AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.52/5 (sur 113 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Ana Klis Anderson travaille à temps plein et écrit également des romanes.

Elle vit dans le sud-ouest avec son mari.

pages Facebook :
https://www.facebook.com/anakandersonauteure
https://www.facebook.com/ana.klisanderson

Ajouter des informations
Bibliographie de Ana K. Anderson   (5)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

On continue notre série de vidéos entamée vendredi : puisque le salon du livre a été annulé, on le fait venir à vous ! Aujourd'hui c'est Ana K. Anderson qui vous parle de ses romans Restez en ligne : on a prévu plusieurs vidéos dans les jours et les semaines qui arrivent !


Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Je me suis entêtée dans mon mal-être, refusant toute aide, jusqu’à être obligée malgré moi de lâcher prise après avoir cogné le fond du bocal avec violence. Le plus incroyable, c’est que tout est étonnamment facile et revient en ordre plutôt rapidement, comme si rien ne s’était jamais produit. Je ne me leurre pas, j’aurai des rechutes. Je surfe pour l’instant sur une euphorie post-traumatique qui a tardé à arriver. Je suis en vie, je suis entière, tout comme ceux auxquels je tiens. Les fillettes sont saines et sauves, et je dois le reconnaître, Rock m’a une fois de plus sauvé la vie. Il mérite au moins que je l’écoute, j’aviserai pour la suite.

