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Citation de Mimimelie


Mais pourquoi diable les historiens de l’art se sont-ils ainsi acharnés sur le pauvre Paolo ? Pourquoi l’auteur du plus beau triptyque peint de batailles, si fascinant par son mouvement cinétique, a-t-il suscité autant de jugements dubitatifs, certes admiratifs mais
toujours teintés de condescendance ? Et pourquoi, dans le palmarès des artistes de la Première Renaissance italienne (Xve siècle) –l’époque au cours de laquelle tout se joue à Florence -, est-il relégué dans le tréfonds du classement, loin derrière Masaccio ou encore le «dieu» Piero della Francesca ? Lequel a pourtant observé avec attention, dans les années 1430, le travail d’Uccello. C’est sans doute pour répondre à ces interrogations que l’universitaire italien Mauro Minardi s’est lancé dans l’écriture de cette épaisse monographie consacrée à Paolo di Dono, dit Uccello (1397-1475). Avec l’ambition, en étudiant d’un autre oeil l’intégralité de son corpus (hélas lacunaire) et en révisant sa chronologie, de mieux comprendre ce qui a pu perturber à ce point les critiques. De l’acerbe biographe Vasari qui, le premier et sans surprise, a décoché ses flèches au XVIe siècle, en passant par l’injuste Bernard Berenson dans les années 1930 ou encore, plus récemment, le tiède André Chastel.

Paolo Uccello
par Mauro Minardi , traduit de l’italien par Anne éd. Imprimerie nationale 368 p. * 140 €
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