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Critiques de Brassaï (10)
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Henry Miller grandeur nature, tome 2 : Henr..

Une lecture très ancienne, mais qui m'a laissé le souvenir d'un texte joyeux, très vivant de Brassaï envers son ami, qu'il interroge sur tous les sujets imaginables, de l'écriture, aux adaptations cinématographiques de ses textes, en passant par ses amours, amitiés, colères, mais aussi ses tristesses et coups de gueule...sa vision de la paternité, son amour immense pour ses enfants, etc. le plus souvent ce livre se présente sous forme de dialogues qui s'étendent du printemps 1953 à juin 1973...



Cet ouvrage est le second volet (1er volet que je n'ai jamais lu !) de "Henry Miller grandeur nature", qui racontait le Miller de la bohème et de la misère. Dans cette seconde partie, Miller est devenu une célébrité mondiale que son ami, Brassaï met en scène à travers une série de rencontres en Europe et en Californie...Je reparcours les passages soulignés à l'époque et il me vient des envies de relecture et aussi l'envie de dénicher et lire enfin le premier volume de cette biographie-interview, originale !
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Paris Tendresse

Ami de Prévert, Michaux, Matisse, Picasso (avec qui il écrit Conversations avec Picasso), Lawrence Durrell et Henry Miller, Brassaï sculpte, fabrique des décors pour des ballets, entre autres, quand il ne prend pas de photos qu’il développe lui-même dans sa chambre d’hôtel parisienne. Considéré à juste titre parmi les plus grands photographes du XXe siècle par les critiques d’art et par ses pairs, Brassaï (décédé en 1984) a laissé derrière lui des photos qui ont séduit en leur temps et qui aujourd’hui témoignent d’une époque, celle des années 1930, avec un regard tendre sur les vauriens et les mal partis.



Des photos dans lequel Modiano se reconnaît, retrouve les héros de sa jeunesse, croise son père. Des photos dont il dit : « Certaines de ces photos me ramènent à la lisière de notre mémoire et réveillent les images et les odeurs de l’enfance. Elles nous entraînent aussi vers les quartiers de la périphérie. »



Des photos que nous connaissons ou pas. Des photos réunies le temps d’une exposition à la Fnac en 1988 intitulée Paris tendresse, laquelle a donné son titre au livre. Des histoires signées Modiano, fil conducteur où gravitent des personnages d’occasion, donnant aux visages une vérité plus vraie que vraie.



Une photo. Celle de la couverture. Une photo que je connais depuis trente ans. Une photo qui m’a fait aimer Brassaï avant de l’aimer davantage.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Histoire de Marie

Ce court récit de Brassaï, excusez du peu, se paye le luxe d'une introduction d'Henry Miller (oui, oui, celui des tropiques).

En effet, les deux hommes se sont connus à Paris, ils avaient un ami commun, Alfred Perlès ("Au rythme de deux repas par jour, il lui suffisait de quatorze amis [...] Ils étaient tous absolument ravis de le recevoir. Henry était un hôte de choix ; il payait largement son écot de sa seule conversation."

Mon ami Henry Miller. Alfred Perlès.)

Miller nous rapporte avec jubilation l'admiration qu'il éprouve pour le caractère "caméléon" de Brassaï, à l'aise dans tous les milieux, dans tous les quartiers de Paris, dans toutes les circonstances, avec toutes les catégories sociales.

Il dit de lui "Un mur couvert de graffiti l'absorbe autant que l'enfer de la Bibliothèque nationale"

Le livre est fait d'une multitude de monologues, de soliloques et de dialogues courts, chacun étant identifié comme un propos de Marie, d'une Marie, ces "maries" qui sont toujours là lorsqu'on a besoin d'elles, mais pour lesquelles nous ne faisons jamais rien.

Pour reprendre les propos de la préface, "les Maries de ce monde, toutes "mal-armées", savent qu'elles sont condamnées, que sous aucun régime, on ne fera rien pour les soulager."

Elles sont filles-mères, mères de bâtards, ou sans héritiers, se font foutre à la porte, subissent la concurrence des bonniches polonaises, se font peloter dans les files d'attente, sont en but aux concierges, aux huissiers, aux hommes d'affaires, aux avocats, aux tireuses de cartes,

Font le ménage, la vaisselle, la lessive, lavent les escaliers, les planchers, les cabinets.

