AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Aristophane (139)


 Aristophane
Former les hommes, ce n'est pas remplir un vase, c'est allumer un feu.

Commenter  J’apprécie          771
 Aristophane
Ah les généraux ! Ils sont légions mais ne valent pas grand chose.
Commenter  J’apprécie          5112
TRYGÉE : Ça ne sert à rien, mes amis, d'avoir des dents blanches, si l'on n'a rien à se mettre dessous.
Commenter  J’apprécie          450
TRYGÉE : Tiens, voilà quelqu'un qui s'amène avec une couronne de lauriers sur la tête.
LE SERVITEUR : Qui ça peut-il être ?
TRYGÉE : Il a une tête de charlatan.
LE SERVITEUR : Un devin peut-être ?

(LA PAIX.)
Commenter  J’apprécie          370
TRYGÉE : Toutes les villes, débarrassées de leurs misères, offriront partout des victimes à Hermès-de-Bon-Secours. Et je ne parle pas d'une quantité d'autres bénéfices. D'abord, je te fais cadeau de cette coupe à libations.
HERMÈS : Ah ! je me suis toujours laissé attendrir par les objets en or.

LA PAIX.
Commenter  J’apprécie          330
Lysistrata ,
je ne prendrai pas une pose de lionne sur une râpe à fromage .
( comprendre : je ne serais pas séductrice et tentatrice ) .
Commenter  J’apprécie          310
TRYGÉE (monté sur un bousier géant) : Vous pour qui je me donne tout ce mal, retenez-vous de péter et de faire caca d'ici trois jours. Car si cet animal reniflait vos déjections dans l'atmosphère, il me jetterait par-dessus bord pour aller y trouver sa pâture. Allons, hue, Pégase ; en avant gaiement ; secoue joyeusement les oreilles, et fais bringuebaler avec un cliquetis les gourmettes de tes freins dorés. Que fais-tu, que fais-tu donc ? Qu'as-tu à incliner les naseaux du côté des latrines ? Quitte la terre dans un essor audacieux, déploie ton aile rapide, et dirige-toi tout droit vers le palais de Zeus en détournant le nez des étrons et de toutes nourritures terrestres. Hé, l'homme, que fais-tu donc ? Oui, toi qui es en train de chier contre le mur du bordel ? Tu veux ma mort, tu veux donc ma mort ? Veux-tu bien l'enfouir, ton ordure, et la recouvrir d'un gros tas de terre, et semer dessus du serpolet, et l'arroser de parfum ? Si je me casse la figure en tombant d'ici, les citoyens de Chios devront pour ma mort payer une indemnité d'au moins cinq talents, et cela sera la faute de ton derrière.
Commenter  J’apprécie          302
LYSISTRATA : Quand il nous faudrait jouir et profiter de notre jeunesse, nous couchons seules, à cause de l'expédition. Passe encore pour nous ; mais de songer aux jeunes filles qui vieillissent dans leurs chambres, j'en suis dévorée de chagrin.
LE COMMISSAIRE : Les hommes ne vieillissent-ils pas aussi ?
LYSISTRATA : Oui, par Zeus, mais ce n'est pas la même chose, ce que tu dis là. Un homme, à son retour, fût-il tout blanc, épouse vite une jeune fille. Mais la femme n'a qu'une saison de courte durée ; si elle la laisse passer, personne ne veut plus l'épouser ; elle n'a plus qu'à rester accroupie à tirer les auspices.
Commenter  J’apprécie          280
LE SERVITEUR : Sacrée charogne ! Nourrir un chien pareil !
BDÉLYCLÉON : Qu'y a-t-il, s'il te plaît ?
LE SERVITEUR : Voilà-t-il pas que Labès, votre chien, vient de faire un bond à travers la cuisine, en emportant un fromage frais de Sicile dont il a la gueule pleine !
BDÉLYCLÉON : Bon, voilà le premier délit qu'il me faut porter devant mon père. C'est à toi de représenter l'accusation.
LE SERVITEUR : Non, ma parole, ce n'est pas à moi ; c'est l'autre chien qui déclare se porter comme accusateur, en cas de poursuites.
[...]
BDÉLYCLÉON : S'il y a des juges à la porte, qu'ils entrent. Quand les plaidoiries auront commencé, nous ne laisserons plus entrer.
PHILOCLÉON : Quel est donc l'accusé ?
BDÉLYCLÉON : Le voici.
PHILOCLÉON : Il peut s'attendre à une belle condamnation.
BDÉLYCLÉON : Maintenant silence ! Je lis l'acte d'accusation : plainte a été déposée par le sieur Le Chien, natif de Cydathénée, contre Labès d'Aixoné, pour ce que ledit Labès aurait dévoré à lui seul un fromage de Sicile. On demande la peine du carcan de figuier.
PHILOCLÉON : Il doit mourir comme un chien plutôt, une fois qu'on l'aura reconnu coupable.
BDÉLYCLÉON : Voici ledit Labès au banc des accusés.
PHILOCLÉON : Quel misérable ! Tout à fait la tête d'un voleur ! Il pense m'en imposer en serrant les dents de cette façon. Mais où se trouve le plaignant, le sieur Le Chien, de Cydathénée ?
LE CHIEN : Ouah, ouah !
BDÉLYCLÉON : Le voici.
PHILOCLÉON : C'est un second Labès.
BDÉLYCLÉON : Pour ce qui est de bien aboyer.
PHILOCLÉON : Et de lécher à fond les marmites.
BDÉLYCLÉON : Silence ! assis ! (Au chien.) Vous, montez à ce banc ! Commencez l'accusation.
[...]
LE CHIEN : Vous avez entendu, Messieurs les Juges, la plainte que j'ai déposé contre cet individu. Il a commis le crime le plus odieux contre ma personne et contre toute la " flotte ". Il s'est carapaté dans un coin, en " sicilisant " un gros fromage, et s'en est rempli le ventre dans l'ombre...
PHILOCLÉON : Parbleu, c'est clair. Le grossier personnage, entendez-vous, vient de me lâcher en pleine figure un rot qui empeste le fromage.

