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3.35/5 (sur 1148 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Le Havre , le 19/01/1737
Mort(e) à : Éragny-sur Oise , le 21/01/1814
Biographie :

Jacques-Henri Bernardin de Saint Pierre est un écrivain et botaniste français.

Dès ses 12 ans, il lit avidement "Robinson Crusoé" et fait un voyage à la Martinique, après avoir été élève des Jésuites de Caen. Il entre en 1757 à l'École des Ponts et Chaussées et devient ingénieur à Düsseldorf en 1760 avec un brevet d'officier-ingénieur. L'homme n'est pas d'un naturel très coopérant avec ses employeurs, il sera licencié.

Il se mit à rêver de fonder une république idéale et vertueuse, il ne cesse de voyager de métier en métier (professeur, journaliste, capitaine en Russie, ingénieur, etc...) et de pays en pays (Malte, Amérique, Hollande, Russie, Pologne, Autriche, Allemagne, l'île Maurice, etc...). Revenu à Paris en 1771, il va au salon de Mlle de l'Espinasse avec les encyclopédistes et, ensuite, il se lie d'amitié avec Jean-Jacques Rousseau, dont il demeure toujours un fervent disciple.

En 1771, il embrasse la carrière des lettres. Mais il n'était pas fait pour les succès de salon et de coterie littéraire. Il publie "Voyage à l'île de France" (île Maurice) (1773), puis il devient célèbre avec ses trois premiers volumes de ses "Études de la nature" (1784). Nommé intendant du Jardin des Plantes, il en écrit le quatrième et dernier volume, "Paul et Virginie" (1788), qui consacre sa gloire littéraire.

En 1792, Louis XVI le nomme intendant du Jardin des Plantes, ensuite nommé professeur à l'École normale sous la Révolution, élu membre de l'Institut en 1795, de l'académie française en 1803, il est comblé d'honneurs par Napoléon.

Ayant perdu sa première femme, il épouse, en 1800, Désirée de Pelleport, jeune et jolie personne qui calme ses dernières années avant sa mort dans sa campagne d’Éragny, sur les bords de l’Oise. De son premier mariage, il a eu deux enfants : Paul, mort jeune, et Virginie, mariée au général de Gazan.
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Source : jesuismort.com
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Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre
On ne jette point l'ancre dans le fleuve de la vie. Il emporte également celui qui lutte contre son cours et celui qui s'y abandonne.
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Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre
La vérité est comme la rosée du ciel: pour la conserver pure, il faut la recueillir dans un vase pur.
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"Qu'il est difficile de faire le bien ! Il n'y a que le mal de facile à faire." (Virginie)
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Vous autres Européens, dont l’esprit se remplit dès l’enfance de tant de préjugés contraires au bonheur, vous ne pouvez concevoir que la nature puisse donner tant de lumières et de plaisirs. Votre âme, circonscrite dans une petite sphère de connaissances humaines, atteint bientôt le terme de ses jouissances artificielles : mais la nature et le cœur sont inépuisables.
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C'est dans le sommeil de la mort que reposent pour jamais les maladies,les douleurs,les chagrins,les craintes,qui agitent sans cesse les malheureux vivants.
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"Un bon livre est un bon ami"
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Les images du bonheur nous plaisent, mais celles du malheur nous instruisent.
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La solitude rétablit aussi bien les harmonies du corps que celle de l'âme.
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La solitude ramène en partie l'homme au bonheur naturel en éloignant de lui le malheur social. Au milieu de nos sociétés, divisées par tant de préjugés, l'âme est dans une agitation continuelle. Mais dans la solitude elle dépose ces illusions étrangères qui la troublent ; elle reprend le sentiment simple d'elle-même, de la nature et de son auteur.
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Rien en effet n'était comparable à l'attachement qu'ils se témoignaient déjà. Si Paul venait à se plaindre, on lui montrait Virginie; à sa vue il souriait et s'apaisait. Si Virginie souffrait, on en était averti par les cris de Paul; mais cette aimable fille dissimulait aussitôt son mal pour qu'il ne souffrît pas de sa douleur. Je n'arrivais point de fois ici que je ne les visse tous deux nus, suivant la coutume du pays, pouvant à peine marcher, se tenant ensemble par les mains et sous les bras, comme on représente la constellation des Gémeaux. La nuit même ne pouvait les séparer; elle les surprenait souvent couchés dans le même berceau, joue contre joue, poitrine contre poitrine, les mains passées mutuellement autour de leurs cous, et endormis dans les bras l'un de l'autre.
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