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3.93/5 (sur 55 notes)

Né(e) à : Rome , le vers 480
Mort(e) à : Pavie , 525
Biographie :

Boèce fut l'écrivain et le philosophe latin le plus distingué de son temps. Il a composé des traités de théologie, de philosophie, et de mathématiques.

Né à Rome en 480, Boèce était le fils adoptif de Symmaque (de Quintus Aurelius Memmius Symmachus — mis à mort lui aussi par Théodoric en 525), descendant d'une famille patricienne romaine qui a donné à Rome quelques consuls et des pontifices maximi. Boèce a pris pour épouse une fille de Quintus Memmius Symmachus, dont il devient ainsi le gendre.

Boèce fit ses études à Rome, puis à Athènes. À son retour, il fut élevé trois fois au consulat (en 487, 510 et 511) par Théodoric le Grand, roi des Ostrogoths . Mais des ennemis trouvèrent le moyen de lui faire perdre la confiance de Théodoric. Des remontrances qu'il adressa à ce dernier, au sujet des exactions des receveurs des deniers publics, furent le prétexte de sa disgrâce.

Un décret du Sénat le déclara coupable de trahison ; enfermé dans une prison, il fut mis à mort en 525, près de Pavie. Ses biens, dont la confiscation avait été prononcée, furent rendus à sa veuve par la reine Amalasonte qui fit relever ses statues.
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Source : Wikipédia
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BOÈCE – Une Vie, une Œuvre : Une âme dénouée du monde (France Culture, 1991) L'émission "Une Vie, une Œuvre", sous-titrée 'Une âme dénouée du monde", consacrée à Boèce, est diffusée, le 11 juillet 1991, sur France Culture, et réalisée par Françoise Estèbe et Isabelle Yhuel. Invités : Marc Fumaroli, Philippe Hoffman, Colette Lazam, André Miquel et Michel Onfray.


Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
N’espère ni ne redoute rien :
Tu auras désarmé le courroux déchainé ;
Mais quiconque tremble, a peur ou forme des vœux,
Puisqu’il n’est point ferme et indépendant,
A jeté son bouclier, fui son poste
Et se rive à une chaîne assez forte pour l’entraîner.
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 Boèce
La meilleure puissance de l'homme est la raison et l'intellect
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Ces rois orgueilleux que tu vois assis au faîte de leur trône,
Brillants de l’éclat de la pourpre, cernés de tristes armes,
L’œil torve et menaçant, le cœur haletant de rage,
Si on ôtait à leur superbe ses oripeaux de vanité,
On verrait au-dedans d’eux ces seigneurs parler d’étroites chaînes ;
Là, en effet, la passion agite leur cœur dans les poisons de la convoitise,
Là, la colère flagelle leur esprit et soulève un tumulte de troubles,
L’affliction épuise ces captifs ou l’espoir incertain les tourmente.
Donc, bien que tu voies une seule personne supporter tant de tyrans,
Elle ne fait pas ce qu’elle souhaite, accablée par d’injustes maîtres.
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Tout le souci des mortels, leurs multiples aspirations, la peine qu’ils se donnent, empruntent des chemins certes divers, mais ne tendent toutefois qu’à un seul but : parvenir au bonheur.
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Qu'est-ce que donc, pauvre homme, qui t'a plongé dans l'abattement et la détresse ? C'est quelque chose de singulier, je crois, et d'inhabituel que tu as vu.

Toi, tu penses que la fortune a changé à ton égard : tu te trompes ! Tel est toujours son caractère, telle est sa nature. Elle a maintenu à ton égard la constance qui lui est propre dans sa versatilité même ; telle elle était quand elle t'enjôlait, quand elle t'abusait par les attraits d'un faux bonheur.

Tu as surpris le double visage d'une puissance divine aveugle. Elle qui jusqu'à présent se voile aux autres s'est fait vraiment connaître à toi tout entière. Si tu l'approuves, sers-toi de ses habitudes et ne te plains pas. Si tu as en horreur sa perfidie, méprise et rejette ses jeux pernicieux, car elle qui est maintenant pour toi la cause d'un si grand abattement aurait dû être celle de la tranquillité.

