit, leur prestige, leur empire sur les âmes, s’offrant en holocauste vivant sur l’autel de propitiation où fume jour et nuit le perpétuel encens de leurs prières et de leur sacrifice volontaire ! Ces victimes expiatoires espèrent forcer la main au Dieu des armées, Deus Sabaoth !… Et cet espoir illumine leur cœur, au point de leur faire atteindre parfois un âge presque séculaire !
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Le motif principal est véhément, d’un air sinistre, comme l’heure qui précède l’ouragan ; l’oreille croit saisir des interjections exaspérées, un défi jeté à tous les élémens. Incontinent, le retour prolongé d’une tonique au commencement de chaque mesure fait entendre comme des coups de canon répétés, comme une bataille vivement engagée au loin. A la suite de cette note se déroulent, mesure par mesure, des accords étranges. Nous ne connaissons rien d’analogue dans les plus grands auteurs au saisissant effet que produit cet endroit, brusquement interrompu par une scène champêtre, par une Mazoure d’un style idyllique qu’on dirait répandre les senteurs de la menthe et de la marjolaine ! Mais, loin d’effacer le souvenir du sentiment profond et malheureux qui saisit d’abord, elle augmente au contraire par son ironique et amer contraste les émotions pénibles de l’auditeur, au point qu’il se sent presque soulagé lorsque la première phrase revient et qu’il retrouve l’imposant et attristant spectacle d’une lutte fatale, délivrée du moins de l’importune opposition d’un bonheur naïf et inglorieux ! Comme un rève, cette improvisation se termine sans autre conclusion qu’un morne frémissement, qui laisse l’âme sous l’empire d’une désolation poignante.

Dans la Polonaise-fantaisie, qui appartient déjà à la dernière période des œuvres de Chopin, à celles qui sont surplombées d’une anxiété fiévreuse, on ne trouve aucune trace de tableaux hardis et lumineux. On n’entend plus les pas joyeux d’une cavalerie coutumière de la victoire, les chants que n’étouffe aucune prévision de défaite, les paroles que relève l’audace qui sied à des vainqueurs. Une tristesse élégiaque y prédomine, entrecoupée par des mouvemens effarés, de mélancoliques sourires, des soubresauts inopinés, des repos pleins de tressaillemens, comme les ont ceux qu’une embuscade a surpris, cernés de toutes parts, qui ne voient poindre aucune espérance sur le vaste horizon, auxquels le désespoir est monté au cerveau comme une large gorgée de ce vin de Chypre qui donne une rapidité plus instinctive à tous les gestes, une pointe plus acérée à tous les mots, une étincelle plus brûlante à toutes les émotions, faisant arriveV l’esprit à un diapason d’irritabilité voisine du délire.

Peintures peu favorables à l’art, comme celles de tous les momens extrêmes, de toutes les agonies, des râles et des contractions où les muscles perdent tout ressort et où les nerfs, en cessant d’être les organes de la volonté, réduisent l’homme à ne plus devenir que la proie passive de la douleur ! Aspects déplorables, que l’artiste n’a avantage d’admettre dans son domaine qu’avec une extrême circonspection !
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On rencontre parfois, sur son chemin, de hautes et nobles natures, mais les plus belles âmes ne sont pas sans tâches et les meilleurs d’entre nous sont ceux qui regrettent dans la seconde moitié de leur vie, de n’avoir pas mieux employé la première.
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Quelque regretté qu'il soit, et par tous les artistes et par tous ceux qui l'ont connu, il nous est peut-être permis de douter que le moment soit déjà venu, où, apprécié à sa juste valeur, celui dont la perte nous est si particulièrement sensible, occupe le haut rang que lui réserve probablement l'avenir.
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