Voient toujours ce qu'il ne faut pas voir.

Elles pourraient être une réincarnation de votre femme de ménage, de votre concierge, de votre baby-sitter, de la contractuelle du quartier, de la marchande de poissons, que sais-je ?

Un livre à la fois drôle et poignant, à lire.

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Conversations avec Picasso

Tout une époque avec ce bouillonnement artistique. Nous voici témoin de la relation de deux grands révolutionnaires de l'image: Brassaï par la photo et Pablo Picasso par le dessin et tableaux.Ce témoignage nous permets de les suivrent dans une époque charnière. Cette histoire permet mieux de cerné l'esprit de ces artistes qui voulait voir et exprimer autre chose que ce qui était présenter dans les musée d'Art de l'époque. Je trouve que cela aide mieux à comprendre leurs oeuvres. De voir leurs parcours, l'entourage, leurs relations et surtout de maintenir leurs choix dans les périodes difficiles. C'est là que l'on peu voir les grands Artistes, ceux qui osent afficher leurs couleurs, et ce malgré tout.
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Marcel Proust sous l'emprise de la photogra..

Brassaï (1899-1984) - Marcel Proust sous l'emprise de la photographie - Gallimard, 1997 – format 20x14cm, 176 p. dont 16 photographies de l'auteur (ISBN 978-2-07-074979-9)



Brassaï pointe les passages de"la Recherche" évoquant de près ou de loin l'usage d'une photographie ; il en montre les implications dans la pensée de Proust.



Lorsqu'un grand artiste photographe s'exprime au sujet d'un des plus grands auteurs de la littérature mondiale, cela engendre bien évidemment un livre incontournable.

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Conversations avec Picasso

Les souvenirs sur le Paris de l'occupation et Picasso portés par la très belle écriture de Brassai, fluide et sans vanité.

Une vraie surprise !
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Paris de nuit

A l’occasion d’un concours je devais recevoir de la part de Flammarion un beau livre sur Monet et ils en ont profité pour me gâter! 🙂 ce livre faisait partie de mon paquet cadeau et je les en remercie.







Brassaï est né en Transylvanie et étudie à l’académie des beaux-arts viendra ensuite en France où il y passera le reste de sa vie. Il est célèbre pour ses photographies qui font l’objet de ce livre, mais aussi ces dessins, ses peintures etc. Un véritable artiste aux multiples talents.







C’est la première fois que je « lis » un livre consacré à la photographie et j’en suis ravie! Je ne connaissais pas du tout Brassaï. Je n’ai pas voulu me renseigner sur l’auteur, chose que je fais d’habitude systématiquement avant d’ouvrir le livre. J’ai très bien fait de faire cela car ça m’a permis de plonger dans une autre époque sans y être préparée. J’ai été transportée et envoûtée dans ce Paris des années trente. Une magnifique découverte qui donne envie d’approfondir les autres beaux livres de ce type de Flammarion.
Lien : http://www.lesmiscellaneesde..
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Paris Tendresse

Ce livre est d'abord un livre de photographies de Brassai.

Paris dans les années 30/40 en noir et blanc

Un peu de tendresse, beaucoup de pauvreté.
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Correspondance: (1950-1983)

Ce livre est pour moi une grosse déception. Généralement, lorsque l'on publie la correspondance entre deux personnes c'est en raison de l'échange des idées, de la qualité littéraire des écrits. Ici cela n'est pas le cas non pas que Brassaï écrivait mal au contraire! Non mais les courriers se contentent d'être "comment allez vous", "je suis dans ma propriété de...", "peux tu m'envoyer des exemplaires" etc... Il s'agit essentiellement d'une correspondance pratique qui a peu de valeur pour les amateurs de Brassaï. Celle ci étant chronologique on peut suivre un peu l'évolution de sa santé et de son travail mais c'est tout.

On en apprend un peu plus sur Brassaï dans l'introduction. J'ai peu découvrir que la photographie n'est qu'une facette de son talent qui est multiple et prend de nombreuses forme. Néanmoins cette introduction est à mon goût mal construite et organisée. Elle saute d'une période à l'autre sans véritable justification. Bref, je me répète: une grosse déception.

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Photopoche, numéro 28 : Brassai

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