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Citations de Aurelia Jane Lee (49)


(…) c’est étrange, comme le désir peut disparaître, reparaître. D’où vient-il ? Pourquoi meurt-il ? Comment renaît-il ? Mystère. Notre imagination a un grand pouvoir. Il y a aussi toutes ces explications scientifiques, avec les phéromones et tout ça, mais je pense que le désir, c’est encore plus complexe. Il y a un aspect psychologique aussi, c’est évident. Moi, je ne peux pas croire que ce n’est qu’une question de chimie.

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Saisir le monde par le biais de la littérature, c'est comme embrasser une femme de dos. Se glisser silencieusement derrière elle, la sentir contre soi, chaude, vivante. Deviner le désir qu'on réveille au creux de ses reins. Ne rien voir, dehors, tellement la sensation est forte.
On peut fermer les yeux sans baisser les paupières.
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J'arpentais le bord de mer, sans relâche. A son image, j'étais calme et sans irrégularité, lisse, constante. Ce n'était qu'une apparence. Comme la mer, je cachais bien des choses.
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Peindre était une seconde nature pour Juan. La transposition de la réalité sur une toile tenait pour lui de l’évidence. Il pouvait manier le pinceau comme il parlait, avec la même facilité, comme s’il n’y avait pas de code entre les deux.
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Comme tous les enfants Juan passait son temps à tester la résistance des objets et des personnes
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L'amour ne meurt pas, mais certaines choses en lui meurent, s'en vont sans laisser de traces, et rien n'est plus jamais comme au premier jour, simplement parce que les années s'accumulent et donnent aux sentiments un poids qu'ils n'avaient pas au début. Je perds en légèreté, je gagne en profondeur.
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Le pouvoir de changer appartenait à chacun, et l'on ne pouvait y forcer personne.
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Au fil de sa vie, elle avait appris à tout retenir, se rendant compte que c'étaient là les seules richesses que personne ne pourrait lui voler, qui ne prenaient pas de place et qui l'aideraient toujours, aussi seule se retrouvât-elle.
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Il ne lisait pas trop vite, ne mangeait pas la fin des phrases et semblait, à chaque virgule, regarder à gauche puis à droite comme on le fait à un carrefour avant de traverser. À chaque point, il baissait les paupières un court instant, comme s’il était conscient qu’entre deux phrases, tout un éventail de variantes existait, alors qu’une seule se réaliserait ; et c’était comme s’il rendait par là un hommage silencieux à toutes les éventualités laissées de côté.
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Tout commence par une blessure.
On soigne les siennes en pansant celles des autres. Ou en écrivant.
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Je ne suis pas croyant. Ou plutôt, sans blague, je ne crois pas que je sois croyant. Je n'ai plus mis les pieds dans une église depuis des années. Je regarde par la fenêtre, et c'est ma seule religion.
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J'écris de la même façon que je suis amoureux : poussé par un courant irrésistible, traversé, détrempé par un flot de sentiments dont j'ignore où ils me mènent.
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Les gens existent tels qu'on les voit, tels qu'on les aime, tels qu'on croit les connaître. Hors de cela, dans leur solitude, qui sont-ils ? Sont-ils plus vrais que dans nos songes et nos désirs ?
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Nous vivions déjà ensemble avant de vivre ensemble mon amour.
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En somme, elle considérait les personnes comme des ingrédients à cuisiner ou des pigments à mélanger, leurs vies comme des fils à tisser, et si cela avait de grands avantages, cela allait également, mais elle l'ignorait encore, lui coûter cher.
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L'expression "l'auteur de ses jours" est fausse, les parents n'ont rien à voir, on est l'auteur de ses jours, de ses propres jours et pas de ceux d'un autre. Les parents n'écrivent pas la vie de leurs enfants, ils leur apprennent à l'écrire ; ou alors, il y a un problème. Quelqu'un d'autre alors doit vous apprendre à écrire, et foutrement bien dans ce cas, parce qu'il faudra rattraper une histoire qui a mal commencé.
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Ce n'est pas le même soleil. C'est comme la musique, on en joue partout dans le monde, mais ce n'est pas tout à fait la même. Le soleil, c'est pareil, on nous dit que c'est le même, mais non, qui a voyagé le sait, il ne faut même pas aller loin, le soleil est multiple et infini.
Comme nos peaux, comme nos yeux.
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Mercedes lui avait appris qu'on n'avait qu'une bouche, mais deux yeux et deux oreilles, parce qu'entendre et voir était deux s plus important que parler.
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Elle voyait le bien, le bon et le beau en toute chose s'émerveillait d'une goutte de pluie ou du chant d'un grillon
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Je m'étonne, ces fois-là, d'apercevoir tant de noirceur en elle ; je doute alors de vraiment la connaître, je m'inquiète de cette face plus sombre, mais elle, alors que je lui faisais part de cette crainte un jour, m'a fait cette réponse étrange et éclairante : c'est comme les arbres, ils cachent dans la terre sombre des racines dont tu n'es pas conscient parce que tu ne les vois pas, mais sans lesquelles ils ne pourraient jamais être ce que tu vois d'eux, et qui te semble être leur tout.
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