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3.73/5 (sur 32 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Toulouse , le 11/07/1869
Mort(e) à : Antibes , le 06/09/1942
Biographie :

André de Latour, comte de Lorde est un écrivain et dramaturge français.

Fils d'un médecin, issu d'une famille d'aristocrates désargentés, il devient l'auteur emblématique des pièces de Grand Guignol du début du XXe siècle.

Après un stage au barreau et un autre au Ministère des Finances, il occupe un paisible poste de bibliothécaire, à la Bibliothèque de l'Arsenal, puis à la Bibliothèque Sainte-Geneviève.

Parallèlement, il mène une carrière d'auteur et publie 150 pièces de théâtre, dont quelques comédies et des adaptations de romans et nouvelles à la scène, mais pour l'essentiel presque toutes dévolues à la mise en scène de l'horreur.

Certaines de ses pièces furent écrites avec l'aide de collaborateurs, et notamment avec le psychologue Alfred Binet (1857-1911), qui le secondait lorsque le sujet de la pièce traitait de sujets médicaux comme l'hystérie ou l'aliénation.

Il signe aussi, presque toujours en collaboration avec Maurice Landay (1875-1931), quelques romans policiers, dont "L'Étrange amant du mal" (1923), "ténébreuse histoire de vengeance dans laquelle l'auteur évoque les divers procédés de l'hypnotisme".

Il est en outre l'auteur de nombreux contes extraordinaires, peuplés de criminels, de fous, de damnés, de spectres, d'où se dégage une véritable poésie de la peur et de l'épouvante.

Il a également signé les scénarios de plusieurs films de l'époque du cinéma muet.

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Source : Wikipedia
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Vidéo de

"Mon curé chez les riches" d'André de Lorde et Pierre Chaine.


Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
- Soyez tranquille, la route de Dieppe et toutes celles de France, je les connais mieux que personne.
J'ai assez roulé dessus du temps où je roulais carrosse.
Mon carrosse dans la circonstance, c'était une belle soixante chevaux.
L'auto me coûtait cher à cette époque ; maintenant c'est elle qui me nourrit.
C'est la vie ...
Il discourait ainsi avec une bonhomie de philosophe ou de pochard, tout en allumant une de ses lanternes éteintes.
C'était un homme d'une haute stature, un peu courbé.
Sa figure ravagée ne permettait pas de préciser son âge, mais ses yeux luisants et bordés de rouge indiquaient un alcoolique invétéré ...
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La vie est sacrée ; aucune considération, si légitime soit-elle, ne nous autorise à supprimer brutalement la pensée, les espoirs, les rêves d'un être pareil à nous, à détruire ce fragile trésor qu'est l'âme humaine ...
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Ronfler, en terme de théâtre, c'est trop vibrer, et trop vibrer, c'est rouler les "r", c'est dire "mysterre" pour "mystère", c'est encore marteler avec excès les syllabes, surtout les finales ; ainsi par exemple "solldat" pour "soldat".
C'est un défaut aussi insupportable, aussi irritant, si ce n'est plus, que le grasseyement.
Il se rencontre surtout chez les comédiens de province, les acteurs de mélodrame qui vibrent à outrance, croyant arriver à un effet plus grand.
Aussi dit-on, en argot de théâtre, qu'ils ronflent ou qu'ils font la roue ...
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Le Grand Guignol n’a rien du spectacle de marionnettes : c’est le théâtre de l’épouvante et du rire qui s’est élaboré et développé à Paris de 1897 à 1962.
Genre théâtral méconnu et disparu, le Grand Guignol met en scène les peurs de la Belle Époque et des Années Folles : la folie, la crainte de la contagion et du progrès.
Il exploite aussi les faits divers, vrais ou faux, sur fond de vengeance ou de méprise et dépeint d’une plume acerbe une nature humaine trop encline à la cupidité, au cynisme et à la cruauté.
Les pièces de son répertoire sont des mécaniques bien huilées où le visuel a une place prépondérante. «Le château de la mort lente» contient bon nombre de personnages truculents et traditionnels du théâtre : l’amoureux déçu, le voyou et la veuve richissime, dans un cadre des plus pittoresques. Mais rapidement, les frontières entre folie maladive et normalité s’abattent. Tandis que les masques tombent, le pire devient réel, pis encore, il est poussé à son paroxysme. Chacun se retrouve alors coincé dans sa propre part de folie sans jamais pouvoir faire marche arrière. Oscillant entre angoisse et rire, le Grand Guignol est un théâtre atypique qui ne peut laisser le spectateur indifférent.
(extrait du site internet du théâtre de la Couvée de Limoges - saison 2012/2013)
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Je crois que, jusqu'ici, on a mal jugé le caractère d'André de Lorde.
Dans un délicieux article qu'il a écrit sur son théâtre, l'illustre et regretté historien Albert Sorel commence par faire un portrait physique très piquant de notre auteur ; il le compare à un petit abbé aux manières douces, polies, élégantes, mais un abbé d'un genre spécial, à l'aspect trompeur, qui cacherait une sorte de mystificateur ...
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Sous ce titre, il faut entendre une sorte de petit cours théâtral, ou, pour remplacer par un terme plus modeste cette étiquette prétentieuse de cours théâtral, une causerie sur la comédie de salon ...
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La chambre d'un misérable hôtel, dans un quartier pauvre de New-York.
Il est huit heures du soir.
Un maigre feu de bois brûle dans la cheminée.
La fenêtre - au fond, dans un creux de la chambre - est fermée par des rideaux sombres, lamentables.
Un lit de fer, à gauche, est défait.
Au moment où le rideau se lève, Poë, assis à une petite table en bois, près du feu, écrit à la lueur d'une bougie vacillante.
Il a auprès de lui une bouteille et un verre.
Au dehors, un vent d'hiver fait rage ...
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Il n'est pas de pièce ni de genre de théâtre qui, par sa forme et par son fond, diffère de "Terre d'épouvante" autant que "Monsieur Codomat".
Là-bas une catastrophe terrifiante anéantissant une ville : des décors, des jeux de lumière, des clameurs et des cris.
Ici, un petit épisode de vie bourgeoise et moderne ; point d'action violente, pas de gestes tumultueux ; pas même de couleurs appuyées, non plutôt un pastel, ou mieux, un dessin au crayon gris, un croquis, un simple tracé de silhouette, mais exécuté à petits traits par une main si adroite, si experte, si sûre d'elle et guidée par un esprit si profond et si fin que tout un caractère y est révélé, comme mis à nu.
Et cela fait un type humain de plus définitivement fixé et enregistré par la littérature dramatique française.....
(extrait de "l’illustration Théâtrale" n° 70 parue le 09 novembre 1907)
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Un cabinet de travail - Intérieur sévère de médecin aliéniste. Grande fenêtre au fond, avec balcon. Porte à gauche, lorsqu'elle s'ouvre, on aperçoit un long corridor. Porte basse à droite. Près de cette dernière, une cheminée sur laquelle se trouvent quelques appareils électriques, des livres, une carafe, etc...
Bureau très en désordre.
Dans un coin de la chambre, une bibliothèque, chaises, fauteuils, etc...
Après-midi d'été, grand soleil.
Au lever du rideau, grand silence sur la scène. Puis on entend frapper à la porte de gauche. Nouveau silence. On refrappe. La porte de gauche s'ouvre ensuite lentement. Un homme passe la tête, regarde dans la chambre, pénètre, puis se tourne et parle à quelqu'un qui le suit....
(lever de rideau de "Le système du docteur Goudron et du professeur Plume")
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A moi ! à moi ! au secours ! ...
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