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Critiques de Apprendre à philosopher (19)
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Apprendre à philosopher, tome 1 : Platon

♫De l'ombre ou de la lumière

Lequel des deux nous éclaire?

Je marche vers le soleil

Dans les couleurs de l'hiver

De l'ombre ou de la lumière

Depuis le temps que j'espère

Retrouver dans un sourire

Toutes les lois de l'univers



Que c'est beau de voir un artiste frustré devenir méchant

Alors qu'il est juste mauvais

C'est pas parce qu'il s'acharne

Que c'est bien

Le flatter pour être sympa ça ne mène à rien

Maintenant dis la vérité

La vérité, dis la vérité, la vérité



"Ce monde, je l'ai fait pour toi.",

Disait le père.

"Je sais, tu me l'as dit déjà.",

Disait l'enfant.

"J'en demandais pas tant.

Il est foutu

Et je n'ai plus

Qu'à le refaire

Un peu plus souriant

Pour tes petits enfants."♫

L'Ombre et la Lumière-Calogero + Grand Corps Malade- 2009 -

La Vérité - Lomepal - 2018 -

Dialogue - Maxime le Forestier - 1973 -

----------------♫--♪--♫--♪--♫--♪--♫---------------------



"Il fait noir dans cette caverne

que des ombres et une lanterne

une chimère dans la cervelle

une vision des étincelles

Mais d'où vient cette lumière

cette chaleur sur ma peau

Quelque chose est là derrière

Il me semble que c'est beau

Y a un homme qui se lève

et qui marche vers son rêve

ll s'en va il nous appelle

Il s'en va monte vers l'espoir

Il s'en va toucher le ciel

Il s'en va je veux Savoir..."²

Paradoxe éducatif

prendre conscience de son ignorance

changer la Société par le collectif

le monde apparent et sensible n'est qu'illusions

la Réalité ne peut se voir qu'a travers l'esprit

l'âme est l'homme même, le corps n'est qu'une prison

l'art ne relève pas de l'invention mais de la mimesis

La Cité Juste naîtra après 50 ans d'éducation

La volonté du Savoir primera sur l'avoir

le philosophe -roi synthèse de la Vertu et la Raison

Alors que les Dialogues nous en disent long, certains discours, les riches ne sont qu'une minautorité...

l'Oligarchie crée du ressentiment chez les défavorisés

la Tyrannie semble trop sanguinaire

mais la démocratie trop débonnaire

Qui gouverne n'est pas le meilleur mais le plus populaire

qui dissert ne ment

les aristos au gouvernement !

En Amour comme en politique

Savoir qui Platon nique ?



..............Qui ou Quoi CONFIE ne Ment ....................

Apprendre à philosopher, on ne me l'avait pas encore proposé....



² Largement inspiré du mythe de" la caverne" de Platon, mise en chanson par la québéquoise Claire Pelletier-1996-



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Epicure

Epicure ou la doctrine de la recherche du bonheur par la connaissance. Ce livre explique clairement et en détails la théorie d’Epicure pour enfin pouvoir faire la distinction entre la simple recherche de plaisir souvent assimilé à tort et la théorie philosophique .Pour ne plus confondre hédonisme et épicurisme.



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Kant

Un ouvrage paru dans la collection « apprendre à philosopher » des journaux du groupe « Le soir ».

Ouvrage très bien documenté, comme l’ensemble de la collection d’ailleurs, qui permet de découvrir la vie et l’œuvre du penseur allemand.

Divisé en quatre chapitres qui nous permette de voyager à l’époque des lumières et de justement mettre sous les projecteurs ce qu’est pout Kant la raison pure.

Le livre explique correctement la nuance entre rationalisme et empirisme. Mais très honnétement, j’ai eu du mal à suivre les explications du descriptif du noumène, l’idée maitresse de Kant. Mais je suis persuadé qu’il s’agit d’une notion philosophique particulièrement complexe a expliqué.

Néanmoins le livre est plaisant et instructif.

A recommander a toute les personnes curieuses et qui veulent découvrir la philosophie.

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Nietzsche

Le nihilisme à la portée de tous.



Une bonne synthèse de la pensée nietzschéenne, loin des ouvrages philosophiques assommants adressés qu'aux initiés avertis.

Des notions relativement complexes, comme "l'éternel retour", "la volonté de puissance" ou "le surhomme" deviennent d'un coup plus accessibles et donnent l'hardiesse suffisante à ceux qui souhaiteraient "s'attaquer" au Gai Savoir ou à Ainsi parlait Zarathoustra.

Vulgarisation réussie !
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Nietzsche

Il s’agit d’un très agréable ouvrage de vulgarisation sur la philosophie du penseur allemand.

C’est un mélange entre biographie et exposé de ces idées.

C’est assez clair (pour autant que la philosophie puisse l’être) et c’est illustré de nombreux schémas qui permettent d’encore mieux visualiser certaines idées.

Chouette livre édité par le journal belge « Le Soir » qui permet de comprendre un peu mieux la philosophie.

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Apprendre à philosopher, tome 1 : Platon

Dès l'introduction on nous place le philosophe précisément : élève de Socrate, et maître d'Aristote. Pour lui, le monde n'est qu'une copie imparfaite d'un monde parfait des Idées.... Grand philosophe sur des sujets comme l'amour platonique ou la Psyché... Des sujets qui, quoiqu'on en dise ne sont pas si démodé que cela, alors que le bouddhisme, qui se scandalise souvent de la sexualité débridée que veulent lui coller bon nombre de Hyppies démodés prônant l'amour libre, et oui, d'autant plus que le bouddhisme qui prône d'éviter les excès du sexe (comme la MTC d'ailleurs, qui elle aussi est à la mode) (voir l'abstinence pour la majorité des religieux!!) oui, on doit bien se le dire, Platon n'est pas démodé, surtout quand on lit le Banquet de Platon, où un libertin essaie de pervertir un banquet sérieux de philosophe histoire de draguer le plus pur des philosophes de l'assemblée... Je vous en recommande la lecture, car le Banquet de Platon est certainement une des œuvres philosophiques les plus distrayante par sa légèreté de ton. Bien plus sérieux, mais ne nécessitant aucune connaissance préalable ni en histoire ni en philosophie, tout est expliqué, ce premier volume de la série Apprendre à Philosopher est vraiment fait pour débuter... mais certainement pas pour ceux qui n'aime que lire des romans... il faut quand même avoir envie de s'intéresser au sujet... Comme dans tous les domaines d'ailleurs... On vous parlera de l'âme, de la politique, du fameux procès de Socrate, de la voie de la connaissance de l'ascension de l'amour vers le bien, de la Cité, de la raison, et de l'art... Bref, rien qu'avec ce volume, déjà quelques réponses possibles pour votre bac de philo....
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Apprendre à philosopher, tome 1 : Platon

Cet ouvrage synthétique permet en général une compréhension claire de la philosophie de Platon.



