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3.79/5 (sur 638 notes)

Nationalité : Grèce
Né(e) à : Cydathénéon , le 445 av JC
Mort(e) le : 375 av JC
Biographie :



Aristophane est un poète comique grec qui a composé une quarantaine de pièces satiriques directement inspirées de la réalité historique et sociale de son époque. Antimilitariste, il critique la politique, les institutions, la justice, les moeurs, dans un style qui s'adresse à un public populaire. Il se moque de Socrate, d'Euripide, et même des récits mythologiques.
Onze de ses pièces nous sont connues, satires sociales ou pamphlets politiques d'une verve incontestable.


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ARISTOPHANE – Peut-on rire de tout ? (France Culture, Nouveaux Chemins, 2013) Émission de radio « Nouveaux Chemins » diffusée le 19 mars 2013, sur France Culture dans le cadre d’une semaine intitulée « Éloge de la parodie ». Adèle an Reeth recevait Ghislaine Jay-Robert, maître de conférence en langue et littérature grecques à l’Université de Perpignan.


Citations et extraits (139) Voir plus Ajouter une citation
 Aristophane
Former les hommes, ce n'est pas remplir un vase, c'est allumer un feu.

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 Aristophane
Ah les généraux ! Ils sont légions mais ne valent pas grand chose.
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TRYGÉE : Ça ne sert à rien, mes amis, d'avoir des dents blanches, si l'on n'a rien à se mettre dessous.
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TRYGÉE : Tiens, voilà quelqu'un qui s'amène avec une couronne de lauriers sur la tête.
LE SERVITEUR : Qui ça peut-il être ?
TRYGÉE : Il a une tête de charlatan.
LE SERVITEUR : Un devin peut-être ?

(LA PAIX.)
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TRYGÉE : Toutes les villes, débarrassées de leurs misères, offriront partout des victimes à Hermès-de-Bon-Secours. Et je ne parle pas d'une quantité d'autres bénéfices. D'abord, je te fais cadeau de cette coupe à libations.
HERMÈS : Ah ! je me suis toujours laissé attendrir par les objets en or.

LA PAIX.
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TRYGÉE (monté sur un bousier géant) : Vous pour qui je me donne tout ce mal, retenez-vous de péter et de faire caca d'ici trois jours. Car si cet animal reniflait vos déjections dans l'atmosphère, il me jetterait par-dessus bord pour aller y trouver sa pâture. Allons, hue, Pégase ; en avant gaiement ; secoue joyeusement les oreilles, et fais bringuebaler avec un cliquetis les gourmettes de tes freins dorés. Que fais-tu, que fais-tu donc ? Qu'as-tu à incliner les naseaux du côté des latrines ? Quitte la terre dans un essor audacieux, déploie ton aile rapide, et dirige-toi tout droit vers le palais de Zeus en détournant le nez des étrons et de toutes nourritures terrestres. Hé, l'homme, que fais-tu donc ? Oui, toi qui es en train de chier contre le mur du bordel ? Tu veux ma mort, tu veux donc ma mort ? Veux-tu bien l'enfouir, ton ordure, et la recouvrir d'un gros tas de terre, et semer dessus du serpolet, et l'arroser de parfum ? Si je me casse la figure en tombant d'ici, les citoyens de Chios devront pour ma mort payer une indemnité d'au moins cinq talents, et cela sera la faute de ton derrière.
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Lysistrata ,
je ne prendrai pas une pose de lionne sur une râpe à fromage .
( comprendre : je ne serais pas séductrice et tentatrice ) .
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LE SERVITEUR : Sacrée charogne ! Nourrir un chien pareil !
BDÉLYCLÉON : Qu'y a-t-il, s'il te plaît ?
LE SERVITEUR : Voilà-t-il pas que Labès, votre chien, vient de faire un bond à travers la cuisine, en emportant un fromage frais de Sicile dont il a la gueule pleine !
BDÉLYCLÉON : Bon, voilà le premier délit qu'il me faut porter devant mon père. C'est à toi de représenter l'accusation.
LE SERVITEUR : Non, ma parole, ce n'est pas à moi ; c'est l'autre chien qui déclare se porter comme accusateur, en cas de poursuites.
[...]
BDÉLYCLÉON : S'il y a des juges à la porte, qu'ils entrent. Quand les plaidoiries auront commencé, nous ne laisserons plus entrer.
PHILOCLÉON : Quel est donc l'accusé ?
BDÉLYCLÉON : Le voici.
PHILOCLÉON : Il peut s'attendre à une belle condamnation.
BDÉLYCLÉON : Maintenant silence ! Je lis l'acte d'accusation : plainte a été déposée par le sieur Le Chien, natif de Cydathénée, contre Labès d'Aixoné, pour ce que ledit Labès aurait dévoré à lui seul un fromage de Sicile. On demande la peine du carcan de figuier.
PHILOCLÉON : Il doit mourir comme un chien plutôt, une fois qu'on l'aura reconnu coupable.
BDÉLYCLÉON : Voici ledit Labès au banc des accusés.
PHILOCLÉON : Quel misérable ! Tout à fait la tête d'un voleur ! Il pense m'en imposer en serrant les dents de cette façon. Mais où se trouve le plaignant, le sieur Le Chien, de Cydathénée ?
LE CHIEN : Ouah, ouah !
BDÉLYCLÉON : Le voici.
PHILOCLÉON : C'est un second Labès.
BDÉLYCLÉON : Pour ce qui est de bien aboyer.
PHILOCLÉON : Et de lécher à fond les marmites.
BDÉLYCLÉON : Silence ! assis ! (Au chien.) Vous, montez à ce banc ! Commencez l'accusation.
[...]
LE CHIEN : Vous avez entendu, Messieurs les Juges, la plainte que j'ai déposé contre cet individu. Il a commis le crime le plus odieux contre ma personne et contre toute la " flotte ". Il s'est carapaté dans un coin, en " sicilisant " un gros fromage, et s'en est rempli le ventre dans l'ombre...
PHILOCLÉON : Parbleu, c'est clair. Le grossier personnage, entendez-vous, vient de me lâcher en pleine figure un rot qui empeste le fromage.