LES GUÊPES.
Commenter  J’apprécie          270
LE CHOEUR. Holà, toi ! Je t'appelle, je t'appelle !
LA HUPPE. Pourquoi m'appelles-tu ?
LE CHOEUR. Emmène ces gens faire un bon dîner avec toi ; mais le rossignol aux doux chants, dont la voix égale celle des Muses, laisse-le ici près de nous, en nous quittant, afin que nous en soyons charmés.
PISTHÉTÈRE. Oh ! de par Zeus ! cède à leurs désirs. Fais sortir l'aimable oiseau des joncs à ombelles.
EUELPIDE. Fais-le sortir, au nom des dieux, afin que nous voyions l'oiseau chanteur.
LA HUPPE. Puisqu'il vous plaît ainsi, je dois le faire. Sors, Procnè, et montre-toi à nos hôtes. (Procnè paraît.)
PISTHÉTÈRE. O Zeus vénéré, quelle jolie petite personne ailée ! Quelle délicatesse, quel éclat !
EUELPIDE. Sais-tu que je la cajolerais avec plaisir ?
PISTHÉTÈRE. Quelle riche parure d'or ! On dirait d'une vierge.
EUELPIDE. Je serais tout à fait en humeur de lui donner des baisers.
PISTHÉTÈRE. Mais, mon pauvre garçon, elle a un bec long de deux broches.
EUELPIDE. Eh bien, de par Zeus ! il n'y a qu'à enlever l'écaille qui lui couvre la tête, et à lui donner ensuite de bons baisers

Les oiseaux.
Commenter  J’apprécie          260
LE CORYPHÉE : Un maudit capitaine avec sa triple aigrette et sa tunique d'un rouge aveuglant, qu'il prétend être une teinture de Sardes. Mais si d'aventure il lui faut se battre avec cet uniforme, il a tôt fait de se teindre lui-même d'une couleur cysicaine de caca d'oie. Et le voilà qui donne le signe de la fuite. Avec son panache qu'il agite, on dirait d'un cheval rouge pourvu d'ailes de coq. Et moi, pendant ce temps, je demeure à l'affût. Même quand nous sommes rentrés dans nos foyers, ils nous rendent la vie impossible. Ils manient et remanient deux ou trois fois les listes d'appel, effaçant des noms pour les remplacer par d'autres, et c'est l'avis de mobilisation affiché la veille pour le lendemain. On n'avait pas acheté de vivres, on ne se doutait pas qu'il y aurait un départ. Devant la statue de Pandion on reste planté en apercevant son nom sur la liste, puis, ne sachant que devenir sous le coup qui vous frappe, l'on se met à courir la larme à l'œil. Voilà leur conduite à notre égard, à nous les paysans ; ils ont plus d'égards pour ceux de la ville, ces " balanceurs de boucliers ", devant les dieux et les hommes. Mais ils m'en rendront des comptes un jour ou l'autre, si le ciel le permet ; car ils m'ont fait subir trop d'avanies, ces gens-là qui sont des lions à l'arrière, et qui ne sont que des renards sur le champ de bataille.
Commenter  J’apprécie          250
DÉMOS : J'ai honte de mes sottises passées.
LE CHARCUTIER : Mais ce n'est pas toi le coupable, sois tranquille ; ce sont ceux qui te trompaient ainsi. Maintenant, veuille me dire : si quelque charlatan d'avocat public te disait : « Il n'y aura pas de blé pour vous, messieurs les juges, si dans ce procès vous ne prononcez pas un verdict de condamnation », que ferais-tu, veux-tu dire, à cet avocat ?
DÉMOS : Je le ferais quitter le sol pour le précipiter dans un gouffre, après lui avoir accroché Hyperbolos au cou.
LE CHARCUTIER : Tu viens de parler cette fois avec bon sens et sagesse. Mais par ailleurs, voyons voir, comment gouverneras-tu ?
DÉMOS : D'abord je ferai payer la solde entière à tous les rameurs des grandes unités aussitôt qu'ils seront à leur port d'attache.
LE CHARCUTIER : Voilà qui est aimable pour une foule de petits derrières usés par le frottement.
Commenter  J’apprécie          242
Première femme : J'ai entendu, en me chaussant, le frôlement de tes doigts ; je ne dormais pas. Mon mari, ma chère, un marin de Salamine, m'a tournée et retournée toute la nuit entre les draps, et c'est tout à l'heure que j'ai pu prendre ses habits
Commenter  J’apprécie          240
Personne ne fera plus rien par pauvreté, tous auront tout : pain, salaison, gâteaux, manteaux, vin, couronnes, pois chiches.
Commenter  J’apprécie          230
HERMÈS : Et si quelque fabricant de larmes ou quelque marchand de boucliers désire la guerre pour faire marcher son commerce…
Commenter  J’apprécie          230
LE CHŒUR : De toute façon l'homme a toujours été une nature perfide. Parle toujours. Tu pourrais rencontrer juste quand tu auras révélé absolument tout ce que tu trouves d'excellent en moi, ou quelque force supérieure insoupçonnée par mon esprit intelligent.