Je suis en vie, bordel !
Commenter  J’apprécie          30
J’attends Amy patiemment chez nous, assis dans mon fauteuil, un verre de whisky du domaine familial à la main. Mes valises sont prêtes et remplies avec un peu d’affaires que je souhaite emporter. C’est le cinquième verre, ou peut-être le septième, je ne sais plus. J’ai tout planifié alors qu’elle allée pleurer dans les jupes de sa mère pour la énième fois. Elle finit par apparaitre sur le seuil du salon et son cri de surprise me tire de la torpeur alcoolique dans laquelle je me trouve.
- Quinn ? tu n’es pas encore couché ?
- De tout évidence, non, Amy, puisque je suis devant toi.
Teigneuse, elle attaque de nouveau et son attitude me conforte dans mon choix.
- Alors, quand est-ce que tu vas te décider à assumer et prouver que c’est du sérieux entre nous ?
Nous y voilà de nouveau : Amy et son besoin maladif de montrer au monde que l’on s’appartient l’un l’autre.
- Notre relation était sérieuse, Amy. Et je pense l’avoir montré, prouvé et démontré à l’ensemble de nos amis et familles suffisamment souvent.
- « était » ?
- Oui, tu m’as bien entendu. C’est la crise de trop. Tu t’es pointé à mon boulot ! tu as fait une scène devant mes associés et salariés !
- Mais tu n’as pas parlé de nous à ce journaliste ! qu’est-ce que je dois comprendre, hein ? que je suis l’affreux secret de Quinn MacFayden. Celui qu’on cache comme le vilain petit canard ? je dépense plus de mille dollars par mois pour avoir ce visage et pouvoir l’afficher à ton bras et dans la presse ! je pense que c’est mon droit !
Cette phrase résume ce qu’elle est devenue en trois ans. Le masque est tombé et je le trouve odieuse et laide, là ou d’autres la trouveraient sublime comme un mannequin de magazine.
A quel moment a-t-elle basculé ? L’amour m’a-t-il rendu aveugle ?
- Ce que tu dois comprendre, c’est qu’il s’agissait d’une interview professionnelle sur ma société, par sur la vie de Quinn MacFayden et d’Amy Weston. Et je fais partie de ces gens qui gardent encore leur vie privée, PRIVÉE ! tu as cru que j’étais qui, bordel ? le prince William ? désolé de te décevoir, j’ai beau être britannique, tu ne seras jamais Kate Middleton !
Elle explose d’un rire odieux et gars de fond de gorge avant de me balancer avec haine et mépris :
- Ça, c’est certain ! tu n’as rien d’un prince charmant. Tout çà n’était qu’illusion. Je me suis fait avoir.
- Parfait. J’en veux plus m’infliger ça. Va harceler quelqu’un d’autre !
Je repose mon verre de whisky violemment et déclenche la musique sur la chaîne stéréo du salon. Une vois aiguë hurle à pleins poumons et résonne dans la pièce. J’attrape mes valises et me dirige vers la sortie avec en fond cette chanson qui nous a tous violé les oreilles pendant plus d’un an, mais qui est de circonstance en l’instant présent :
« Libéréééééééééééée, délivrééééééééééée !
Je ne mentirai plus jamais !
Libéréééééééééééée, délivréééééééééééée !
C’est décidé je m’en vais ! »
- Je me tire, Amy. Toi et moi, c’est terminé. Ça n’aurait même jamais dû commencer…
- Quiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin ! ne pars pas comme ça. Tu ne peux pas me quitter !
J’avais dit quoi pour les « i » ?
Et sans un dernier regard pour elle, je la plante là tandis qu’un « non, je ne reviendrai pas, le passé est passéééééé ! » résonne dans le salon cathédrale de notre loft new-yorkais.
Commenter  J’apprécie          10
– Je t’aime, putain… Alors arrête tes conneries.
Voilà c’est dit.
Ça fait un mal de chien, c’est effrayant, mais c’est sorti. Elle redresse la tête et me lance un regard étonné.
– Ouais, tu m’as bien entendu. Je t’aime, Olivia. Alors remets-moi ce blouson et porte fièrement nos couleurs, car s’il le faut, on butera ces salopards un à un pour toi.
Elle hoche la tête et attrape mon visage entre ses mains pour m’embrasser fougueusement. Bon, si j’obtiens ce genre de baisers à chaque fois que j’avoue l’aimer, je vais peut-être envisager de le dire plus souvent… La voix de Vince vient briser ce moment :
– Bon, Roméo et Juliette, c’est émouvant tout ça, mais on fait quoi maintenant ?
Commenter  J’apprécie          20
J’ai enfin tout écrit, c’est là, noir sur blanc sous mes yeux. Je n’avais encore jamais raconté mon histoire dans sa globalité et d’une traite à quiconque, même pas à moi-même. J’ai une vision découpée de ma vie par périodes, comme les grands chapitres d’un livre. Chacune a sa propre couleur et sa propre saveur, elles sont enfermées dans un tiroir à double tour que j’ouvre précautionneusement quand j’ai besoin d’un souvenir. Parfois, j’imagine mon esprit comme une grande bibliothèque avec ses rayonnages, où les choses sont parfaitement classées et ordonnées. Cela me permet de ne pas sombrer. Mais voilà, j’ai le sentiment qu’il était temps de tout mettre bout à bout, de se livrer. J’ai eu envie de le dire à Rock, sans pression. Peu importe ce qui se passera entre nous par la suite. Je souhaite juste qu’il le garde pour lui et traite ma confession avec respect, rien de plus. Je rentre son adresse e-mail après coup pour éviter d’envoyer par erreur un message incomplet. J’hésite encore quelques secondes puis clique sur « envoyer ». J’ai préalablement coché l’accusé de lecture pour savoir quand il le lira et guetter sa réponse.
Commenter  J’apprécie          10
Les mots blessants de Rock à mon réveil me reviennent avec violence. Au moins, cela a le mérite d’être clair, nous n’avons plus rien à nous dire. Que Monsieur reste avec sa pouffe et son Clan, je ferai ma vie de mon côté, même si je n’ai pas encore décidé ce que je désirais pour la suite. J’appréhende ce retour à la réalité, car je n’avais pas vraiment prévu ce scénario-là. Si j’essaye de me convaincre d’être forte, je sens cette fêlure qui affleure sous la surface de ma carapace. L’enlèvement par les Black Edge était peut-être l’aventure de trop, de celles dont on ne se relève pas, même si on a su surmonter toutes les autres auparavant. Cette fois, je n’ai pas d’ange rédempteur pour me soutenir. Mo est morte, je suis à nouveau isolée, mais qui plus est, déracinée à des kilomètres de ma terre natale.
Commenter  J’apprécie          10
La voix chaude de Sofia résonne enfin dans le téléphone, elle me ramène dans le présent et instantanément, je me sens mieux. Je suis de nouveau chez moi tout en étant à des centaines de kilomètres d’elle, comme si je n’étais jamais partie d’Edimbourg. De mon point de vue, c’est ainsi que l’on sait qui sont nos véritables amis. Peu importe où nous nous trouvons sur le globe, ni depuis combien de temps, les gens que l’on aime ne nous quittent jamais vraiment. Nous portons en nous un petit bout d’eux qui nous réchauffe le cœur et nous apaise dès que l’on y pense.
Commenter  J’apprécie          10
J’ai tellement peur de le perdre que j’enterre ma dignité à grands coups de pioche pour lui faire comprendre à quel point j’ai besoin de lui. Rares sont les gens qui le méritent, mais pour lui, je peux le faire. Il est le seul qui me donne la sensation de flotter sur un nuage quand il me sourit, la sensation d’être unique quand il me parle et la sensation de prendre feu quand il me touche et m’embrasse.
Cette fois, un sourire espiègle se dessine sur sa belle bouche et sa fossette malicieuse se creuse.
– Tu es complètement folle, Dawn… Folle à lier. Tu as passé une annonce, bordel !
– Folle de toi, Quinn… À tel point que j’en ai perdu la tête et je t’ai repoussé. Dis-moi ce que je dois faire pour que tu me pardonnes d’avoir été si bête. Je peux me mettre à genoux, si tu veux.
Son sourire s’agrandit davantage et il vient prendre ma main dans la sienne. Il lie nos doigts ensemble avant de me susurrer :
– Les seules fois où je te veux à genoux devant moi, c’est dans notre chambre, pas ici… Tu n’as rien à faire de plus, tu as dit ce qu’il fallait. Je te pardonne.
Commenter  J’apprécie          00
Il existe en français plusieurs mots qui varient selon les régions pour désigner la face ensoleillée d’une montagne : l’Adret ou la Soulane. Et pour chacun de ces versants baignés de lumière, il y a l’autre côté, celui qui est dans l’ombre : l’Ubac ou encore l’Ombrée. L’un ne va jamais sans l’autre et lorsque l’on a gravi l’Adret sous un soleil éclatant, il nous reste encore la seconde moitié du chemin dans le noir à parcourir pour gagner la vallée paisible de l’autre côté.
Certaines histoires sont comme des montagnes…