Pour tout ouvrage à visée didactique, il est important de souligner la composition du livre. Il s'ouvre sur une introduction, laquelle met en lumière l'actualité des concepts, notamment de justice, de connaissance et d'éthique. L'ouvrage est ensuite divisé en six chapitres. Je trouve cet ouvrage d'intérêt, car il met en lumière le contexte politico-historique de l'époque : une philosophie en effet, ne naît pas d'elle-même, c'est le cas de celle de Platon. L'identité de Platon, avec les incertitudes historiques sont esquissées.



Ensuite, un point sur la conception de Platon est éclairé, à l'égard de la démocratie, vue comme une décadence, l'injuste condamnation de Socrate tend à conforter cette position. Idées, Amour, Bien, Art, Cité Juste et de raison sont tour à tour mis sur la table et prennent des contours nets sous des définitions claires et concises. Dès lors, les concepts importants de la pensée de Platon sont expliqués. A noter que les conceptions propres à une époque, et notamment celles de l'Antiquité grecque font l'objet d'une explication ( le sumposion, la vertu grecque, l'excellence, les conceptions de cités et de politique). C'est important de le souligner, car ils peuvent tomber dans l'anachronisme. Les termes n'ont pas le même sens qu'à notre époque.

Une page de définitions est par ailleurs proposée à la fin du livre.



Apprendre à philosopher, est une collection digne d'intérêt, qui permet peut-être au lecteur de s'aventurer dans des livres jugés inacessibles. En tout cas, il éveille la curiosité et les questionnements. Ce qui en fait un bel ouvrage de " vulgarisation", qui appelle l'esprit sur le chemin de la philosophie.

Peut-être la philosophie est-elle comme l'être aimé qui impressionne en apparence, mais dont on découvre une profonde beauté, humble et digne d'être connue...
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Apprendre à philosopher, tome 1 : Platon

Un ouvrage intéressant permettant une première approche générale de l'oeuvre de Platon. Il met en lumière des points capitaux de sa philosophie, notamment le concept d'Idées platoniciennes pouvant sembler particulièrement distant pour un non-initié mais aussi l'esquisse de la Cité idéale, la subdivision de l'âme, etc ... Tout cela dans un style clair et pédagogue.

En somme une bonne porte d'entrée qui m'aura personnellement beaucoup aidé lors de mon arrivée à l'université.
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Nietzsche

Un livre de philo vendu au sein d'une série par un quotidien: bien sérieux tout cela?

Réponse : oui!



Une présentation accessible des grand concepts nietzschéens, sans verser dans la caricature des ultra-simplifications.

Des liens établis avec d'autres philosophes (inspirations, proximités... ou oppositions).

On y trouve également des liens avec la vie personnelle de Nietzche: sans prétendre expliquer l'essentiel de son oeuvre par ces influences, force est de reconnaître , et c'est ce qui est fait, qu'il ne saurait y avoir étanchéité complète (voir par exemple la mis en parallèle de la rupture avec Lou Andréas Salomé et "ainsi parlait Zarathoustra".

Enfin j'ai apprécié les quelques mises en avant de limites, voire critiques, utiles dans un tel ouvrage ... et qui détonne avec la plupart des monographies qui tourne un peu trop souvent à l'apologie.

Une bonne clef d'entrée à la volonté de puissance ,au surhomme, à la critique de la morale et de l'altruisme, au nihilisme!
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Saint-Thomas d'Aquin

Plus je lis se livre, et plus une image s'impose à moi pour me représenter Saint THomas d'Aquin : c'es Shon Connery... Vous rigolez, et pourtant c'est vrai... souvenez vous, ce moine qui était scientifique, qui enquétait dans un monastaire alors que beuacoup n'aprédiait pas ses péthodes, où justement un manuscrit grecque provoque toute une série de meurtre... Vraiment, rappelez vous le Roman de la Rose.... car oui... dans ce film (à défaut du livre, je ne l'ai pas lu) est vraiment le roman le plus proche... de l'image que l'on peut avoir de Saint Thomas d'Aquin...



Un moine parcourant l'europe, pauvre, mais instruit de science, qui a du s'opposer à sa famille pour devenir l'un des moines de son temps qui va mener une petite révolution : réconcilier la raison d'Aristote avec la foi du christianisme, en utilisant les sciences naturelles enseignés par un de ses maîtres et supérieurs, et sur saint Augustin.... et si vous lisez un peu sur Spinoza... vous remplacer le mot foi par éthique... et la vous vous dites, mais pourquoi ce n'est pas enseigné en science, même rapidement, surtout en biologie... pour rappeller que oui, quand on a affaire à l'étude du vivant, l'éthique est primordiale et nouri la rechercche scientifique... déjà qu'il est anormale que l'on soit ignorent de la lenteur du philosophe chinois, que ce soit pour les mutations de Lao Steu, ou bien l'ordre établi de la société chinoise de Confucius que l'on va retrouver dans le corps et la nature... oui pourquoi ce n'est pas enseigné en fac de médecine ou de biologie... ou pourquoi au moins n'incite -t-on pas à lire au moins un peu sur ces auteurs... POur le vivant, c'est bien plus utile que lire Descarte ou Kant... c'est nécessaire... In countournable... Donc oui, Saint THomas d'Aquin est le philosophe occidentale des naturalistes dont les biologistes sont les déscendants (on l'oublie trop en cette péiode de forte crise éccologique... pourquoi le COVID.... posez vous vraiment la question...). Un petit livre passionnant pour réconcillerr une foie qui mène à une connaissance de Dieu (donc pour Spinoza du vivant) imparfaite, et que l'on sait imparfaite... et si des gens vont vers le bouddhisme, c'est bien parce qu'on ne leur fait pas connaître ce précieux auteur.... c'est souvent ce qu'il a de commun avec le bouddhisme que les gens recherche... une philosophie ou peut importe ce qu'est réellement la vérité de Dieu... on essaie de s'en approcher autant que l'on peu malgré une frontière irréaliste, et c'est déjà pas mal...