LES OISEAUX.
Commenter  J’apprécie          220
CHRÉMYLE.
Ô Phébus Apollon ! Dieux et Génies ! Ô Jupiter ? Quoi ! tu serais Plutus ?
PLUTUS.
Oui.
CHRÉMYLE.
Lui-même ?
PLUTUS.
Lui, en personne.
CHRÉMYLE.
Hé ! d’où sors-tu donc si mal vêtu ?
PLUTUS.
Je viens de chez Patrocle, qui ne s’est jamais baigné depuis qu’il est au monde.
CHRÉMYLE.
Mais, je te prie, comment es-tu devenu aveugle ?
PLUTUS.
C’est un présent que m’a fait Jupiter par jalousie pour les hommes. Car, lorsque j’étais fort jeune, je le menaçai de n’aller que chez les gens de bien, et il me rendit aveugle afin que je ne pusse plus les reconnaître, tant il porte d’envie à tous ceux qui ont de la vertu !
CHRÉMYLE.
Ce n’est pourtant que par les gens vertueux et honnêtes qu’il est honoré.

(Plutus)
Commenter  J’apprécie          210
TRYGÉE : C'est l'instant pour vous, habitants de la Grèce, d'oublier les disputes et les batailles pour tirer de là la paix chère à tous, avant qu'un nouveau pilon ne nous en empêche. Allons, agriculteurs, marchands, artisans, ouvriers, métèques, étrangers, insulaires, dépêchez-vous tous d'accourir ici, apportez des pelles, des leviers et des cordes. C'est l'occasion pour nous de prendre en main la coupe du Bon Génie.
LE CORYPHÉE : Venez tous tout droit ici, le courage au cœur, pour l'œuvre de délivrance. Grecs de tous pays, unissons-nous pour notre salut. C'est l'instant ou jamais ; laissons là nos bataillons et nos méchants uniformes rouges.
Commenter  J’apprécie          200
BDÉLYCLÉON : Alors que tu pourrais devenir riche, et tout le monde avec toi, tu te laisses rouler, savoir comment, par des démagogues de carrière ; oui, toi, qui règnes sur quantité de villes depuis le Pont jusqu'à la Sardaigne, et qui n'en retires rien que de misérables honoraires. Et encore, ils te les distillent petit à petit, au compte-gouttes comme de l'huile, juste pour t'empêcher de mourir de faim. Ils veulent que tu restes pauvre, et je vais te dire pourquoi : celui qui t'a dressé veut t'avoir bien en main ; il veut, quand il siffle pour t'exciter contre un ennemi, que tu te jettes dessus comme un chien féroce. Il leur serait facile, s'ils le voulaient, d'assurer le bien-être au peuple. Nous avons actuellement un millier de villes qui nous payent l'impôt. Si chacune d'elles était obligée de nourrir vingt bouches, vingt mille de nos compatriotes mèneraient une vie où ne manqueraient ni les pâtés de lièvre, ni les couronnes de toutes sortes, ni le lait le plus pur, ni les fromages à la crème ; vous jouiriez de délices dignes de notre patrie et des trophées de Marathon. Mais, pareils aux journaliers occupés à la récolte des olives, vous marchez sur les talons de celui qui tient la paye.
Commenter  J’apprécie          190
LE JEUNE HOMME : Ô Héraclès ! Ô Corybantes ! Ô Dioscures ! Voilà une peste encore plus terrible que l'autre ! Au fait, quel être est-ce donc là, je vous prie ? Est-ce une guenon barbouillée de céruse, ou une vieille revenant des légions infernales ?

L'ASSEMBLÉE DES FEMMES.
Commenter  J’apprécie          180



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Aristophane (1382)Voir plus

Quiz Voir plus

Des fantômes?

Elle se heute à une absente, la première femme de Maxim, dans le manoir en Cornouailles où elle avait vécu avant elle. "Rébecca" est un livre de:

Emily Brontë
Daphné du Maurier

10 questions
2 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..