En fait, elle t'a abandonné, elle dont personne ne pourra jamais être sûr qu'elle ne l'abandonnera pas.

A moins que tu estimes précieux un bonheur qui s'en ira et que la fortune te soit chère alors que sa présence ne t'assure pas qu'elle restera, et qu'elle t'apportera de l'abattement quand elle sera partie ?

Mais si on ne peut la retenir à sa guise et qu'elle cause des désastres dans sa fuite, qu'est-elle d'autre qu'un certain indice d'un désastre à venir ? En effet, il ne saurait suffire de porter ses regards sur ce qui est situé sous les yeux : la prévoyance évalue l'issue de toute situation et ses retournement dans l'un et l'autre sens font que les menaces de la fortune ne sont pas à redouter ni ses séductions à souhaiter.

Enfin, il faut que tu endures d'une âme égale tout ce qui se produit dans le champ de la fortune quand tu auras une fois pour toutes soumis ton cou à son joug. Mais si, pour qu'elle reste ou qu'elle parte, tu voulais dicter ta loi à celle que tu t'es de toi-même choisie comme maîtresse, n'aurais-tu pas tort et n'aggraverais-tu pas par ton impatience un sort que tu ne peux changer ?

Si tu livrais tes voiles aux vents, tu serais entraîné non où tes vœux te portent, mais où les souffles te poussent ; si tu confiais tes semences aux champs, tu compenserais entre elles les années fertiles et stériles. Tu t'es donné à la fortune pour qu'elle te dirige : il faut se conformer au caractère de ta maîtresse. Or toi, tu tentes d'arrêter l'élan de la roue qui tourne ? mais, mortel des plus stupides, si elle en vient à s'arrêter, elle cesse d'être la fortune. (livre II, chapitre 2, pp. 87-89)
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Même si le riche, emporté dans un tourbillon d'or,
amasse avidement des richesses qui jamais ne le combleront,
charge son cou de perles de la mer Rouge
et fend ses champs fertiles avec une centaine de bœufs,
jamais ne le quitte le souci mordant tant qu'il vit
et, une fois défunt, les richesses, volages, ne l'accompagnent point.
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Heureux les hommes du temps jadis !
Ils se contentaient d'une terre fidèle,
Ne perdaient pas leur âme dans un luxe inutile
Et tardaient à calmer leur appétit
De glands dont la Nature était prodigue.
Ils ne savaient pas mélanger les présents
De Bacchus avec le miel limpide
Ni imprégner les tissus chatoyants
De l'Inde, de colorant Tyrien.
L'herbe offrait le sommeil réparateur,
Les eaux glissantes fournissaient le breuvage
Et l'immense pin, l'ombrage.
Ils ne fendaient pas encore les flots profonds
Et sans traquer partout les marchandises,
Abordaient en étrangers des côtes inexplorées.
En ce temps, la trompette guerrière se taisait,
Nulle haine tenace ne répandait
Le sang dans les campagnes.
Nul ennemi n'avait la folie
De provoquer les combats,
Promesses de cruelles blessures
Sans récompense pour le sang versé.
Ah ! Si seulement notre âge
Retournait à ses premiers usages !
Mais non ! plus dévastateur que l'Etna,
Brûle le dévorant désir de posséder !
Maudit soit le premier
Qui déterra des trésors cachés
Et des pierres qui désiraient rester
Dissimulées - coûteux dangers !
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Il ne vit jamais riche, celui tremblant et gémissant, qui se croit dans le besoin.
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Ô l'extraordinaire bonheur procuré par les biens de ce monde : sitôt enrichis vous cessez d'être en sécurité.
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Enfin : « Ta douleur me touche,
Dit d’une voix moins farouche
Le sombre roi des Enfers ;
Que ton désir s’accomplisse !
Je te rends ton Eurydice
En échange de tes vers.

Mais je t’impose une épreuve :
Avant de franchir le fleuve
Qui neuf fois étreint ces lieux,
Dans ton ivresse hâtive,
Sur ta femme encor captive
Ne détourne pas les yeux. »

Vainement Pluton ordonne :
L’Amour n’écoute personne.
Orphée, aux confins du jour,
Vers sa compagne éperdue...
Il la voit, la perd, la tue,
Et cette fois sans retour !
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