Béja

Je connaissais le club des 5 de la bibliothèque rose lorsque j’étais petite et encore, je n’en ai pas grand souvenir car je n’étais pas très fan. J’étais plus « Alice détective ».

J’essaye donc la version BD, pour savoir si mon petit fan pourrait être conquis.



Au premier abord, il ne l’est pas du tout, je le lis donc toute seule.

Avec seulement 32 pages, ça va être court pour séduire le lecteur.

Effectivement, assez peu de texte et la police d’écriture choisie n’est pas idéale pour un jeune lecteur.

L’histoire est elle aussi, trop légère. Aucun suspense. Pas de véritable enquête. On ne ressent pas le lien si fort qui unit normalement la bande des 5.

Et les illustrations ne m’ont pas séduites non plus.



C’est un tome 2 et je n’ai pas lu le premier mais j’en resterais là.

Cette bande dessinée, je l’avais lue au moment de sa sortie, et j’en avais gardé un bon souvenir. Qu’allais-je en penser des années plus tard, en la relisant ?



La première chose frappante, c’est qu’elle n’a pas pris une ride. Le dessin me semble parfaitement intemporel – ou alors c’est moi qui n’ai pas vu les années passer ? Et l’histoire… je me demande si elle n’est pas encore plus d’actualité aujourd’hui qu’il y a… pfiouuuu… 27 ans. Mettant en scène l’opposition entre le Rêve et le Mangou, incarné dans un homme d’affaires qui ne jure que par la technologie, le béton et le progrès…



Cette histoire nous rappelle qu’il faut savoir laisser leur place au rêve, à l’imaginaire. Elle est parfois un peu naïve, à d’autres moments un peu fumeuse. Le dénouement est un peu simpliste : le grand méchant finit par céder sans que l’on sache vraiment pourquoi… en réalité, sans raison valable et convaincante…



Mais malgré ces petites faiblesses, moi, je me laisse emmener. Il faut laisser le rêve prendre le dessus…
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Un tout nouveau Bécassine, je n'ai pas pu résister . Pour tous ceux qui se souviennent avec nostalgie de Clocher-les-Bécasses, Loulotte, Madame de Grand Air .La championne des idées farfelues et des quiproquos part à Fadet-les-Grillons .De bonnes idées et une Bécassine en pleine forme. A vous de juger.

Voila une bande dessinée qui manque cruellement scénario. La vague histoire de jalousie et de tromperie n'est ici qu'un prétexte pour mettre en scène le corps dénudé d'une certaine Lola. Et encore l'érotisme reste très soft.



L'histoire est mince et confuse, je dois avouer ne pas avoir tout compris, qui est le personnage de Charlène ? Quelle est cette mort accidentelle à laquelle la narratrice fait référence? Lola, narratrice et personnage principal se veut une femme complexe, mais le rendu est surtout très brouillon et caricatural.



A feuilleter pour le dessin agréable de Béja, qui offre quelques belles planches, mais il ne faut pas en attendre plus.

Comment définir une lecture "prise de tête" ? Vous commencez agréablement la lecture de préférence la bd à la main et pas à l'envers s'il vous plaît. Puis, soudain, au bout de quelques cases, vous vous dites que cela ne va vraiment pas. Vous commencez à avoir des maux de tête et chaque case lue vous paraît un gros effort sur vous-même alors que vous êtes plutôt du genre lecteur facile.



Le dessin renvoie à des postulats d'un temps antérieur à la gloire de la ligne claire. Les couleurs sont totalement mornes. Les dialogues sont plats.



Et surtout, l'histoire vous parait ennuyeuse à un point que vous ne soupçonniez même pas. Mise à part une couverture aguicheuse, vous passez totalement à côté de cette bd qui se voulait sensuelle avec un zeste de mystère.

Il est vrai que j'avais été sans pitié pour cette pauvre bécasse dans sa version d'origine qui faisait très vieille école. Il faut dire que je n'apprécie pas trop la bd des arrières grands-parents même si je sais qu'il faut respecter dignement toute oeuvre. Mais voilà, c'était très dépassé et plus du tout en phase avec notre époque.



En voyant Corbeyran au scénario, j'ai été assez intrigué par cette nouvelle version plus moderne mais qui reprend les codes du passé. On ne change pas par exemple le costume de Bécassine ou ses expressions un peu niaises.



Je dois bien avouer que même si cela reste assez bon enfant, c'est assez lisible notamment pour les plus jeunes qui peuvent alors redécouvrir ce personnage breton sympathique qui a souvent plein de bon sens. Il y a beaucoup d'humour et on passe un bon moment de lecture.