L'être doit se parfaire dans ses connaissances sans cesse s'amméliorer pour se raprocher de Dieu, expérimenté Dieu exactement comme dans les centres bouddhismes on nous demande d'expéimenter les actes du bouddha... l'homme coonscient de ce qu'il est, proche de dieu, unifié de corps et d'âme... donc on se demande pourquoi tant de silence sur Saint THomas d'Aquin, car comme SPinoza, il touche à l'univerrsialité qui nous fait devenir meilleur... pa des voies retrouvés dans d'autres cultures... Donc si vous êtes proche de la nature... lisez ce livre... je vous le conseille....
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Spinoza

Dès les premières pages du livre, je ne peux qu'être séduite par le côté univerrsel de Spinoza, ce qui m'a tout de suite sécuite chez les philosophes asiatiques. Spinoza prône une méthode bien plus intelligente que celle de Décartes, et si proche de ce que prônent les asiatiques : l'indépendance de jugement par l'acquisition de trois domaines : la raison (dont il ne faut cependant pas abuser, ce qui m'a très jeune moi-même découragé de lire Décartes) , l'imagination et ce qui est le plus difficile à bbotenir (comme Spinoa à raison de le préciser!) : l'intuition. Ce n'est que comme cela que l'individu va se libérer d'une morale trop rigoriste... et l'on s'étonne que sans faire lire Spinoza, on ne prenne pas une heure ou deux en seconde (en plus d'une lecture du très divertissant banquet de Plaon... pour comparaison...) pour explique un peu les fondements de Spinoza... La philosophie nous apparraitrait moins dure en terminale... sutout avec deux ou trois mots sur Rousseau en première... et là on arriverait sans doute à combattre les notes catastrophiques en philo au bac, surtout si on allège le programme totalement ingérable en 30 heures dans l'année....



Ce que j'aime bien dans cette série de livre Apprendre à Philosopher, c'est que comme Luc Ferry, dans son Histoire de la Philosophie pour les nuls va à l'essentiel... Et si les éditions RBA d'habitude cherche à faire des publications très ddécoré, la la moderrnité et la simplicité est de mise sans doute pour nous faire nous concentrer sur la réflection plus que sur le vagabondage de l'Esprit lors de la lecture d'un roman, lecture plus intuitive... parfois sans réflection... Réflection qui viendra peut être plus tard ou pas du tout suivant le lecteur... La philosophie est une matière de réflextion... avant tout... Mais là Spinoza nous fait entre la créativité et l'intuition comme étant aussi important... comme le ferrait un philosophe chinois... et pourtant Juif d'origine en période troublé, nourrit par le puritanisme de son pays cela pourrait surprendre... mais les aprioris s'écroulent bien vite...



En fait Spinoza est né dans une situation très libérale... qui accepte les juifs... presque qu'autant que les puritains, mais ce libéralisme,va peut à peu se dégrader, surtout avec l'arrivée au pouvoir de Guillaume III d'orange, à la fin de la vie de Spinoa, après un diigeant éclairé. Donc déjà il y a un support favorable pour que Spinoza se démarque de son époque... Et en plus il sera, après des études juives mis à l'écart de la société juives car fréquentant des natualistes, qui voient en Dieu la natue elle même, un sacrilège pour bien des religions occidentales... mais qui ne choquerait pas d'autres parties du monde... ALors oui, si vous aimez Descartes, mais franchement... lisez un de ses détracteurs à peine plus jeune, Spinoza, sa modernité et son universalité vale vraiment qu'on y jette un coup d'oeil... Ce livre est sans doute au moment où j'écrit ses lignes encore chez votre marchand de journaux... Une méthode simple à compendre même si parsemer d'embûche... une conception de Dieu très naturaliste, uneacquisition de la liberté par une compréhensioon de l'éthique plus que par une morale rigide et apliquée sans réfléchir (et c'est certainement la partie la plus difficile mais c'est si formateur, et se la remplit à un point de paix et de joie intérieure!) et la politique qui ne sert que de partage et d'équilibre des pouvoir... Car oui, il faut mêttre les gens peut compétents à l'écart du pouvoir, pour gérer les difficultés difficultés perrsonnels du citoyens, et promouvoir la liberté d'expression parmis des gens formés à l'éthique (en perte de vitesse parce qu'on la confond avec une morale rigoiste basée sur le par coeur... et du coup un peu idiote...) DOnc malgré le context un peu puritan, on n'est pas étonné finalement, qu'un Spinoza qui a préféré l'éthique jusqu'à la pauvreté et la non réalisation d'une vie personnelle pour réalisé l'essentielle menant à sa réalisation personnelle parfaite, sans mariage ni enfant... Ce livre nous fait vraiment aimer Spinoa, et comprendre comment il a pu émergé... car il a eut de nombreuses inspiations (de l'Angletterre à l'Espagne et bien sûr au sein même des Pays Bas) pour faire émerrger sa pensée en lui... grâce à son ouvertue d'esprit... et une peu de raison qui ne prend pas trop le dessus... Même si vous n'êtes pas philosophe, il suffit d'être épris de liberté individuel pour aimez les commentaies sur l'oeuvre de Spinoza... un des philosophe les plus universelle du monde occidental....
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Hegel

C'est le deuxième volume que j'achète de la série Apprendre à Philosopher, aussi clair et synthétique que le livre de Luc Ferry sur l'histoire de la philosophie aux éditions pour les nuls... le premier volume achété était celui sur Platon, le premier de la série....

