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Biographie :

Anacréon (en grec ancien Ἀνακρέων / Anakréôn), né vers 550 av. J.-C. à Téos, en Ionie, mort vers 464 av. J.-C., est l'un des plus grands poètes lyriques grecs avec Alcée de Mytilène, Archiloque de Paros et Sappho. Il fut surnommé Le chantre ou le vieillard de Téos.

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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
 Anacréon
" Away with your fictions of flimsy romance,
Those tissues of faslehood which Folly has wove ;
Give me the mild beam of the soul-breathing glance
Or the rapture which dwells on the first kiss of love "

Le premier baiser de l'amour, 1806.
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HYMNE D'APHRODITE.

Aphrodite, fille du ciel, fille illustre et souriante, déesse née de l'écume de la mer, vénérable déesse qui aimes les ténèbres de la nuit, Vénus, déesse de l'hyménée et de la nuit, habile sans ruses, mère de la nécessité, toutes choses viennent de toi, car tu donnes des lois au monde entier, tu commandes même aux trois parques, et tu engendres toutes les choses du ciel, de la terre et de l'élément salé ; conseillère sacrée de Bacchus, toi qui te plais aux joies et aux festins, mère des amours, merveilleuse conciliatrice, toi qui accordes le don de la grâce, déesse à la belle chevelure, déesse visible et invisible, déesse des noces et des festins, la plus illustre des divinités, déesse qui te plais aux embrassements des hommes et qui engendres les enfants ; toi qui domines les mortels par tes charmes séducteurs, et qui frappes tout ce qui respire de l'éternelle blessure de l'amour, sois-nous favorable, déesse née dans l'île de Chypre, soit que tu parcoures les immensités du ciel en souriant de ta lèvre séductrice, soit que tu visites tes temples heureux dans la Syrie, soit que, traînée par tes coursiers éclatants, tu erres sur les bords augustes du fleuve Egyptus, soit que près des bords de la mer tu te réjouisses, reine divine, au milieu de la foule empressée des nymphes, soit que courant sur le gazon de la terre, tu te précipites, montée sur ton char rapide, aux bords sablonneux du rivage, ou bien enfin que tu te rendes dans Chypre, ta patrie, où les jeunes vierges et les jeunes mariées le célèbrent toutes les années en des rites sacrés ainsi qu'Adonis. Heureuse déesse, sois-nous donc favorable, je t'en supplie avec des prières sacrées et un cœur pur.
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PARFUM DE JUPITER TONNANT.
Le Styrax.
O Jupiter, qui parcours les lieux enflammés du monde retentissant, toi dont les flammes pétillantes effraient tous les esprits, dont la foudre sacrée ébranle la demeure des immortels, toi qui roules dans le ciel le torrent retentissant de tes feux, toi qui diriges les nuages, les traits rougis et les tonnerres, et qui enveloppes de tes traits tout ce qui est animé, toi qui vomis la flamme et le bruit et qui sèmes les ruines sur ton passage ! Foudre terrible accompagnée d’une effroyable crinière, messagère ardente d’une main victorieuse, toi qui dévores toute arme indomptable et horrible, qui plonges toutes choses dans l’horreur et le tumulte, arme de Jupiter, trait rapide qui traverses les cieux précédé d’une flamme vengeresse, la terre nourricière, féconde, l’océan salé, les siècles vivans te craignent lorsque ton bruit épouvantable se fait entendre : alors on voit une lueur et un éclair rouge, et tu lances dans le ciel, dieu puissant, tu lances ta foudre étincelante. O dieu, répands ta colère sur les mers salées et sur les sommets élevés : nous connaissons ta force ! Favorise nos sacrifices, accorde à nos esprits des dons favorables, les biens de la vie, et la force et la santé, et la paix des honorables dieux, et accorde-nous aussi une nourriture toujours conforme à nos désirs.
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PARFUM DE PAN.
Tous les Encens.
J’invoque Pan, substance universelle du monde, du ciel, de la mer profonde, de la terre aux formes variées et de la flamme impérissable. Ce ne sont là que des membres dispersés de Pan. Pan aux pieds de chèvres, dieu vagabond, maître des tempêtes, qui fais rouler les astres et dont la voix figure les concerts éternels du monde, dieu aimé des bouviers et des pasteurs qui affectionnent les claires fontaines, dieu rapide qui habites les collines, ami du son, dieu chéri des nymphes, dieu qui engendres toutes choses, puissance procréatrice de l’univers, habitant des antres, dieu irascible, armé de cornes de boucs par la volonté de Jupiter ; c’est sur loi que reposent les limites solides de la terre génératrice, les flots bruyans de la mer éternelle et l’océan qui enveloppe la terre de ses ondes salées ; c’est en toi que repose une portion de l’air et le feu, puissant élément de toutes choses, base de la flamme éternelle ; c’est à toi que sont soumis tous les divins élémens : tes ordres puissans changent les lois de la nature et tu peux augmenter à ton gré le nombre des années de la vie des mortels. Père tout-puissant, père triomphateur, accepte ces libations, permets que ma vie ait une fin juste et favorable, et éloigne des limites de la terre toutes les terreurs paniques.
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Vivre sans inquiétude
Je ne me soucie point de Gygès, roi de Sardes. L’ambition ne me tourmente pas et les tyrans ne me font pas envie. Tout mon soin c’est de verser des parfums sur ma barbe, c’est de placer une couronne de roses sur mon front ; tout mon soin c’est de jouir du présent. Eh ! Qui connaît le lendemain ? Pendant que l’heure t’est propice, bois, joue aux dés, offre des libations à Bacchus, de peur qu’une maladie ne vienne te dire : « Il ne faut plus boire ! »
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PARFUM DES PARQUES.