Deuxième épisode de cette nouvelle collection en bande dessinée des aventures du Club des Cinq, que nous retrouvons pour de courtes vacances sur l’île de Kernach. Histoire courte et intense mêlant actions, enquêtes et dénouement heureux sur une trentaine de pages. Pour les débutants de la bande dessinée, même si je suis très fan des graphismes. J’aurais préféré lire un format original mais tant pis. Malgré tout, on retrouve bien l’esprit des petits romans.
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Pour cette lecture, j'avoue, c'est la curiosité qui m'a poussée vers elle. Bécassine comme toutes les personnes de mon âge, je connais mais je n'avais jamais lu la moindre B.D de ce personnage ...



J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette B.D, les dessins sont mignons, tout comme l'est Bécassine, attendrissante, un peu tête en l'air mais de grand coeur. J'ai l'impression d'un petit retour en enfance avec pourtant un thème pas enfantin. Bref, une lecture qui m'a fait du bien par son ton simple et naïf.

Ouah, qu'est-ce qu'on s'ennuie dans cette lecture ! Je crois bien que c'est la première fois qu'une BD me fait bailler à midi, tant elle est soporifique.



C'est le genre même de BD que je trouve insipide et sans âme : une bourgeoise qui se fait tromper par son mari, un secret qu'elle avoue (et que franchement je n'ai pas compris) et des atermoiements de l'âme qui tournent trop autour du nombril et du sexe. Disons-le tout net, je ne suis ni en empathie avec le personnage principal, ni en phase avec ses questionnements et je suis loooooin de ses préoccupations.



En lisant, je me suis senti ennuyé tout du long. Les phrases poétiques à l'envie, trop longues et alambiquées faisant souvent redondance avec le dessin, les références multiples à des ouvrages nécessitant une première base culturelle étendue pour apprécier et comprendre (même si franchement ça ne sert pas à grand chose), un discours pompeux et verbeux qui ne débouche pas sur quelque chose d'intéressant ... Je trouve qu'on est dans la masturbation intellectuelle de bourgeois qui s'ennuie. Malheureusement je suis un prolétaire qui aime la distraction. Dommage !



Concernant le dessin, le rendu est étrangement froid, la colorisation et le trait épais donnant un aspect très factice à l’œil. C'est vraiment pas ma tasse de thé, et ça n'aide pas à apprécier le rendu global.

Pour ma part, c'est une lecture assommante que je m'empresserais d'oublier dans une heure.

La critique reste la même qu fil des volumes dans lesquels on constate une rare constance.

Le respect stricte du scénario guide toujours le récit, les décors apportent toujours l'atmosphère des romans... et le graphisme des personnages toujours aussi frustrant, je dirais même désastreux vu qu'il n'y a aucune amélioration positive en ce qui les concerne voire même aggravation en certains cas.

Pour Mick, il ne manque que le pantalon de golf qu'il a quasiment par moment, pour être le clone vestimentaire de Tintin. Pour ce même Mick, il m'a fallut relire plusieurs passages pour comprendre qui était ce personnage dans la case tant il différait des cases précédentes.

Annie continue de prendre de l'âge et se présente plutôt comme une fille de lycée.



Je reconnais par contre que les personnages "noirs" de cet épisode, ils sont par contre plutôt réussis, Gaston, physiquement, ressemble étrangement au capitaine Haddock, son épouse est très bien croquée en mégère (qu'elle est !) et leur fils Eric est parfaitement détestable.



Dommage, le savoir-faire est là, mais il n'évolue pas et finit par se révéler consternant en ce qui concerne les protagonistes principaux.

La BD reste cependant prenante

Toujours un plaisir de se replonger dans cette saga que j'ai connu dans sa version originale anglaise, avant de devenir accro grâce aux versions de la Bibliothèque quand j'avais 7/8 ans !



C'est quand même un peu léger... on en redemande des planches !

Premier plaisir: l'objet. Le format carré de cet album, la boite cartonnée dans laquelle se glisse la BD. La qualité du papier. Le tout dans des degradés chauds de marrons... Plaisir des yeux.



Deuxième plaisir : le dessin. Les corps feminins sont superbes : doux, étirés. Aucunes vulgarités.

Troisième plaisir : l'intrigue. Au début l'histoire est un peu brouillon. L'album débute sur une citation incitant le lecteur, à cesser de réfléchir. Et pourtant impossible d'arréter d'enquêter sur les habitants de l'immeuble, sur le propriétaire qui recrute ses locataires de façon suspect... Une intrigue qui vous embarque...et vous pousse vers le tome 2 !

Paru originellement dans (A Suivre), cette histoire me parait exemplaire d'une certaine bande dessinée des années 80. "Les griffes du hasard" se présente comme un faux polar, relatant une étrange affaire impliquant un homme d'affaire véreux et un insaisissable cambrioleur. A la poursuite d'un dossier compromettant, les coups fourrés se succèdent. Qui mène la danse ? L'homme d'affaire ? Le Chat, ce monte-en-l'air charismatique ? La mystérieuse Lilith ? L'ambitieux Charles ? Il n'y a guère que Sophie dont le rôle semble clair. Elle n'est qu'un pion dans ce jeu dangereux aux règles obscures. Mais qui joue et de qui se joue-t-on ? La conclusion est surprenante et pourtant bien dans la ligne de ce que proposait (A Suivre): un jeu de miroirs, un romantisme sombre et légèrement ironique, teint2 de (pseudo) psychanalyse.