RBA pour une fois fait très simple dans sa présentation... page blanche, présentation très modene et épurée...

Et ce tome fait vraiment partie de ceux qui vous font aimer la Philosophie... Même si Hegel est un moderne... et qu'il faut lire un peu l'antiquité avant e s'y plonger....

Evidement comme pour Platon, il y a une présentation de la vie de Hegel et de son context histroique... contexte plein de chaos.... car nous sommes au lendemain de la Révolution Française et ses conséquences, finalement... il ne suffit pas de faire la révolution pour appliquer ce que dit Rousseau... constat amère qui va faire se battre les philosophes, les uns ventant le progrès les autes le rejetant... et la réflection d'Hegel est la conséquence de ces oppostions né du chaos post-révolutionnaire.... Nous sommes à l'époque des préromantiques... et des soufrances du Jeune Werter...

Et parmis les noms, ce détâche un certain Heder, que je ne connaissais pas et qui mérite pourtant que l'on parle plus de lui : il a étudié les différentes cutules et reconnait à chacune le droit à ses normes spécifiques et à sa gestion du progrès, il défend la tradition comme un bienfait accumulé au cours des siècles... et quand comme moi on étudie la Chine pourtant aujourd'hui tant citiqué... on a envie de lui crier... mais comme tu avais raison... s'opposant à Voltaire... il dit que l'histoire est importante dans cette quête du progrès...

Tout un autre débat portera pendant cette période, sur l'oppostion en tre le rationnalisme (basée sur les démonstations) et l'empirisme.... justement les secrets que nous révèlent l'histoire, les statistiques et la simple obserrvation de la nature... et l'on a malheureusement trop tendance à rejeté cette dernièe... qui est pourtant la première étape de la science avant toute démonstration... il faut savoir quoi démontrer.... et oui... et c'est d'abord l'empirisme... qui permet de savoir quoi démontrer... pour ne pas errer sans but et se perdre sans fin dans sa démonstration... dans l'espoir de ce dire un jour enfin EUREKA... et c'est comme cela que marche la Chine, et bien d'autres civilisation traditionelle qu'hélas on a eut le tord de pervertir en les désacralisant au nom de la démonstration... et donc ce volume parle de liberté et de science... et de problèmes entre les nations que l'on refuse toujours de régler... je vous laisse la surprise de découvrir la suite... mais avouer que ce préambule est déjà passionnant et au coeur de nos discordes et questionnements actuels.....
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Sénèque

Sénèque (vers 4 av. J.-C. — 65 apr. J.-C.) est l'un des principaux représentant du stoïcisme, cette école philosophique est née au 3e siècle avant J.C et c'est prolongé jusqu'au 2e ou 3e siècle apr. J.-C. sous l'influence de l'empereur Marc-Aurèle.



La devise des stoïciens est « Suis la nature », autrement dit les stoïciens nous conseillent de vivre en accord avec la nature ». La connaissance des lois de la nature est essentielle pour distinguer ce qui dépend de l'homme et ce qui survient quoi que l'on fasse. On représente métaphoriquement le stoïcisme par « une vache sous la pluie » qui accepte son sort sans se révolter, impassible. On donne aussi l'exemple d'un chien attaché à un chariot qui peut : soit se rebeller et chercher à aller dans le sens inverse de celui qu'on lui propose, soit accepter sans se révolter de suivre le chariot. Dans le premier cas, il souffrira en permanence d'être tiré, dans le deuxième cas, s'il accepte son sort, il pourra vivre sa vie. Certains ont critiqué cette école en la qualifiant de philosophie de la soumission ou de l'esclavage. le bouddhisme et le spinozisme posent des problèmes analogues. Mais on ne peut réduire l'enseignement de Sénèque à ces seules préconisations.



Sénèque n'est pas un philosophe à système comme Aristote ou Platon, il veut transmettre un art de vivre, un modèle de sagesse qui consiste à connaître la nature et à vivre en harmonie avec elle, c'est-à-dire à appréhender la vie et la destinée en s'appuyant sur la connaissance de l'Univers. de cette approche découlent les valeurs éthiques développées par le philosophe, comme l'égalité entre les êtres humains et le respect de toute personne humaine, quel que soit son statut social. Les premiers chrétiens trouvèrent chez Sénèque des principes que leur religion nouvelle pouvait adopter sans contradiction.



Sénèque considère que l'être humain se consume dans une insatisfaction chronique qui l'empêche d'être heureux. Il situe l'origine de cette frustration dans le désir d'accumulation des biens et de richesses, la recherche du plaisir, la douleur causée par la perte d'un être cher, ainsi que dans la non-acceptation des préceptes de la nature et du destin.



De mon point de vue Sénèque se présente comme un philosophe humaniste, en avance sur son temps sur le plan de la morale. Il cherche à améliorer la condition des classes sociales les plus défavorisées, comme les esclaves et les gladiateurs. Il critique l'amour de l'argent, du pouvoir et du luxe. Sur ce thème il semble toutefois qu'il n'a pas été d'une rigueur parfaite et beaucoup de commentateurs lui ont reproché de ne pas avoir suivi ses propres enseignements. Russel dans son ouvrage sur la philosophie occidentale ne manque pas de faire remarquer que Sénèque était très proche du pouvoir (d'abord précepteur puis conseiller de Néron) et avait accumulé une fortune considérable ce qui est contradictoire de la part d'un philosophe qui prône l'austérité.



Sa doctrine est bien connue, car il est l'un des rares auteurs latins pour lequel la plupart de ses oeuvres ont été conservées intégralement. Il est aussi l'auteur de plusieurs tragédies.