Les Aromates.

Parques infinies, filles de la nuit obscure , je vous implore, ô vous qui sur les bords du marais céleste, aux lieux où une eau sombre coule éternellement d'une fontaine infernale sous un épais brouillard, présidez aux âmes des morts qui sont réfugiées dans les profondeurs de la terre, vous venez aux demeures tumultueuses des hommes, accompagnées de l'Espoir et les yeux couverts de voiles de porphyre ; ainsi traînées par vos rapides coursiers, vous arrivez dans le champ fatal, aux limites de la Justice, de l'Espoir et des Inquiétudes, car la Parque est la maîtresse de la vie. Aucune autre des divinités qui habitent les sanctuaires du ciel n'accompagne aussi fidèlement Jupiter. La Parque sait tout ce que l'avenir nous réserve, tout ce qui est connu à la pensée habile de l'éternel Jupiter. O vierges de la nuit, soyez-nous favorables, soyez-nous bienveillantes ; Atropos, Lachesis, Clothos, déesses invisibles, redoutables, toujours inquiètes, car tout ce que vous donnez aux mortels c'est vous-mêmes qui le leur enlevez ; ô Parques, écoutez les prières des prêtres, écartez de l'âme d'Orphée tous les chagrins terribles.
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SUR PLUTON.
Magnanime Pluton, toi qui parcours les espaces sombres des enfers, le Tartare obscur et les immensités silencieuses voilées par les ténèbres, je t’implore en t’offrant un don favorable ; toi qui environnes de tous côtés la terre, qui produis toutes choses, toi qui as obtenu par le sort l’empire de l’Averne, demeure des immortels, dernière demeure des hommes, tu n’as pour empire que des champs environnés de ténèbres, les champs de l’Achéron lointain, éternel, inexorable, et le noir Achéron lui-même, sombre ceinture de la terre ; toi qui tiens tes droits sur les hommes des largesses de la mort, dieu puissant qui, vaincu par l’amour, enlevas la fille de Cérès au milieu d’un pré fleuri et l’entraînas sur ton char à travers les plaines azurées de la mer jusqu’à l’antre d’Atthide, où sont les portes de l’Averne ; dieu qui sais toutes les choses connues ou inconnues, dieu puissant, dieu illustre, dieu très-saint, qui te réjouis des louanges et du culte sacré de tes autels, sois-nous propice, je t’en supplie, sois favorable à la foule qui te vénère.
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PARFUM D'HERCULE.

L'encens.

Salut, père Titan, Hercule au cœur plein de courage, doué d'une force prodigieuse : dieu invincible aux vastes mains, habile aux combats les plus terribles, père du Temps, éternel et bienveillant, dieu aux formes changeantes, dieu sauvage, invoqué par d'innombrables prières, dominateur tout-puissant, au grand cœur, aux membres solides, divinité d'un augure favorable ; dieu procréateur, dieu illustre qui soumets toutes choses et domptes les monstres féroces, né de ton propre génie, race invincible de la terre ; dieu favorable, animé par la flamme éternellement primitive, toi qui portes sur ta tête le matin et la nuit couverte d'épaisses ténèbres, toi qui depuis ta naissance jusqu'à ta mort as supporté douze combats illustres, qui tour à tour as su te passer des immortels et t'es assis parmi eux, sois-nous propice, apporte-nous les remèdes qui charment les maladies, donne-nous des augures favorables, éloigne avec tes mains sacrées les fièvres dangereuses et chasse les maux terribles à l'aide de tes flèches rapides.
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PARFUM D’HERCULE.
L’Encens.
Salut, père Titan, Hercule au cœur plein de courage, doué d’une force prodigieuse ; dieu invincible aux vastes mains, habile aux combats les plus terribles, père du Temps, éternel et bienveillant, dieu aux formes changeantes, dieu sauvage, invoqué par d’innombrables prières, dominateur tout-puissant, au grand cœur, aux membres solides, divinité d’un augure favorable ; dieu procréateur, dieu illustre qui soumets toutes choses et domptes les monstres féroces, né de ton propre génie, race invincible de la terre ; dieu favorable, animé par la flamme éternellement primitive, toi qui portes sur ta tête le matin et la nuit couverte d’épaisses ténèbres, toi qui depuis la naissance jusqu’à la mort as supporté douze combats illustres, qui tour à tour as su te passer des immortels et t’es assis parmi eux, sois-nous propice, apporte-nous les remèdes qui charment les maladies, donne-nous des augures favorables, éloigne avec tes mains sacrées les fièvres dangereuses et chasse les maux terribles à l’aide de tes flèches rapides.
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Sur une colombe

« Aimable colombe, d’où viens-tu ? D’où naissent les suaves parfums que tu exhales en traversant les airs ? Qui es-tu ? Quel soin t’occupe donc en cet instant ?

— Anacréon m’a envoyée vers un enfant, vers Bathylle, qui règne aujourd’hui en tyran sur tous les cœurs. Cythérée m’a vendue au poète pour une petite chanson. Messagère fidèle, je sers ses amours, et maintenant, quelles douces lettres je porte de sa part ! Il dit qu’il va bientôt me rendre la liberté ; mais dût-il me la donner, moi je veux rester esclave auprès de lui, car quel plaisir aurais-je à voler dans les montagnes, sur les plaines, à me reposer sur les arbres, à manger quelques graines sauvages ! À présent je me nourris du pain que j’enlève aux mains d’Anacréon lui-même ; il me donne à boire du vin qu’il a goûté ; puis je danse, et de mes ailes j’ombrage mon maître. Je me couche et je m’endors sur sa lyre. Tu sais tout ; adieu, voyageur ! Tu m’as fait jaser plus qu’une corneille. »
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