LES GUÊPES.
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LYSISTRATA : Quand il nous faudrait jouir et profiter de notre jeunesse, nous couchons seules, à cause de l'expédition. Passe encore pour nous ; mais de songer aux jeunes filles qui vieillissent dans leurs chambres, j'en suis dévorée de chagrin.
LE COMMISSAIRE : Les hommes ne vieillissent-ils pas aussi ?
LYSISTRATA : Oui, par Zeus, mais ce n'est pas la même chose, ce que tu dis là. Un homme, à son retour, fût-il tout blanc, épouse vite une jeune fille. Mais la femme n'a qu'une saison de courte durée ; si elle la laisse passer, personne ne veut plus l'épouser ; elle n'a plus qu'à rester accroupie à tirer les auspices.
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LE CHOEUR. Holà, toi ! Je t'appelle, je t'appelle !
LA HUPPE. Pourquoi m'appelles-tu ?
LE CHOEUR. Emmène ces gens faire un bon dîner avec toi ; mais le rossignol aux doux chants, dont la voix égale celle des Muses, laisse-le ici près de nous, en nous quittant, afin que nous en soyons charmés.
PISTHÉTÈRE. Oh ! de par Zeus ! cède à leurs désirs. Fais sortir l'aimable oiseau des joncs à ombelles.
EUELPIDE. Fais-le sortir, au nom des dieux, afin que nous voyions l'oiseau chanteur.
LA HUPPE. Puisqu'il vous plaît ainsi, je dois le faire. Sors, Procnè, et montre-toi à nos hôtes. (Procnè paraît.)
PISTHÉTÈRE. O Zeus vénéré, quelle jolie petite personne ailée ! Quelle délicatesse, quel éclat !
EUELPIDE. Sais-tu que je la cajolerais avec plaisir ?
PISTHÉTÈRE. Quelle riche parure d'or ! On dirait d'une vierge.
EUELPIDE. Je serais tout à fait en humeur de lui donner des baisers.
PISTHÉTÈRE. Mais, mon pauvre garçon, elle a un bec long de deux broches.
EUELPIDE. Eh bien, de par Zeus ! il n'y a qu'à enlever l'écaille qui lui couvre la tête, et à lui donner ensuite de bons baisers

Les oiseaux.
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