Selon la pensée stoïcienne, le sage, à la différence de l'individu commun, devait accepter sans se révolter la maladie ou le malheur puisque tous les évènements externes — inscrits dans l'ordre naturel des choses et donc, non liés à l'action humaine — devaient être considérés avec indifférence (Page 32). Quiconque accepte de reconnaître que l'homme n'est qu'un grain de sable dans L Univers, jouit des bienfaits de la sérénité et reste impassible face à l'effusion des passions et les plaisirs matériels (Page 37). Pour Sénèque, l'un des principaux objectifs de la vie doit être d'apprendre à mourir, car c'est la façon de se libérer d'une angoisse inutile et paralysante (Page 59).



J'ai été particulièrement séduit par la clarté du texte qui propose à la fois des éléments biographiques et de contextes historiques pour présenter les idées du philosophe. On retrouve chez Sénèque des principes chrétiens, bouddhistes et une vision de l'humanité qui est reprise naguère et aujourd'hui par de grands humanistes (Gandhi, Pierre Rabhi, Mathieu Ricard). Les relations qui unissent les Hommes doivent être fondées sur des valeurs telles que la solidarité, la clémence, l'affabilité, la justice ou l'amour du prochain. Les liens les plus forts qui unissent ce que Sénèque nomme la « société humaine » sont les bienfaits, c'est-à-dire l'entraide (Page 74). Sénèque considère également nécessaire de ressentir envers les autres ce que nous appelons aujourd'hui de l'empathie (voir Mathieu Ricard « plaidoyer pour l'altruisme »). Il désapprouve le comportement de ceux qui dépensent sans compter pour acheter d'inutiles objets de grande valeur ou des mets raffinés et de ceux qui dominés par la cupidité, désirent toujours plus d'argent (Page 89). À l'égard des femmes Sénèque était opposé aux tendances de son époque et faisait l'éloge de la femme, même s'il se montrait parfois un peu misogyne sous l'influence de ses contemporains. S'il est une constante dans l'histoire et jusqu'à une époque très récente (même parmi les plus grands esprits), c'est bien la misogynie et le maintien de la femme dans un rôle mineur.



Les règles de vie proposées par Sénèque ne sont pas toujours faciles à mettre en pratique et il est difficile d'admettre avec lui que les dieux mettent à l'épreuve les gens qu'ils aiment le plus, leur offrant l'occasion dans l'adversité de prouver leur vertu. Il y a tant d'injustice et d'évènements dramatiques qui arrivent sur terre et qui représentent des épreuves tellement insurmontables qu'on ne peut imaginer qu'un dieu bienveillant en soi à l'origine.



Concernant l'immortalité de l'âme, Sénèque émet des doutes. le philosophe déclare, dans certains de ses écrits, qu'après la mort l'âme est libérée du corps pour s'unir au dieu, c'est-à-dire à l'ordre rationnel de l'Univers. L'âme n'aurait donc pas de survie individuelle.



Le rôle politique de Sénèque auprès de Néron est plutôt positif, mais il y a une ombre au tableau, il fut sans doute mêlé à des assassinats politiques pour raison d'État. Au minimum il semble qu'il ait couvert Néron qui était à l'initiative de ces assassinats (notamment le meurtre de la propre mère de Néron qui complotait contre lui).



Malgré les liens qui l'unissaient à Sénèque, Néron obligea celui-ci à se suicider, car il le soupçonnait d'avoir pris part à la conjuration instituée par le sénateur Pison.



Un dernier conseil des stoïciens :

« Ne cherche pas à ce qui arrive arrive comme tu le veux, mais veuille que ce qui arrive arrive comme il arrive, et tu seras heureux. » Ce principe à conduit Sénèque à accepter sa mort.



Il y aurait encore beaucoup à dire sur Sénèque et le stoïcisme, j'envisage comme suite à cette introduction de lire le manuel d'Epictète, les « pensées pour moi-même » de Marc Aurèle et bien sûr les « Lettres à Lucilius » de Sénèque dans la collection Bouquins Robert Laffont.



Encore une fois je confirme l'excellente qualité des petits volumes de la collection RBA « Apprendre à philosopher » et je suis conforté dans l'idée que l'étude des philosophes de l'antiquité peut conduire plus sûrement à une vie équilibrée et sage que l'étude des philosophes modernes qui ont perdu de vue que la philosophie doit proposer des règles de vie plutôt que de se couper les cheveux en quatre en dissertant sur des concepts abstraits.



– « Sénèque », Jaime Moreno, Collection RBA « apprendre à philosopher », 159 pages.

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Kierkegaard

Kierkegaard... voilà une énigme... Si on cmpend asse l'universalité e Spinoza... Sur Kierkegaard il ne faut pas avoir peur des questions qui nous poussent dans des impasses....

S'opposant au système, surtout à la religion chrétienne... en tout cas la religion chrétienne mécanique qui ne forme pas de vrais chrétiens mais des robots qui entrent dans le moule d'un système sans se poser la vrai question de Kierkegaard, suis je un vrai chrétien? En terme d'individu qui suis je, que sais je? qu'est ce que j'apporte à la société... Kierkegaard nous impose à nous intérroger sur nous même et c'est une voie semée d'embuche que l'on n'a pas envi forcément de prendre... la voi de SPinoza semble plus douce : dans l'action avant tout on ne s'interroge que pour l'éthique...



Mais quand naissent des Kierkegaard, c'est que le système est trop rigide, surtout face aux exclus... le système est fixé dans sa rigidité, il n'arive pas à voir ses propres irrégularité... comme c'est actuel au vu du nombre de chômeurs et d'handicapés que l'on fabrique même parmis les universitaires à coup d'antidépresseurs et d'aides sociales pour les mouler de force dans un individu parfait, homogène.... mais pas bon à grand chose...

