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3.67/5 (sur 310 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Sables-d'Olonne , 1962
Biographie :

Bénédicte des Mazery est une écrivaine française.

Durant vingt ans, elle exerce à Paris comme journaliste d’entreprise puis décide de se consacrer essentiellement à l’écriture de fiction.

Son premier roman, "Pour solde de tout compte", est publié en 1999, marquant le début d’une nouvelle ère personnelle. Bien que non historienne, elle s’intéresse particulièrement aux pans méconnus de l’Histoire et aux personnes qui les ont peuplés sans avoir été entendues : les hommes de la censure postale durant la 1ère guerre mondiale ("La Vie tranchée", 2008), les demi juifs non déportables internés en 1943 à Paris dans des camps où ils triaient les objets des appartements vidés de leurs occupants ("L’Ombre d’un homme", 2012) ou bien encore les enfants emprisonnés au 19ème siècle ("Les Oiseaux de passage", 2016).

En 2021, elle publie la BD à double-lecture "Le Roi Jéhan" (éd. Lapin), co-écrit avec sa fille, l'écrivaine Marine des Mazery.

En parallèle de son œuvre romanesque, Bénédicte des Mazery mène des ateliers d’écriture notamment dans les collèges et les lycées. Par ailleurs, elle est "plume" pour des maisons d’édition, généralement pour des témoignages ou des biographies Elle écrit également pour la télévision.

En octobre 2019, elle choisit de s’installer à Nantes.
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Source : France inter
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Bénédicte des Mazery nous présente l'Intrus, aux éditions Plon.


Citations et extraits (62) Voir plus Ajouter une citation
Que reste-t-il d'une vie? Des moments, juste des moments qui reviennent comme des flash et que l'on peine à relier les uns aux autres.
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Ca commence dès l'acte sexuel quant les spermatozoïdes éjaculés survivent plusieurs jours dans le ventre féminin alors qu'ils meurent aussitôt à l'air libre. Le corps des femmes, à tout jamais réceptacle. Un corps qui permet la vie mais au creux duquel la vie déforme tout.
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les coulisses de la guerre quand les généraux veulent briser dans l'oeuf le sentiment d'abandon, de sacrifice que ressentent les poilus alors que tout un travail d'intox est fait dans la presse pour laisser croire à une heureuse issue du conflit mais surtout que les soldats prennent leur sort avec fierté et courage sans se plaindre. Pour éviter que la vérité se répande, on surveille leur courrier, on le censure voire on le saisit. J'ai apprécié d'explorer par le truchement de ce roman le fonctionnement de ces commissions de lecture et de comprendre qui les composait. Je regrette seulement quelques longueurs mais dans l'ensemble j'ai aimé le découvrir.
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Je suis bien sacrifié là où je suis, à 40 mètres des Boches, seul avec un camarade. Sûr que je suis là dans la tranchée en attendant la mort. J'ai beaucoup à vous dire et à vous raconter, mais je ne peux pas vous écrire sans pleurer car personne ne sait ce que je sais.
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Un livre facile à lire, qui révèle les horreurs de la grande guerre au travers des lettres que les poilus envoient du front à leur famille. Ils racontent l'enfer des tranchées, les conditions de vie abominables et la peur au ventre qui ne les quitte pas. Le jeune Louis se retrouve chargé de censurer voire d'intercepter les lettres les plus pessimistes; mais comment ne pas être touché par la détresse de ces hommes quand on a soi-même connu l'effroi d'être au cœur des danger du combat?
A mettre entre les mains des collégiens en début de 3ème.
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"Et soudain Elise sent. C'est à peine distinct, de la légèreté d'une plume, elle sent la petite main se refermer doucement sur son doigt. Tom, dont la naissance a tout changé."
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« Je crois qu'on entend encore dans les entrées d'immeubles l'écho des pas de ceux qui avaient l'habitude de les traverser. Et qui, depuis, ont disparu .Quelque chose continue de vibrer après leur passage, des ondes de plus en plus faibles, mais que l'on capte si l'on est attentif. » Patrick Modiano. Rue des boutiques obscures.
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Romain a beau tourner l'affaire dans tous les sens, il peine à apporter une réponse satisfaisante aux questions posées, et il culpabilise en prenant conscience que la garde, le soin, la sécurité de leur bébé se trouvent entièrement placés dans des mains de femmes. Et que ce n'est pas juste. Comme Elise le lui a lancé à la figure dimanche, elle n'a pas le choix : elle doit rester là. Quand il passe la porte, lui, c'est qu'il part travailler, mais si elle fait ça, elle, ça signifie qu'elle abandonne son enfant. Il s'était senti infiniment triste, et terriblement impuissant, en comprenant soudain que sa colère n'était pas un avertissement, elle ne s'en irait pas, mais l'expression d'une indignation profonde, que ses cris ressemblaient à des appels au secours et, surtout, qu'elle avait raison.
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Alfred s'adosse à sa chaise. Sa lâcheté passée lui répugne. Mais était-ce vraiment de la lâcheté … Peut-être s'agissait-il juste de paresse ? Ou bien de cette mélancolie qui ne l'a jamais quitté et qu'il porte depuis sa naissance comme une marque au front, un imprimatur indélébile ?
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Le cœur encore battant, celui-ci se plongea dans la lecture de sa lettre tout juste dépliée:
"Nous nous battons pour le triomphe du droit et de la civilisation! Telle est la phrase que, depuis trois ans, les journaux nous ressassent chaque jour. De bien grands mots pour une chose aussi creuse que la guerre actuelle. C'est nous, gens civilisés, raffinés, qui au début de la guerre nous flattions d'avoir des obus à la Turpinite, obus aux effets foudroyants qui tuaient tout à leur portée, par des gaz. C'est nous, gens civilisés, qui sommes allés déposséder les Marocains, les Indochinois par le fer et le sang, c'est nous qui disons aujourd'hui que les Boches sont des barbares."
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Créature de la nuit, je suce le sang de mes victimes pour me nourrir. Je peux me métamorphoser en chauve-souris, en loup, en chat ou en chien quand je ne me dissipe pas en une traînée de brouillard. Les miroirs ne reflètent pas mon image et je ne projette aucune ombre. Je crains la lumière du jour et le meilleur moyen de m'anéantir est de m'enfoncer un pieux dans le cœur ou de me décapiter. Un de mes représentants le plus célèbre est le Comte Dracula.

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