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3.64/5 (sur 95 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Hyères, Var , le 21/02/1908
Mort(e) à : Paris , le 19/01/1994
Biographie :

Jean Sabran, de son nom complet Edmond-Marie-Jean Sabran, dit Paul Berna, est un écrivain français.

En 1928, il fait son service militaire à Chalons-sur-Marne. Il exerce ensuite différents métiers : comptable, rédacteur, puis assureur. De 1939 à 1942 il travaille à Union-Vie, une grande compagnie d'assurances dont il démissionne pour commencer à écrire.

Il remporte avec son roman "Joan" (1948), le Prix de la ville de Cannes en 1949. Après avoir publié sous son nom différents ouvrages, il entre en 1949 aux éditions G. P. (Générale Publicité) où travaille son frère Guy Sabran (1902-1984), qui y est illustrateur de livres pour la jeunesse, et y écrit des adaptations de classiques pour la jeunesse.

Les deux frères produiront ensemble la série des albums "Zoupette" (1949-1954), des adaptations de classiques comme "Les Contes des mille et une nuits" (1952), des albums et romans comme "Nous irons à Lunaterra" (1954) ou "La Porte des étoiles" (1954). Il publie également chez Signe de Piste.

À partir de 1954, sous le pseudonyme de Paul Berna, il écrit ses propres romans pour enfants, publiés aux éditions G. P..

Son livre le plus célèbre, "Le Cheval sans tête" (1955), roman pour la jeunesse, obtient le Grand prix littérature du salon de l'enfance 1955. En 1963, les studios britanniques Disney adaptèrent le livre en un téléfilm réalisé par Don Chaffey avec un scénario de T. E. B. Clarke sous le nom "L'Affaire du cheval sans tête" ("The Horse without a Head").

En 1958, il épouse Jany Saint-Marcoux (1920-2002), elle-même auteure de romans pour la jeunesse chez G. P..

En 1958, il est lauréat du Grand Prix de Littérature de la Jeunesse avec "Le Champion". Il écrit également des romans de science-fiction dont les plus connus sont, pour la jeunesse "La Porte des étoiles" (1954) et sa suite "Le Continent du ciel" (1955).

Il utilise les pseudonymes Bernard Deleuze et Paul Gerrard pour les romans noirs, et Joël Audrenn pour les policiers.

En 1959 il obtient le Grand prix de littérature policière pour son roman "Deuil en rouge", écrit sous le pseudonyme Paul Gerrard. Il obtient en 1969 le prix Edgar-Allan-Poe du meilleur roman policier pour la jeunesse, décerné par les Mystery Writers of America avec "L'Épave de la Bérénice".

Souffrant de cécité à la fin de sa vie, il cesse d'écrire à partir de 1984.

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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
- Comment le trouves-tu?

Langlais répondit par un froncement de sourcils, puis recula de quelques pas, ses yeux mi-clos fixés sur la bête, comme pour s'assurer en fin de compte qu'il avait bien en face de lui un mulet de l'espèce vulgaire et non une locomotive à vapeur. Bobby attendit patiemment son verdict. Le visiteur ouvrit enfin la bouche et parla de tout autre chose :

- J'habite Le Puisay, commença-t-il, mais mes grands-parents sont installés depuis pas mal de temps à Verrières-le-Buisson, où je suis leur invité chaque jeudi et chaque dimanche. Comme tu peux l'imaginer, il ne se passe rien dans le patelin sans que j'en sois informé tôt ou tard. Ton article de ce matin m'a beaucoup amusé, car Césarin aurait pu sortir de chez nous, si l'on s'en rapporte au panneau indicateur que tu plantes dans ta description et qui situe Le Puisay à deux kilomètres cinq cents de là.
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- Soit entre les mains de Fernand et de son père, soit dans l’atelier de M. Rossi ! acheva Gaby d’un ton catégorique. Personne d’autre n’a pu y toucher… » […]

- Rien d’autre ?

- Si ! Papa a pris le cheval par les deux pattes arrière et l’a vidé sur le dallage du vestibule ; il avait le ventre plein comme un oeuf. Papa ne voulait pas l’apporter à M. Rossi dans cet état-là.