Et cela me rappel à un maître bouddhiste, dont on n'a pas donné le nom, on ne site en général que les plus grands; qui imposait des lois contraires pour faire éclater cette rigidité où tout était fait mécaniquement : on ferme son vètement dans l'autre sens, le maître provoque le discipliple jusqu'à la colère... on brise toutes les règles pour d'avantage de souplesse... A-t-il vraiment exister? Dans le fond ce n'est pas important... ce n'est peut être qu'une paabole ou peut être pas... c'est sans importance... Alors Kierkegaard ironise sur le systhème... tel un Soocrate qu l'a payé de sa vie... et oui, la raison de la rupture de sa promesse de mariage est peut être là... le sacrrifice pour briserr un système qui trop rigide n'évolue plus se fige et cré des exclus au lieu de libéré l'individus; lui rendre son individualité ne serait-ce que par le travail, et sur son chemin tracé en tant que médtant, peut importe la religion, son chemin en tant qu'être compassionnel, qui peut être tout sauf mécanique... Kierkegaard nous dit entre l'hédoniste qui profite de la vie et le saint qui donne où en es tu???? Et oui, c'est une dure questioon que chaque individus pourra se poser à lui même mais qu'on ne peut imposerr... c'est à chaque de décider d'y répondre ou non... et Kierkegaard a choisi d'y répondre... jusqu'à visiblement refuserr totue vie matrimoniale avec la femme qu'il aime... Et oui... qui'il est dur de comprendre les saints et les plus grands phylosophes... là c'est difficile de savoir si la déformation accidentel de son corps, faisant de lui un être diforme a été pris pour un signe du destin... lui qui n'avait pas a attenre les lendemains qui chantent, son père visiblement y avait pourvu.... et peut être que oui sa diformité a été un signe pour lui de faire le sacrifice ultime de Socate... aller savooir... toujours est-il que ce philosophe n'est pas pour tous... il est pour ceux qui veulent aller jusqu'au bout du chemin de la sainteté et du message d'écrivain jusqu'à l'ouublie de toute vie terestre, même si cela fait souffrir l'être cher... Donc un philosophe très interressant, sauf si vous voulez une réponse clair.... clair la réponse, c'est l'autoquestioonnement, où en suis je de mon chemin, et que vais je faire de ma vie... Vaste prrogramme à réactualisé tout les jours en focntion des circonstances... et malgré la présentation difficile particulèrement de ce philosophe, la série Apprendre à philosopher, nous fait comprenre l'essentiel, ou du moins un peu... Car à la vérité, à la fin dde notre vie... on le sait nous sommes seul face à nous même et facce à la réalité ultime.... que certains appellent DIeu....
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Apprendre à philosopher avec Nietzsche

L'objectif manifeste de l'auteur est de faire œuvre de pédagogie, non pour asséner un savoir encyclopédique, mais pour tenter réellement de faire comprendre les principales notions de la pensée de Nietzsche, que l'on y adhère ou pas, et lever les malentendus. Une notion phare par chapitre, illustrée d'un texte commenté, et un lexique à l'appui. La méthode est efficace et l'exposé aussi simple qu'il est possible, il s'agit quand même de Nietzsche. Une initiation que je recommande chaleureusement aux béotiens comme moi, même si j'ai un peu trainé à la terminer.
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Russel

Ce livre fait partie de la collection « Apprendre à philosopher » des éditions RBA. Une série de 60 volumes imprimés en Espagne et rédigés par un collectif d'universitaires espagnols. J'ai la chance de posséder la collection complète acquise à raison d'un volume par semaine pendant plus d'un an. Les philosophes étudiés vont de Parménide à Derrida en passant par Descartes, Montaigne, Nietzche et Sartre pour ne citer que les plus connus. Chaque volume commence par une introduction introduisant les principales notions abordées par le philosophe concerné suivi de quatre ou cinq chapitres développant les idées principales de son oeuvre sans négliger des éléments biographiques. Une courte chronologie, un lexique et une bibliographie complètent l'ouvrage résolument didactique.



J'ai lu les premières pages de chacun de ses ouvrages et j'ai choisi celui consacré à Bertrand Russell (mathématicien et philosophe Britannique 1872-1970) pour commencer une lecture exhaustive. Je suis ravi de cette lecture qui m'a permis de découvrir un philosophe libertaire et pacifiste dont les engagements politiques on fait de lui l'un des plus remarquables représentants de la tradition humaniste.



Ce qui m'a d'abord attiré vers Bertrand Russell c'est son intérêt pour l'étude du langage et ses liens avec Wittgenstein, tous deux ont voulu créer un langage idéal pour l'analyse philosophique, débarrassé des ambiguïtés du langage ordinaire, qui donne lieu à des problèmes logiques. Sans connaître ni comprendre ses théories à ce propos j'ai eu l'intuition que ses travaux pouvaient m'intéresser. Après la lecture de cet ouvrage, je ne suis pas déçu et j'ai envie d'en savoir plus. Je viens de commander son « Histoire de la philosophie occidentale » en deux volumes.



Russell est mathématicien de formation et s'est d'abord intéressé aux problèmes de logique avant d'aborder tout un ensemble de questions philosophiques portant sur une large thématique (l'éducation, l'État, l'économie, la religion, le bonheur). Il n'a pas bâti de grandes théories complexes et stériles, il s'est intéressé à des problèmes de société auquel tout le monde est confronté un jour ou l'autre, et c'est ce qui fait l'intérêt de son oeuvre.



Sur le plan politique, Russell serait vu par beaucoup comme un socialiste avec une profonde sympathie à l'égard de la classe ouvrière. Il préconise très tôt la création d'une organisation internationale qui obligerait à faire respecter les règles internationales quitte à recourir à la force. Il n'est ni religieux, ni nationaliste et soutient que ces deux attitudes lorsqu'elles sont réunies, ne sont que le symptôme d'un primitivisme sauvage et cruel (page 68).



En 1915 il consacre la quasi-totalité de son temps à la lutte contre la guerre. Il critique l'État qui est une institution dont la finalité est le pouvoir ; telle est l'origine du problème. De fait le pouvoir étatique se présente comme une force capable de contraindre les citoyens à ce qu'ils ne souhaitent pas. Russell fustige le patriotisme. le patriote, dit-il, ne tient pas en considération le mal dont peuvent souffrir ceux qui n'appartiennent pas à sa patrie. (page 73) Pour lui, l'État doit avoir pour but de substituer la loi à la force.