La Nature tout comme l’Homme aime le concept de dualité, et il suffit de s’observer dans un miroir pour le constater. Une infinité de choses fonctionne par paire et s’opposent mais se complètent :
Le bien et le mal,
Le noir et le blanc,
Le jour et la nuit,
Le crépuscule et l’aurore,
La vie et la mort,
La haine et l’amour,
À chaque montée, sa descente,
À chaque escalade, sa chute,
À chaque Recto, son Verso…
Commenter  J’apprécie          00
Ses mots me bouleversent, ils sont si justes.
– Du coup, j’ai encore plus peur... ajouté-je à demi-mot.
– C’est pour ça qu’on a besoin de ses amis, ma belle ! Car tu vois, l’amitié, c’est comme du papier toilette... C’est pas toujours doux. C’est pas toujours rose. Mais c’est indispensable à la vie quand tu te chies dessus ! Laisse-moi être ta feuille de papier toilette triple épaisseur.
J’explose de rire face à l’incongruité de sa réponse. Je ne m’y attendais pas, mais ces mots sont vrais. Mes nerfs lâchent après tout ce marasme d’émotion et je n’arrive plus à m’arrêter. Sofia se joint à moi, et nous rions de concert.
Commenter  J’apprécie          00
"Le décès de Moïra a été un véritable électrochoc qui a remis ma vie et mon coeur en mouvement. Et voilà que dans la foulée, je rencontre un homme qui me rend dingue et je ressens des choses que je n'ai jamais éprouvées auparavant, grâce à ce coeur tout neuf mais fragile."
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Ana K. Anderson (153)Voir plus

Quiz Voir plus

Les patronymes et autres joyeusetés cachées dans le texte

On était assis autour d'un feu de bois de tilleul, en train de tailler une bavette avec Gastibelza l'homme à la carabine et sa mère la vieille Moghrabine d'Antequara. Cette dernière nous raconta l'histoire de l'orang outan échappé du zoo de Malaga en se reversant un verre de ce vin doux et liquoreux provenant des vignobles alentours de cette noble cité.

Campagne présidentielle de 2007
Campagne présidentielle de 1981
Campagne présidentielle de 2012
Campagne présidentielle de 2002

1 questions
116 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}