- Nous y voilà ! s’écria Gaby en sautant sur ses pieds. Qu’y avait-il dans le cheval ? […]

- Un bout de chaîne à vache, un crochet, deux boîtes de sardines, une tringle à rideaux, un
réveil-matin, une branche de tenaille, une timbale, une vieille clef…
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Bobby n'espérait pas de miracle, l'hypothèse du commissaire Sinet lui paraissait un peu tortueuse. Dès quatre heures et demie, laissant filer ses frères avec Patte-Molle et le rédacteur en chef, il alla reprendre son poste à l'écurie B, étrilla consciencieusement Césarin, puis reçut deux douzaines de visiteurs qui commentèrent l'article du dernier Pep en face du mulet indifférent.
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M. Bollaert secoua la tête :
- Contente-toi de jeter un petit coup d'oeil sur le square, comme cela, en passant, dit-il pour finir. Tu préviendras ton frère et les deux autres tout à l'heure. Si cette marmaille s'avise de tourner autour de la maison et du jardinet, ma femme y mettra le holà.
Le grand Pierce allait se retirer. M; Bollaert le rappela :
- A propos, lui demanda-t-il en fronçant les sourcils, à quoi jouaient-ils ?
- Est-ce que je sais ? répondit Pierce, qui n'aimait pas les enfants. A des imbécillités, comme tous les gosses.
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Les Dix de la bande à Gaby étaient assis en rang d'oignon sur un des bancs de la place Théodore Branque, comme dix moineaux posés sur une branche. Le plus gros moineau était assis tout à l'extrême gauche, une fesse dans le vide.C'était Tatave Louvrier. Il portait le bras droit en écharpe, ficelé dans un gros pansement pas très propre et soutenu par une vieille paire de bretelles passées en sautoir. Tatave se penchait avec amour sur son bras, le faisait sautiller mollement entre les bretelles. Il avait l'air de trouver ça épatant, d'avoir un bras en écharpe.
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Pas Beau ,le grand , avait une sale tête de renard , dit-elle simplement. Pépé ,le plus petit une sale tête de bouledogue.Je ne blague pas :les gens ressemblent toujours plus ou moins à des animaux.
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Le vieux Blache triait des nippes au fond de sa baraque, à la lueur d’une lampe à pétrole. Hiver comme été, le pauvre homme portait sur le dos deux pardessus en loques enfilés l’un sur l’autre, un chapeau ecclésiastique de couleur verdâtre enfoncé jusqu’aux oreilles, et sous le nez une curieuse barbe rousse et noire, en forme de hérisson, qu’il arrondissait tous les quinze jours à coups de ciseaux. Malgré sa saleté repoussante, il était brave homme et bien causant.
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Une plaque de marbre fleurie de quelques petits bouquets desséchés rappelait que douze francs-tireurs étaient tombés là sous les balles d’un peloton d’exécution. On voyait encore, après dix ans, le chapelet d’impacts que la rafale avait laissés dans un mur mal crépi. Ces souvenirs tragiques n’impressionnaient pas les enfants, et leur gaieté ne pouvait profaner ce champ de mort presque oublié.
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- Voyons ? dit-il d'un ton sarcastique. À quoi ressemblait ce faux gérant qui vend si cher ses fausses clés ?
- Il avait l'air d'un hérisson blond, déclara Bobby avec un grand sérieux.
Le commissaire Sinet sursauta brusquement dans son fauteuil : on y était ! En un clin d'oeil, il vit revenir les plus mauvais jours du Cheval sans tête et de l'Hippopotame à roulettes.
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Il y a des choses qu’on ne peut pas vendre... Ces bouteilles appartiennent à tout le monde. Si j’ai mis le nez dessus, cela ne veut pas dire qu’on peut en disposer n’importe comment. À quoi ça ressemblerait-il de bazarder au vieux toutes les bouteilles ! Nous sommes des petits pauvres, je veux bien, mais pas des enfants de margoulins…
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