Ses idées sur le plan économique sont limpides. Il propose quatre critères permettant de juger un système économique :

a) le maximum de production

b) Une répartition juste

c) Une existence tolérable pour les producteurs

d) La recherche du bonheur



D'après lui, le capitalisme favorise uniquement le premier ; le socialisme les deux suivants. Or, Russell soutient que le critère le plus important est le dernier et que ni le capitalisme ni le socialisme ne mettent l'accent dessus.



Son analyse sur la surconsommation qui conduit à rendre les gens malheureux est particulièrement pertinente (page 74).



Son activité pour la paix et contre le service militaire obligatoire lui valent 6 mois de prison ferme (il sera condamné deux fois à cette peine de prison).



Russell a aussi réfléchi aux problèmes de l'éducation en recommandant que l'autorité nécessaire des enseignants soit accompagnée d'une grande révérence à l'égard des éduqués. Il est reconnu comme un grand intellectuel activiste, mais il est fortement critiqué par certain notamment concernant ses opinions en matière de sexualité et de morale en avance sur son temps comme beaucoup de ses idées.



Dans son essai « La conquête du bonheur » (1930), russell identifie les causes du malheur qui sont toutes liées à une préoccupation excessive pour des problèmes superficiels propres à ceux qui jouissent d'une vie confortable.

– Le mal Byronien (c'est être désabusé)

– L'esprit de compétition

– L'envie

– La peur de l'ennui et son corollaire la recherche de l'agitation (du divertissement dirait Pascal)

– La manie de la persécution

– Le sentiment de culpabilité.



Chacune de ces causes est développée dans l'ouvrage et Russell propose ses solutions. En particulier il estime que le choix d'un métier qui nous correspond est un facteur essentiel d'épanouissement et de bonheur.



En 1950, il reçoit le prix Nobel de littérature en reconnaissance de ses écrits par lesquels il s'est fait le champion des idéaux humanistes et de la liberté de penser. Sa dernière bataille sera contre la guerre nucléaire au côté d'Albert Einstein. Il se battra également contre la guerre au Vietnam et protestera contre l'exclusion de Soljenitsyne de l'Union des écrivains soviétiques en raison de ses critiques à l'égard du régime communiste.



En 1970 il condamne l'État Israélien pour ses bombardements contre l'Égypte et meurt des suites d'une grippe le 2 février 1970 à près de 98 ans !





Je cite la conclusion de ce petit ouvrage qui présente une synthèse claire de la pensée de Bertrand Russell :



« Il a lutté jusqu'au bout pour laisser le monde dans un meilleur état qu'il ne l'a trouvé. Si le monde d'aujourd'hui est réellement meilleur, on le doit en grande partie à sa pensée et à son action. »



Pour ce qui me concerne je pense avoir trouvé là un maître à penser d'une envergure exceptionnelle et dont la longévité a permis de produire une oeuvre considérable et diversifiée qui contribuera à étancher pour les années à venir ma soif de comprendre ce monde.





Voici quelques citations de russell que j'apprécie particulièrement :



« Le problème fondamental dans le monde moderne, c'est que les idiots sont sûrs de tout et que les intelligents sont emplis de doutes ».



« J'ai un credo très simple : je crois que la vie, la joie et la beauté valent mieux que la mort et la poussière ».



– « Russell, seule la logique permet de bien penser », Francisco Manuel Sauri Mercader, collection « Apprendre à philosopher », RBA (2016) 157 pages.
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Apprendre à philosopher avec Nietzsche

C'est une très bonne collection.

Un thème par chapitre, avec des extraits expliqués.

C'est pas une mauvaise idée de se faire expliquer Nietzsche...

Il est question de morale, de surhomme, de volonté de puissance et d'éternel retour (comme moi sur ce site).
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Rousseau

Nous sommes au siècle des Lumières dominé par l'idée selon laquelle le progrès et la raison doivent contribuer au bonheur des hommes. Dans tous les salons où se retrouvent les intellectuels de l'époque, on reprend peu ou prou ce credo, en se donnant des allures de prophètes. C'est alors qu'en 1750 l'académie de Dijon met au concours le sujet suivant : « Si le rétablissement des sciences et des arts a contribué à épurer les moeurs ».



Un candidat de 38 ans, fils d'horloger et vaguement copiste de musique se porte candidat. Il crée la surprise en présentant un texte iconoclaste à contre-courant de l'opinion admise. Il porte le débat sur l'opposition entre sciences et vertu, « les sciences et les arts ont corrompu les hommes » dit-il. cet inconnu se nomme Jean-Jacques Rousseau, son texte est couronné par l'académie, il va devenir l'un des plus célèbres penseurs de son temps.



Rousseau appartient au groupe des philosophes des lumières dans la mesure où il a collaboré à l'Encyclopédie de Diderot en y exprimant des idées révolutionnaires, mais il était aussi à contre-courant de la confiance de son époque dans le progrès. Il s'est en particulier opposé à Voltaire et a fini par se brouiller avec Diderot.



Encore une fois ce volume de la collection RBA m'a apporté toutes les informations que je souhaitais pour initier une approche ultérieure plus approfondie du sujet. Dans un volume restreint, tout est dit, la chronologie, les principales idées, les éléments biographiques, l'analyse des principales oeuvres et le tout accompagné d'un glossaire apportant la définition des termes clés utilisés dans le texte. Lecture toujours aussi agréable d'un texte bien documenté. La synthèse de ce volume est facile à faire ce qui prouve que le texte est cohérent et bien structuré.



Parmi les principales idées, j'ai retenu : « Rousseau s'oppose au concept de progrès accepté par les philosophes des lumières, et formule une critique acerbe des sciences et des arts, dans lesquels il voit les moteurs de la décadence humaine » (Page 9).



« Les positions de Rousseau font de lui un penseur à part dans la philosophie du XVIIIe siècle, à la fois représentant du mouvement des lumières et critique déterminé de certains de ses principaux concepts » (Page 9).



