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Note moyenne 3.66 /5 (sur 795 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Thil , le 29/07/1947
Biographie :

Baru enseigne l'éducation physique avant de s'embarquer dans une carrière de dessinateur. Ce n'est qu'à trente ans passés qu'il prend la décision de se consacrer à la bande dessinée, trouvant l'inspiration dans son histoire personnelle, des années d'adolescence passées en France aux voyages accomplis dans les années soixante.

Baru débute en 1982 dans Pilote. Très influencé par l'humour cru de Reiser et par le trait expressioniste de Muñoz, "Quéquette Blues", le premier album de Baru, est un classique instantané. Récit émouvant et partiellement autobiographique de la vie quotidienne des enfants issus de la classe ouvrière française, ces planches contiennent en germe toute l'oeuvre à venir de Baru.

Une quinzaine d'années plus tard, Baru se fait enfin connaître auprès d'un plus large public avec "L'Autoroute du Soleil", un manga européen époustouflant, récompensé en 1995 par l'Alph-Art du Meilleur Album Original en Langue Française'.

Le 31 janvier 2010, il reçoit le Grand prix de la ville d'Angoulême pour l'ensemble de son œuvre. Un documentaire intitulé "Génération Baru", réalisé par Jean-Luc Muller, est projeté lors de ce même festival.

Le thème le plus récurrent de son œuvre est la classe ouvrière, et plus particulièrement celle de l'est de la France et des immigrés italiens. "Les années Spoutnik" en est un très bon exemple. C'est une œuvre partiellement autobiographique des enfants d'immigrés dans les cités ouvrières de Lorraine dans les années 1950.
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Source : bedetheque.com
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Longue conversation posée et bien menée entre Baru et Jeanne Puchol. Sont abordées ici les thématiques centrales de l'oeuvre de Baru : les origines immigrées et italiennes de l'artiste, la jeunesse dans les cités ouvrières de l'Est de la France, le passage d'une classe sociale à une autre (« transfuge de classe ») et la culpabilité que cela peut produire, la formation initiale et le choix des orientations ultérieure, l'importance de la figure de l'usine… La question du dessin est aussi à l'ordre du jour de cette rencontre : Baru évoque la représentation l'étranger, le plaisir de dessiner une voiture, il développe une conception du style comme moyen de contourner les difficultés, sur une question du public, il évoque la mise en couleur… Les intervenants, tous deux artistes de bande dessinée, se distinguent par la clarté de leurs propos et leur capacité à exposer avec une grande limpidité leur point de vue sur le monde et sur leur travail. Cette entretien a été réalisé grâce à un partenariat entre le SoBD, L'Alliance française et le CESC RATP. Il a été enregistré le 1er décembre 2021, dans l'auditorium de L'Alliance française (boulevard Raspail, Paris VIe).

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Citations et extraits (74) Voir plus Ajouter une citation
[chantiers navals de Saint-Nazaire, 2002]
- Putain, Nour', des fois tu me gonfles avec ton numéro de bougnoule opprimé. Qu'est-ce que tu crois ? Que vous êtes les premiers à avoir émigré ? Va, va voir mon père ! Il te dira comment son père a été traité en arrivant ici. Il te dira combien de Ritals se sont fait massacrer simplement parce qu'ils étaient Italiens, à Lyon, à Marseille, à Grenoble. Il te dira les familles entières qu'on a entassées dans les trains pour les renvoyer en Italie avant la guerre.
(p. 35-36)
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[guerre d'Algérie]
- Lounès, petit frère, à quoi tu penses ?
- Au soldat blond, celui qui a cassé la gueule à celui qui a tué le vieux... Bon Dieu, qu'est-ce que ça serait plus facile s'il n'y avait que des salauds en face...
(p. 31)
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Par contre, toi, pour un rital, t'es fringué comme un pequenot, t'as perdus le gène ou quoi ?
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[ 2002, fils d'émigrés algériens ]
- C'est de sa faute [à mon père] si on est là, à se faire traiter de bicot à chaque coin de rue, à ramper devant ces salauds de Français ! Putain on leur a foutu une branlée, on les a mis dehors, et lui, la seule chose qu'il se dépêche de faire, c'est de venir ici continuer à faire l'esclave, et nous faire vivre à plat ventre.
(p. 34)
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A l’usine, t’iras pas, en clair, ça veut dire : t’es pas comme nous. Je connais la chanson, elle dure depuis un p’tit moment maintenant. Depuis que eux, après le Certif’, sont allés en apprentissage et que moi, j’ai continué l’école… Je suis déjà dans l’autre camp. Putain, ça m’esquinte des raisonnements pareils ! Mais bon, j’ai beau m’en foutre, n’empêche que des fois, je peux pas m’empêcher de me sentir coupable. Mais allez… c’est Nouvel An bon Dieu !… Et dans un verre ou deux, on n’y pensera même plus
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- Si, si, c'est lui ! Il est là, à 20 métres, et ce connard, il me reconnaît même pas !
- Et ça t'étonne ?
- Ben ...ouais ! Pourquoi, je devrais pas ?
- Mais parce qu'il faisait nuit et que t'avais une cagoule la seule fois où tu l'as vu connard !
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_ Ah !... C'est vrai que monsieur a une dent contre les poulets !
_ OUAIS ET ALORS !?
_ Alors, rien... rien...
_ Et je parie que t'aimerais savoir pourquoi !
_ Exact !
_ Eh ben, j'avais 12 ans et j'avais piqué une BD... La vendeuse a appelé les flics. Au commissariat, ils m'ont forcé à bouffer du cochon pour rigoler... jusqu'à ce que je dégueule... Là, ils m'ont mis une branlée et y'en a un qui m'a un peu poussé dans l'escalier... Traumatisme crânien... fracture du poignet...
_ Quelle idée aussi de naître arabe !
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Il profita de la rythmique insipide à laquelle le condamnait la soupe disco pour faire claquer sur sa Fender l'intro de "Satisfaction"…
Et tout a basculé
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Purée, Jeannot mais t'es pas malade de rester à poil de c'temps là !?
Pfff ! Et alors j'suis pas une mauviette, moi !
comme tu veux gros...Mais t'es quand même un peu con, moi j'te l'dis ! Bon, allez, on tire à la courte celui qui commence..
C'est ç'ui qu'a la plus p'tite qui tire le premier ! crrrh, crrrrh....
Ben, Claude...Pourquoi que tu rigoles ? (p 30)
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Et PAF ! J'en ai repris une autre.
C'était en septembre 1960...
Il pleuvait des baffes dans la gueule en ce temps-là.
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