Citations de Appollo (83)
Nous dirons la vérité. La vérité sur votre dictature. Toute la vérité sur vos saloperies, vos conneries ; nous dénoncerons vos mensonges, vos nombreux crimes et assassinats.
Seuls les propriétaires, cette minorité de gros Blancs, surent tirer profit de la nouvelle situation.
Le gouvernement leur offrit des compensations financières pour la perte des esclaves et les affaires pouvaient prospérer.
- T'es une mauvaise flic, Eunice... d'abord parce que tu as essayé de tuer ton chef, ensuite parce que tu n'y es même pas parvenue....
Sur l'île Maurice voisine, l'esclavage a été aboli en 1833, et la traite négrière est officiellement interdite par la France depuis 1815. Pourtant, la traite illégale continue à Bourbon. On estime qu'elle amène dans l'île entre 10000 et 20000 esclaves entre 1830 et 1840.
Edmond, 12 ans en 1841, n'est encore qu'un jeune esclave à Sainte-Suzanne, mais un jour, il en est sûr, on le reconnaîtra comme le petit génie cafre, qui a su le premier au monde, trouver le procédé de la fécondation de la vanille.
Hé, Asoline, tu as entendu ça ?
Nous allons pouvoir voter !
Non, pas tous.
Les femmes n'ont pas le droit de vote.
Ah, oui c'est vrai. Quand je serai député, je ferai passer une loi qui changera ça.
Quand tu seras député...
Voyez-vous cela.
Edmond Vingt-Décembre, député de La Réunion, ça en jette, non ?
Tu sais, les mecs, ils sont plus cons que dangereux.
_ Pourquoi tu as besoin de moi, Grand-Patte ?
_ J'ai pas besoin de toi, couillon, j'ai besoin d'unn noir.
_ Tu vois le coq, là ? Il y a un combat au rond du camp Payet cet après-midi.
_ Je n'y connais rien en combat de coqs, tu sais ?
_ Je sais bien couillon, mais je suis blanc moi, il faut que j'arrive là-bas avec un noir, sinon on va croire que je suis un faux blanc.
UN OFFICIER DU MARION DUFRESNE : Et pourquoi vous avez choisi de partir aux Kerguelen ?
UN PASSAGER : Oh, j'ai vu un reportage à la télé, et je ne pars que pour des destinations originales. L'année dernière, j'ai fait le Bhoutan par exemple.
ÉVARISTE : Moi, c'est à cause d'une chanson de Dave.
Quand même, il y avait un truc un peu flippant à voir ces types dont le crâne commençait à se dégarnir se comporter comme n'importe quel ado de mon bahut. Est-ce qu'à partir de 18 ans, l'idée qu'on se fait de la fête ne bouge plus pour le restant de notre vie ? Boire pour se dézinguer la gueule, essayer de choper une fille pour la baiser, écouter du rock à fond comme si on allait tout foutre en l'air, on y croit aussi bien à 18 ans qu'à 40 ? Merde, ça me foutait plutôt la nausée. Je veux dire, une fête, c'est censé être un moment où on oublie un peu tout. Où on s'amuse sans arrière-pensée, en mettant de côté les problèmes de la vie de tous les jours. Et là, voir tous ces cons qui y croyaient, 30 ans après leurs premiers boutons, ça avait tendance à me foutre en rogne.
Merde ! D'une certaine manière, ces cons me piquaient mon avenir : ils avaient bloqué le compteur sur mon âge, et faisaient semblant de pas se rendre compte que pour eux, c'était fini. (p. 36)
Ô Destin !
Tu es une ombre bizarre.
Quand on veut te tuer, tu fuis.
Quand on te fuit, tu suis.
(p. 134)
Citation tirée de L’ÉTRANGE DESTIN DE WANGRIN, récit de Amadou Hampâté Bâ, publié en 1973 par l'Union générale d'éditions
- Mais Pauline, tu me rends dingue !
- Arrête, putain ! on dirait un clebs ! va dans les buissons, si t'es pas capable de te retenir !
...
OK, excuse-moi Angus...mais parfois, j'ai l'impression que tu es comme les autres, que tu ne penses qu'à ça...
[...] le passé est le passé, il ne revient pas...
Le dimanche tu pourras parfois te reposer.
Mais les prêtres blancs t’emmèneront à l’église où tu prieras leur Dieu.
Oublie les anciens dieux. Ils n’ont rien fait pour toi et ici, personne ne les connaît.
Le nouveau Dieu ne vaut pas mieux, mais il faudra faire semblant…
Carthage, c'est comme une femme très belle. Scipion veut la baiser, mais elle se refuse à lui. Alors il va la forcer, vous comprenez. Le siège d'une ville, c'est comme un viol. On va tout faire pour la pénétrer. Et quand ce sera fait, on partira, on l'abandonnera, détruite.
- Tu vois, Barjot, quand on était en 3e, je te trouvais lourd, en fait.
- Ah ouais ?
- [...] Mais cette année, je sais pas, je t'ai vu sous un autre jour.
- C'est-à-dire ?
- Ben, je trouve que t'as une super personnalité en fait. Tu es dans ton trip, t'en as rien à foutre de ce que pensent les autres. Je trouve ça plutôt cool.
- Ça veut dire qu'on va pouvoir baiser ensemble ?
- T'es con !
- Bah, j'essaie, hein ?
- Pourquoi vous êtes cons comme ça, les mecs, parfois ?
- Je sais pas pour les autres, mais moi ça me permet de ne pas me foutre en l'air.
- Hein, comment ça ?
- La vie c'est une saloperie, et il n'y a qu'un moyen de lutter contre cette pute, c'est d'être con.
(p. 48-49)
Et vous n'êtes pas grippé ?
Je n'ai pas le temps , docteur.
- Vous faites la gueule, commissaire?
- Me faites pas chier, Trois-Rivières.
- Vous pouvez m'appeler Marion.
- Me faites pas chier, Marion.
- vous avez des goyaviers à l'île Maurice Major ?
- Oui, bien sûr, pourquoi vous me demandez ça ?
- je viens d'en trouver un plein buisson ! Quand j'étais petit, avec mon frangin, on allait en cueillir à la bonne saison. Qu'est-ce qu'on pouvait en bouffer à nous deux ! Évidemment, on s'en foutait partout, ça rendait dingue ma mère...
- Écoutez, mon vieux, au lieu de vous bâfrer de goyaviers, si vous pouviez rester vigilant...
La fraternité, ce sont les soldats dans les tranchées, ce sont les hommes face à la maladie ou la mort...