Rousseau est né à Genève en 1712, son père est horloger, sa mère meurt des suites de l'accouchement. Il reçoit une bonne éducation jusqu'à l'âge de 10 ans. En 1722 son père doit quitter Genève suite à un litige avec un homme fortuné. Jean-Jacques est ballotté d'un endroit à l'autre, d'abord confié à son oncle puis à un pasteur. Il découvre la campagne et la nature, un milieu dans lequel il s'épanouit. Quelques années plus tard, il entre comme apprenti chez un graveur. À 16 ans il part seul, il est recueilli par un curé de village qui le recommande à sa future protectrice Mme de Warrens (1699-1762). Pour gagner sa vie il commence à enseigner la musique. En 1742 il s'éloigna de Mme de Warrens et partit à Paris avec 15 louis en poche. Il y rencontre Diderot et est engagé comme précepteur du fils de Madame Louise Dupin qui tient un salon littéraire. Il se lie avec Thérèse Levasseur une modeste couturière avec laquelle il aura 5 enfants tous placés à l'hospice des enfants trouvés (faute d'argent pour les élever dira-t-il pour se justifier.



Il travaille à des articles de l'Encyclopédie pour son ami Diderot. C'est sa participation au concours de l'académie de Dijon qui lui permettra de se faire connaître. Après cette publication qui eut un retentissement considérable, il fut la cible de nombreuses critiques de la part de certains encyclopédistes convaincus que le progrès des sciences et techniques affermissait le bonheur.



Pour mettre sa vie en conformité avec ses idées Rousseau recherche d'abord l'indépendance financière et devient copiste de musique. Pour ne pas être lié à des obligations serviles, il refuse l'année de pension offerte par le roi. Peu après il quitte son poste auprès du receveur des impôts Dupin, puis il s'éloigne de Paris pour s'installer à l'Ermitage, une humble maison de la vallée de Montmorency, que lui prêtait son amie Madame d'Epinay.



Pour Rousseau c'est le progrès matériel et la propriété qui sont les facteurs de l'inégalité parmi les hommes. En somme, le progrès matériel n'est pas synonyme de progrès moral. C'est un philosophe dont le mode de vie et la pensée rejoignent celle des philosophes antiques comme Platon ou Sénèque. Il vit simplement, proche de la nature, et ne cherche pas à bâtir un système, mais propose des règles de vie pour améliorer le sort de l'homme. Il est opposé à Hobbes qui assure que l'homme, dans l'état de nature, est mauvais et égoïste. Rousseau rejette cette vision.



En matière d'éducation il préconise une formation en contact avec la nature, qui privilégie l'expression des sentiments sur les savoirs théoriques. le fait d'avoir abandonné ses propres enfants lui fut beaucoup reproché surtout lorsqu'il a publié son traité de l'éducation « l'Émile ». Il en était conscient et avait des remords. Il a tenté de justifier son attitude en prétendant que justement c'est en méditant sur sa faute qu'il a écrit son traité de l'éducation. Dans son livre Rousseau fait des recommandations en avance sur son temps. Pour les enfants très jeunes, il propose de supprimer la mode de l'emmaillotage qui empêche l'enfant de se mouvoir. Il faut lui laisser le plus possible la liberté de son corps et le placer au sein de la nature. Il préconise l'allaitement par la mère et non par une nourrice. Pour lui, le rôle de l'éducation n'est pas de préparer les hommes à une profession, mais à leur enseigner à vivre. Il propose une pédagogie active, participative, loin du savoir abstrait et basé sur l'observation de la nature. L'élève doit être conduit à connaître les choses par lui-même. L'objectif est de guider le jeune homme, à travers sa propre expérience.



En matière de religion Rousseau est contre les cultes officiels auxquels il reproche l'abondance d'éléments fantaisistes dans leurs croyances [les miracles par exemple]. Il propose une « religion naturelle » dépourvue de dogmes et purement spirituelle.



Quant à l'éducation des femmes, Rousseau n'est pas très innovant. Selon lui la femme doit recevoir une éducation en lien avec ses futurs devoirs d'épouse et de mère. de ce point de vue il reste parfaitement en phase avec la société patriarcale de son époque. Toutefois, il affirme que la sujétion de l'épouse à son mari ne doit en aucun cas être imposée, mais le résultat d'un libre consentement.



Le but de Rousseau est de former un sujet doté d'un jugement indépendant, capable d'accepter la nécessité des choses, mais pas l'arbitraire des hommes. Ce discours subversif lui vaudra des reproches de la part des autorités politiques et religieuses. Ainsi plusieurs de ses livres furent interdits, ce qui probablement renforça son sentiment d'être une victime poursuivie injustement. Mais ce n'était pas qu'une impression puisque le clergé réclamait réellement son emprisonnement, pour échapper à ces menaces il quitte la France et se réfugie en Suisse. Commence alors une vie d'errance entre de nombreux refuges d'ou il était régulièrement expulsé. Finalement il retourne en France où il vécut jusqu'à sa mort.



Un moment sous la protection du philosophe David Hume, son délire de la persécution provoque la rupture et Hume confiera ses impressions à propos de Rousseau dans une lettre à un ami : « Il est complètement fou ».



Rousseau consacrera les dernières années de vie à constituer des herbiers et à rédiger son dernier livre « Rêveries du promeneur solitaire » dans sa résidence d'Hermenonville prêtée par le marquis de Girardin.



Il meurt d'une attaque d'apoplexie le 2 juillet 1778 à l'âge de 66 ans.



Rousseau est un philosophe dont la pensée est toujours étudiée aujourd'hui. Il est souvent cité dans les discours politiques (c'est ce que j'ai encore constaté en regardant un débat sur la chaine de l'assemblée nationale il y a deux jours).



- « Rousseau, l'Homme est bon par nature. C'est la société que le corrompt », Jean-Jacques Rousseau, collection RBA « Apprendre à philosopher », Luis Arenas [2020], 152 pages.
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Les taoïstes

Etude assez complète et agréable à lire. L'essentiel y est. Je déplore le manque d'une bibliographie référencée. Néanmoins, livre à conseiller globalement.
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