Pourtant, la sauce prend relativement bien, malgré une certaine prétention. Le style de Beja, très années 80, a plutôt bien vieilli, quelque part entre Chaland et de Spiegeleer dans un style plus réaliste. Ses femmes sont belles, intrigantes, désirables. C'est d'ailleurs la couverture, et plus précisément cette femme assise, qui m'a donné envie d'acheter cet album. Il faut malgré tout noter que l'album manque un peu de cohérence graphique, le style devenant de plus en plus réaliste au fil des pages. Peut-être cela a-t-il été corrigé dans la réédition de 1999.

"Les griffes du hasard" n'est certainement pas un chef d'oeuvre, mais un livre plaisant au charme légèrement désuet tant son style renvoie aux années 80. Mais contrairement à d'autres, il a relativement bien vieilli et reste tout-à-fait lisible.

Une bande dessiné érotique ... Wait, whaaaat ?!?



Et oui il y a plusieurs genres à la bd et il n'y a pas de raison de ne pas apprécier les genres différents. Alors ici on va essayer d'en parler, tout en restant calme et en gardant les mains sur le clavier ... et comme dirait Rocco : "Action!"



Mélange de récit sentimental, d'érotisme on nous raconte l'histoire de Lola d’Estressac. Belle aristocrate au bord de la piscine sous un soleil méditerranéen, elle va nous raconter ou plutôt confesser à travers son journal sa vie sentimentale où s'entremêleront le présent, le passé et le conditionnel sur son approche de l'amour ou l'on se donne corps et âme. Petit à petit, chaque élément raconter sera en fait une conclusion dont le centre sera son homme, Régis, et un secret lourd de conséquence sentimentale et nostalgique comme une page d'un livre que l'on ferme non sans une pointe d'amertume.



Ambiance et esthétisme des année 60, soleil, piscine, une belle fille en maillot qui s'effeuille petit à petit le long de l'histoire ... on se calme tout de suite, c'est pas du porno et cela reste très soft, donc ami pornographe et obsédé vous pouvez ranger votre matériel.



Faut dire aussi que ça n'a rien à voir avec le titre de Richard Clayderman quoique sa peut mettre dans l'ambiance. Une bd donc, dessinée par Beja (le fils) et scénarisé par Nataël (Je suis ton père), tous deux Toulousain de leur espèces et connu notamment pour leur trilogie "Les Griffes du hasard" que je n'ai pas lu mais on m'en a parlé beaucoup (J'en ai vu deux/trois planches et sa avait l'air d'être dans la lignée Jacobs/Ligne Claire).



Que dire d'autre ? Pour moi un scénario plus que non-passionnant, une narration qui bouscule les canons du genre et où la lettre et la manière de s'exprimer est importante ce qui fait que cela rebutera pas mal le lecteur, une image et un dessin trop infographique et même que parfois on a l'impression que l'auteur a juste juxtaposé une photo et retravaillé dessus , un cadrage soi-disant poétique et un dessin franchement bof ... ne tournons pas autour du pot, j'ai trouvé cela super décevante … En gros une histoire limite dépressive et un dessin qui n'a même pas le bon gout gout d'en donner justement.



Un one-shot (private joke) qui ne restera pas dans les anal (autant rester dans le sujet ^^). Uniquement pour les fans.



ps : j'ai encore le mien si vous êtes intéressé ^^
Lien : http://lacasebd.overblog.com..

cet album maladroit, souvent ridicule, parvient bien mal à exprimer la complexité de son personnage principal. Caricatural, le scénario de Nataël ne parvient jamais à susciter une réelle curiosité. […] Le trait de Béja se révèle épais et plutôt vulgaire, d’un érotisme lourd. Comique malgré lui, l’ensemble finit par atterrer.
Lien : http://www.bodoi.info/critiq..

Une série qui garde le charme des romans originaux, avec un scénario très bien huilé et un dessin de Nataël raffiné et magnifique ! Si vous ne connaissez pas, je vous conseille de tenter le coup, ne serait-ce que pour offrir à vos enfants amateurs de jeunes héros de leur âge !
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Les nouvelles générations devraient adorer ces récits d’aventures tandis que les plus grands se laisseront envahir par un doux parfum de nostalgie.
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Un retour en force du Club des Cinq dans les rayons BD cette fois et franchement n'hésitez pas, bon moment de lecture garanti !
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On aime cette Bécassine, on sourit en la regardant se demander pourquoi diable faut-il faire du mal à un petit cochonnet en lui lançant des boules dessus.
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L'histoire était prometteuse mais assez confuse et on reste sur sa fin. Une suite aurait été bienvenue.