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Citations de Boileau-Narcejac (307)


Sans atout admirait le calme de son père, et, en même temps, il éprouvait une joie intense, car il savait, lui ! Il connaissait depuis deux heures toute la vérité, mais il ne pouvait la faire éclater. Pas encore !
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L'extrême logique, c'est peut-être ce qu'on nomme la folie !
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Il y a des vérités sur lesquelles on ne peut pas arrêter sa pensée sans éprouver aussitôt un vertige de l'âme, cent fois plus horrible que le vertige du corps.
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Le grand tort que nous avons, nous autres femmes, c'est, pour amant, de chercher toujours un homme que nous aimons, alors que la vérité serait d'en chercher un qui nous aime.
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Ils se séparèrent, Vladimir disparut dans la camionnette. Odette referma la porte de sa roulotte. Doutre choisit un lit d'aiguilles de pin, fines et souples, et se coucha sur le dos. Le jour venait, doucement, comme un voleur.
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Allez, mon vieux Sans Atout, grimpe là-haut. Éteins. Et taillons-nous. Pense à la pauvre fille qui se morfond. Il se faufile dans l'escalier tournant. Il entrebâille très doucement la porte, risque un œil, et recule violemment. Il y a quelqu'un, une silhouette penchée sur une table ou un bureau, un meuble, peu importe lequel ; ce n'est pas ce qui compte. C'est la proposition de la personne qui semble endormie. Bizarre! François se penche à nouveau. Il voit un homme écroulé en avant, la tête reposant sur la joue gauche, un bras pendant, abandonné. Ce n'est sûrement pas un bras qui dort. C'est un bras sans vie. L'homme paraît bien mort.
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- Les gendarmes vont nous interroger, dit Rémy. Nous n’avons pas intérêt à parler de la querelle d’hier soir. Ils s’imagineraient Dieu sait quoi… et je vous affirme que je n’ai pas quitté ma chambre de la nuit… Vous me croyez, Raymonde ? J’ai souhaité sa mort, c’est vrai. Et maintenant, je ne suis pas fâché de ce qui lui arrive. Mais je vous jure que je n’ai rien fait, rien tenté… A moins de prétendre que j’ai le mauvais œil… Il essaya de sourire. – Allez ! Dites que j’ai le mauvais œil. Elle secoua la tête sans répondre.
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La mort n'est rien de grave, c'est évident.
Un simple changement de poids, d'épaisseur.
La vie en somme sans le froid, sans le souci, sans l'angoisse d'être en porte-à-faux.
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« Tu n’as jamais couché avec lui ? »
Elle hausse les épaules.
« On voit bien que tu ne le connaissais pas. »
Je l’ai donc tué pour rien. Pour rien ! C’est maintenant que je suis un assassin.
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Vous comprenez, maintenant, pourquoi l'Écriture nous enseigne que les fruits de l'arbre de la science sont empoisonnés
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- qui est ce mendaille , demande lupin.
- il possède une vaste propriété du côté de Reims.
a la mobilisation il a réussi à savoir comment a se faire réformé et nous le
retrouvons bon pied bon
oeil a paris, menant la grande vie. en somme mendaille, qu, est ce que c'est? un profiteur.
lupin éclate de rire.
- voila exactement ce qu'il
fallait me dire. et qu' est ce que qu' on fait aux profiteurs.
- on les oblige à rendre gorge.
- tu deviens intelligent, bernardin. aussi moi Arsène lupin, ai je décidé,
sur la foi de l, enquête menée par le sieur bernardin de n, occupé
sérieusement de ce Xavier
mendaille , ce pourquoi
je suis en train de me déguiser en honnête homme.
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- Je n' irai pas jusque-là. Mais mon pronostic sera très réservé. Cependant, des soins constants,une nourriture abondante, un repos complet peuvent fort bien venir à bout de cette langueur maligne. Surtout, pas de soucis, pas de fatigue cérébrale. Votre malade doit vivre à l' abri du moindre choc. Nous allons essayer un traitement au lait d' ânesse, pour commencer. Je reviendrai dans une quinzaine...

C' en était fait de ma joie ! Une noire période s' ouvrait devant moi, qui ne devait plus finir. Claire fut bientôt obligée de s' aliter et elle ne supportait plus que je m' éloignasse, fût-ce pour un court instant.
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[...] ... - "Voilà," dit Gévigne. "Je voudrais que tu surveilles ma femme ...

- Diable ! ... Elle te trompe ?

- Non.

- Alors ?

- Ce n'est pas facile à expliquer. Elle est drôle ... Elle m'inquiète.

- Qu'est-ce que tu crains au juste ?"

