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4.26/5 (sur 125 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 7/05/1924
Mort(e) à : Truinas (Drôme) , le 19/04/2001
Biographie :

André du Bouchet est un poète français.

Il passe son enfance en France jusqu’à la débâcle de 1940 qui le jette sur les routes, avec le dictionnaire Bailly de grec sous le bras. Sa famille s’exile aux États-Unis où il passe son adolescence, et mène ses études à Amherst College et à Harvard, devenant même professeur.

André du Bouchet revient en France en août 1948, et écrit des textes critiques dans Les Temps modernes sur Char et Reverdy. Ses premiers écrits poétiques des années 1950 paraissent sous la forme de plaquettes qui seront plus tard refondues dans son opus majeur, Dans la chaleur vacante.

Sa poésie exigeante, réfractaire à tout embrigadement, s’inscrit dans le sillage de Stéphane Mallarmé et voisine avec celle de Pierre Reverdy ou René Char ; elle ouvre sur un paysage dans lequel erre l’homme, hiératique et pourtant central. Il est le cofondateur en 1967 avec Yves Bonnefoy et Jacques Dupin de la revue L’Éphémère, qui accueille des poètes comme Philippe Jaccottet ou Paul Celan.

Son amitié avec les artistes les plus prestigieux de son temps (Hélion, Giacommeti, Tal-Coat), le dialogue qu’il entretient avec leur travail, sont un « moteur » de son écriture.

Il signe aussi de nombreuses traductions comme celles de Friedrich Hölderlin, Ossip Mandelstam, Faulkner, Joyce (il traduit le premier Finnegans Wake) et Shakespeare.

Installé à Truinas dans la Drôme depuis de nombreuses années, André du Bouchet y décède le 19 avril 2001.


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Source : http://auteurs.arald.org et http://www.lariviereechappee.net
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André DU BOUCHET – La Pierre bleue (DOCUMENTAIRE, 1993) Un film réalisé en 1993 par Laurence Bazin.

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Citations et extraits (176) Voir plus Ajouter une citation
L'herbe lui fait venir l'encre aux lèvres
on y descend comme dans l'eau
on s'y allonge
coupant court à ces attraits.
L'heure échappe aux doigts. Elle m'a glissé entre les doigts
avec un très léger sifflement
( herbe aux odeurs vastes, aux fibres coupantes ).

il imprime à chaque mot
une caresse de coquelicot

Cahier Record, 9 juin 1949
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on se voit
comme ça : le coeur sur
la main, cette pe-
tite flamme, ce ha-
lo d'air, cette auréole de pure
parole dont on
est fait quand tout se
défait autour de sa
personne...
ne laissant qu'un ou
deux mots en quoi on se re-
connaît : une brève suivie d'un dièse
qui ne riment qu'en
silence dans le bruit que sa tête
répand à la vitesse de
l'éclair
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La poésie
c'est refuser la vie - partie par partie -
pour l'accepter toute entière -

25 mars 1954
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Poésie : gouverner la part immense de l'homme qui échappe à la raison.

29 juin 1951
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« dire que je suis debout, je
ne le peux pas, sans pouvoir tomber également : c'est la phrase. »
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le corps est un intervalle
du vide
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André du Bouchet
à un bruit des eaux dans l’abrupt,
a, plus haut encore, répondu le pas du tonnerre sans eau. mais l’eau même, tout d’un coup on s’avisera, immergé dans le bleu, qu’on ne l’a pas vue.
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Sol de la montagne

MÉTÉORE






L'absence qui me tient lieu de souffle recommence à
tomber sur les papiers comme de la neige. La nuit
apparaît. J'écris aussi loin que possible de moi.

p.38
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J'aime
la hauteur qu'en te parlant
j'ai prise
sans avoir

pied.
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Sur le pas
LOIN DU SOUFFLE

M'étant heurté, sans l'avoir reconnu, à l'air, je sais,
maintenant, descendre vers le jour.


Comme une voix, qui, sur ses lèvres même,
assécherait l'éclat.


Les tenailles de cette étendue,
perdue pour nous,
mais jusqu'ici.


J'accède à ce sol qui ne parvient pas à notre bouche, le
sol qui étreint la rosée.


Ce que je foule ne se déplace pas, l'étendue grandit.

p.104
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