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Citations de Boileau-Narcejac (307)


Quand l’avait-il vue détendue, souriante, confiante ? Elle vivait à longue échéance, à des semaines, des mois de distance. L’avenir était son refuge, comme, pour la plupart des autres, le passé.
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Quand on se marie, on croit épouser une femme, et on épouse une famille, toutes les histoires d'une famille. On épouse la captivité de Germain, les confidences de Germain, les bacilles de Germain. La vie est menteuse. Elle semble pleine de merveilles, quand on est petit, et puis...
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Hermantier avait beau savoir, depuis plusieurs jours, que Maxime était mort, il ne le savait pas encore avec son cœur. Maxime était toujours là, bien vivant dans sa mémoire.
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"Moi aussi, dit-il, j'ai essayé de peindre. Mais je dessine mal.
- Qu'est-ce que ça peut faire? C'est la couleur qui compte.
-J'aimerais voir vos toiles.
-Oh! Elles ne valent pas grand chose. Elles ne ressemblent à rien. Ce sont des rêves...Est-ce que vous rêvez en couleurs?
-Non je ne vois que du gris... comme au cinéma.
- Alors vous ne pouvez pas comprendre. Vous êtes un aveugle!" Elle rit et lui serra le bras, pour lui montrer qu'elle plaisantait.
"C'est tellement plus beau que ce qu'on appelle la réalité, reprit-elle. Imaginez, si vous le pouvez, des couleurs qui se touchent, qui se mangent, qui se boivent, qui vous pénètrent totalement. On devient des insectes qui se confondent avec la feuille qui les supporte, à ces poissons qui ressemblent à des coraux. Chaque nuit je rêve à l'autre pays.
-Vous aussi ",murmura-t-il.
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Moi, de mon temps, on allait danser, on savait oublier Karl Marx. Après, on défilait de la Bastille à la Nation en huant les députés ! Ca n'empêchait pas ! Et quand il fallait cogner sur les flics, on y allait. Je parie que tu n'as jamais reçu un coup de matraque sur la gueule !
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D'abord, il y a eu le cheval...maintenant, il y a le blessé...et ce blessé, le cheval doit le ramener à son maître. c'est sa mission! Seulement, il est évident que le cheval ne viendra pas chercher le blessé... c'est là où la réalité va mettre la légende en échec.
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Plus de chefs, plus de commandements, plus de camarades; je n'appartenais plus au troupeau. Bernard ?... Je m'étais réconcilié avec lui. Je suis de ces gens qui ne savent aimer que les morts...Hélène ?...Justement ! Tant qu'elle n'avait été qu'une image, elle m'avait troublé. Depuis que je l'avais vue...elle m'intéressait moins. Je n'avais pas vraiment besoin d'elle. Mais j'étais heureux qu'elle m'aimât, ou du moins qu'elle s'appliquât à m'aimer, car il y avait, dans sa conduite à l'égard de Bernard, un peu de contrainte et comme un effort.
Devais-je lui révéler la vérité ?
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Marek est capable non seulement de transférer, d'une bête à une autre, un coeur, un foie, des poumons, à plus forte raison une patte, mais encore... vous entendez, Garric... une tête... En d'autres termes, il a mis au point la greffe intégrale.
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C'était une bien touchante réunion et les mensonges sonnaient de la manière la plus cordiale.
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- vous ne lui avez jamais trouvé l'air...bizarre ?
La vieille remonta ses lunettes sur son front et frotta lentement ses paupières ridées.
- Tout le monde est bizarre, dit-elle. Si vous aviez passé votre vie à la réception d'un hôtel, vous ne poseriez pas cette question.
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La porte se referma. J'étais seul, avec ses trois femmes qui tenaient ma destinée entre leurs mains et qui pouvaient, à chaque minute, me détruire. Maintenant, il n'y avait plus rien à tenter. J'étais leur chose.
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En deux mots, voilà la situation : une fille a été tuée, lundi soir, et la police a toutes les raisons de penser que le criminel est l'un de nous.
Alors ... Je suis obligé de demander à chacun ce qu'il a fait, ce soir-là ... Ne te vexe pas. Mets-toi à ma place ...
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Il était de ces gens qui haïssent le médiocre sans pouvoir s'élever jusqu'au talent. Beaucoup de petits dons...Beaucoup de regrets !
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Il y a des hallucinations qui vous font voir des choses qui n’existent pas. Peut-être y a-t-il des hallucinations qui provoquent l’effet inverse ?
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Je les déchiffrais à travers moi et je me guérissais à travers eux. Il me semble que les musiciens, les vrais, doivent éprouver quelque chose de semblable, et c'est bouleversant. Il y a là une joie dont on n'est jamais rassasié.
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Gévigne leva sa main grasse, comme pour arrêter au vol d'objection.
- J'y ai pensé. Je l'ai surveillée, discrètement. Un jour, je l'ai suivie... Elle est allée au Bois, s'est assise devant le lac et elle est restée là, sans bouger, pendant plus de deux heures... Elle contemplait l'eau...
- Cela n'est pas très grave.
- Si... Elle contemplait l'eau, comment t'expliquer, avec attention, avec gravité. Comme si cela avait été d'une extrême importance... Le soir, elle m'a affirmé qu'elle n'était pas sortie. je n'ai pas voulu dire que je l'avais suivie, tu comprends.
Flavières retrouvait, reperdait tour à tour l'ancienne image de son condisciple, et ce jeu devenait irritant.
- Ecoute, fit-il. Soyons logiques. Ou bien ta femme te trompe, ou bien elle est malade, ou bien, pour une raison inconnue, elle simule. Il n'y a pas à sortir de là.
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Il aurait fallu s'appliquer avec Mireille. Elle était certainement sensuelle et si féminine ! Tout le contraire de Lucienne.
Ravinel s'interdit ses pensées. Car enfin il a tué Mireille ! Précisément, c'est le point troublant. Il n'arrive pas à se persuader qu'il a commis un crime. Cela lui paraissait monstrueux, lui paraît encore monstrueux, un crime !
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Son crime à lui, c’est un enchaînement de menues circonstances, de petites lâchetés consenties par indifférence. Si un juge, un bonhomme comme le père de Lucienne, l’interrogeait, il répondrait en toute bonne foi : Je n’ai rien fait ! Et, parce qu’il n’a rien fait, il ne regrette rien. Pour regretter, il faudrait se repentir. Se repentir de quoi ? De proche en proche, il faudrait se repentir d’être ce qu’on est. Et cela n’a aucun sens. 
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Sans atout admirait le calme de son père, et, en même temps, il éprouvait une joie intense, car il savait, lui ! Il connaissait depuis deux heures toute la vérité, mais il ne pouvait la faire éclater. Pas encore !
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Le préfet avait raison quand il prétendait que toute grande aventure scientifique paraissait folle, au début...
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