Gévigne hésitait. Il regardait Flavières et Flavières sentait ce qui l'arrêtait : Gévigne n'avait pas confiance. Il était bien resté tel que Flavières l'avait connu quinze ans plus tôt, à la Faculté de Droit : cordial, prêt à s'épancher et, tout au fond, contracté, timide et malheureux. Tout à l'heure, il avait eu beau s'écrier, en ouvrant les bras : "Ce vieux Roger ... Tu sais, je suis content de te retrouver !", Flavières avait perçu, d'instinct, la très légère gaucherie du geste, ce qu'il avait d'un peu trop voulu, d'un peu trop raide. Gévigne s'agitait un tout petit peu trop, riait un tout petit peu trop. Il ne réussissait pas à effacer les quinze ans qui venaient de s'écouler et qui les avaient physiquement changés l'un et l'autre. Gévigne était devenu presque chauve. Son menton s'était empâté. Ses sourcils avaient tourné au roux et il avait maintenant, près du nez, des taches de rousseur. Flavières, de son côté, n'était plus le même. Il savait qu'il avait maigri, qu'il s'était voûté depuis son histoire et il avait les mains moites à la pensée que Gévigne allait peut-être lui demander pourquoi il était devenu avocat alors qu'il avait son droit pour entrer dans la police. ... [...]
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[...] ... Instantanément, je pensai au mari de Myriam et je sentis que j'avais redouté, obscurément, le retour de ce souvenir. J'allumai ma pipe. Soit. Le mari de Myriam avait fait une chute et s'était tué. Quel rapport avec Eliane ? Aucun. Myriam était veuve. J'avais bien failli être veuf. Est-ce que j'aurais épousé Myriam ? ... Peut-être ... Sans doute ... sûrement ! Ma méditation tournait court. Il y avait quelque chose que je n'osais pas m'avouer et, maintenant, seul avec moi-même, je voulais vider l'abcès. Le mari de Myriam était mort et personne n'avait su comment. Il avait suivi un chemin qu'il n'avait pas l'habitude de prendre ... Avait-il glissé ? ... Avait-il été victime d'un malaise ? ... L'avait-on poussé ? ... Mais on ne l'avait pas poussé, Vial me l'avait affirmé. Restait l'accident. Chute là-bas, chute ici. Pure coïncidence. Qu'est-ce que j'allais m'imaginer ? ... Je regardais l'île, au fond de la nuit. J'avais coutume de raisonner, que diable ! J'étais un esprit positif. Mon métier m'avait appris à observer, à réfléchir, à interpréter méthodiquement les apparences. Il m'arrivait quelque chose de classique : je m'étais interdit pendant longtemps de penser à Myriam et, pour tourner cette censure, j'étais en train de cultiver des inquiétudes d'une autre sorte. Je transposais le problème sur le plan d'une enquête. Mais il n'y avait pas de problème. Il n'y avait qu'un homme repris par la passion. Etait-ce bien cela ? J'étais contraint, en conscience, de reconnaître que c'était bien cela : j'avais envie de revoir Myriam et je me forgeais des prétextes fallacieux. Mais pourquoi m'interdirais-je de revoir Myriam ? La revoir ne signifiait pas forcément succomber ! ... [...]
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Eve se taisait et Leprat comprit qu’elle le laissait choisir, qu’elle acceptait l’épreuve, qu’elle l’accueillait même avec un plaisir secret. Elle aimait ces minutes de vérité ; elle raffolait de ces coups de dés… l’amour, la séparation, la vie, la mort… à pile ou face. Il pouvait se libérer d’un mot. Mais il ne disposait que d’une seconde. S’il hésitait, il était fini. Elle le congédierait comme un domestique.
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Minuit. Toujours rien. Est-ce que Jean-Marc s'était trompé? François ne voyait rien, n'entendait rien. L'ombre des tours semblait s'être rassemblée au pied des murs. La lande était baignée d'une lumière de rêve. Mais, soudain. François se contracta. Son front heurta le bois de la persienne. Ce bruit?...Non. Il n'offrait aucun mystère. c'était tout bonnement le pas d'un cheval qui se promenait là-bas, derrière les murs.
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Depuis ce jour là il l’appelait Eurydice, par jeu. Il n’aurait pas osé l’appeler Madeleine. A cause de Gévigne. Et puis, Madeleine c’était la femme mariée, la femme de l’autre. Eurydice, au contraire, lui appartenait tout entière ; il l’avait tenue dans ses bras, ruisselante, les yeux clos, l’ombre de la mort au creux des joues. Il était ridicule, soit. Il vivait dans un tourment continuel, dans un tumulte d’impressions douloureuses. Peut-être ! Mais il n’avait jamais connu, tout au fond de lui même, cette paix parfaite, cette plénitude de joie où s’engloutissait son proche passé, avec ses peurs et ses remords : il y avait si longtemps qu’il l’attendait, cette jeune femme éblouie ! Depuis sa treizième année. Depuis l’époque où il se penchait vers le cœur de la terre, le pays noir des fantômes et des fées…
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Les paroles ça guérit. C'est comme un poison qui s"'en va.
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" Il savait jouer du piano, assez pour envier les virtuoses. Il était
de ces gens qui haissent le médiocre sans pouvoir s'élever jusqu'au
talent."
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- Fernand, je t'en supplie, cesse de marcher !
Ravinel s'arrêta devant la fenêtre, écarta le rideau. Le brouillard s'épaississait. Il était jaune autour des lampadaires qui éclairaient le quai, verdâtre sous les becs de gaz de la rue. Parfois, il se gonflait en volutes, en fumées lourdes et, parfois, il se changeait en poussière d'eau, en pluie très fine dont les gouttes brillaient, suspendues. Le château avant du Smoelen apparaissait confusément, dans des trous de brume, avec des hublots éclairés. Quand Ravinel restait immobile, on entendait, par bouffées, la musique d'un phonographe. On savait que c'était un phonographe, car chaque morceau durait trois minutes environ.
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