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Critiques de Buronson (94)
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Japan

"Japan" est un manga en un seul tome écrit par le célèbre Buronson ("Hokuto no Ken") et dessiné par le célèbre Kentaro Miura, ("Berserk") qui ici signe sa première œuvre en tant qu’auteur car il était auparavant l’assistant de Tetsuo Hara (qui a toujours été fan de Buichi Terasawa, ce qui explique les nombreux clins d’œils aux côtés héroïques et horrifiques de la série Cobra).

Dans tous les cas il ne faut pas s’attendre à un chef-d’œuvre avec ce stand-alone. Buronson fait un « Mad Max redux » en reprenant pas mal d’éléments de sa série phare (notamment un ersatz de Toki), et pour que tout tienne une 1 tome on utilise tous les trucs et astuces du genre isekai (la Portal Fantasy du pauvre). Le yakuza Katsuji Yashima accompagné par son frère est venu à Barcelone faire sa déclaration d’amour à la journaliste Yuka Katsuragi, mais après un tremblement de terre ils tombent sur une caverne transformée en mausolée antique. Une vieille sorcière leur explique que la puissance économique et commerciale peut se faire balayer par la puissance militaire, et que si Carthage a été balayée par Rome (avec quelques planche peplum de toute beauté), le Japon peut se faire balayer par l’Occident avant de les envoyer dans le futur vérifier sa théorie…

Plus proche de Guts que de Kenshiro, Katsuji prend la tête des naufragés temporels qui découvre un monde détruit où tout le monde est en guerre contre tout le monde (c’est déjà le cas aujourd’hui : on appelle cela « la loi du marché ») à cause des bouleversements climatiques et de la raréfaction des ressources (c’est déjà la cas aujourd’hui : ce sont les conséquences du cancer productiviste consubstantiel à la vérole capitaliste). On se demandera bien pourquoi les Japonais se sont réfugiés en Europe et pas en Sibérie, en Australie, en Afrique ou en Amérique, mais ils sont devenus des boucs-émissaires se bouffant le nez les uns des autres des Occidentaux dirigés par des politiciens ressemblant aux Melnibonéens de Michael Moorcock (décidément son influence sur la SFFF japonaise est incommensurable) et des militaires ressemblant au très fasciste M. Bison de "Street Fighter II". Buronson a toujours été partisan valeurs très virilistes, et sans surprise les hommes agissent plutôt que parler, pour protéger des femmes faibles et fragiles à part 1 ou 2 héroïnes davantage muses inspiratrices que personnages agissant dans le récit. Donc le but de Katsuji est de rassembler tous les réfugiés japonais y compris collabos pour refonder une nation qu’il nomme « Japan »… (Quelque part il assez proche des personnages de Frank Miller persuadé que seuls les individus les plus violents et les plus barbares sont capables de protéger la société et la civilisation)



On ne va pas se mentir entre un dessinateur en début de carrière et un scénariste davantage préoccupé par son message que par son histoire ce n’est pas un bon manga, mais c’est un manga qui témoigne de l’état du Japon à l’époque où il est sorti. Paru en 1992 juste après l’explosion cataclysmique d’une gigantesque bulle spéculative, la crise frappe le Japon de plein fouet stoppant net une très longue période de très haute croissance : Buronson qu’on peut placer très à droite sur l’échiquier politique s’interroge sur les réformes à mener dans son pays pour remédier aux problèmes et revenir aux « Trente Glorieuses ». Quelque part il veut rejouer la révolution culturelle de 1968 en revenant à des valeurs plus traditionnelles et plus nationalistes (voire en renouant avec le racisme et la xénophobie du Japon Impérial). Je serais très curieux de savoir ce qu’il pense de toute cela aujourd’hui car après 25 ans de reagano-thathéro-macronisme la croissance n’est toujours pas revenue et la précarité et la pauvreté augmentent systématiquement année après année (ce dont les classes aisées se moquent éperdument : on fait tourner la planque à billet pour renflouer les caisses de l’État, des banques et des entreprises donc des rentiers, mais on laisse tomber la population qui est sommée en même temps de consommer, d’épargner, de se serrer la ceinture, et surtout de fermer sa gueule pour que les CSP+/++/+++ puisse déguster tranquillement leurs sushis et leurs sakés préférés).
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Soten No Ken, tome 5

MANGA HISTOIRE / ARTS MARTIAUX.

Dans ce tome 5, il y a une partie comédie qu’il faut subir avec Kenshiro déguisé en interprète pour se rapprocher de Yuling, un homme-taupe, un travesti qui ressemble à un homme-crapaud et un énième lieutenant tellement paranoïaque qu’il finit par tuer ses propres hommes… Pourtant Tetsuo Hara évoque sérieusement les macabres armes bactériologiques de l’armée japonaise car Taiyan veut utiliser le bacille de la peste pour couler le Syndicat (plus de 500000 morts IRL lors d’une expérience grandeur nature au Nord de la Chine durant la WWII)…

Oui il faut subir tout cela pour accéder à la partie tragédie, et là c’est vachement bien. On apprend que Taiyan joue au « kabuni-mono » pour tromper tout son monde, qu’il a développé dans le plus grand secret ses propres techniques de combats pour tuer son père adoptif qu’il juge responsable de la mort de sa mère naturelle… Il y a donc un récit de rédemption, et Kenshiro et Taiyan rejoints par leurs alliés doivent s’échapper d’un bateau en flamme tandis que Yuling commence à retrouver ses souvenirs : To Be Continued !


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Soten No Ken, tome 4

MANGA HISTOIRE / ARTS MARTIAUX.

Dans ce tome 4 la guerre des gangs continue à Shanghai la ville du mal, la Chicago orientale, entre le Syndicat de Jade qui vient de renaître et l’Union du Pavot Sanglant qui fait appel à des renforts extérieurs en provenance de la guerre en Mandchourie contre les Japonais… Tout le tome est centré sur la confrontation entre Kenshiro et Zhang Taiyan surnommé « le voleur de mariée » qui peuple ses bordels de ses trophées personnels (on dirait peu ou prou Yuda, les vrais savent).

Le master plan du méchant est de semer le chaos et la désolation dans Shanghai, pour apparaître ensuite comme un sauveur en ordonnant aux soudards mercenaires qu’il a lui-même fait amener de quitter la ville. Mais les choses sont plus difficiles que prévu quand Kenshiro Kasumi a juré votre perte : Zhang Taiyan ne le sait pas encore, mais il est déjà mort !!!
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Soten No Ken, tome 2

MANGA HISTOIRE / ARTS MARTIAUX.

Kenshiro Kasumi 62e héritier du Hokuto Shinken décide de revenir à Shanghai la ville internationale du mal pour péter des gueules. Il est seul contre tous, mais cela va être sale et brutal pour les mafieux chinois, les policiers pétainistes, les militaires fascistes, les espions nazis ou les rebelles communistes. Dans cette 2e intégrale, après avoir réglé son compte à Huang Xifei et à son gladiateur Goran au « Nouveau Monde », Kenshiro apprend de la bouche du chef des services de renseignements français que son penyou Pān Guāng-Lín serait toujours en vie. le voici donc sur les traces de Wú Dōng-Lái, mais celui-ci est protégé par Linwang le Roi des Spectres, héritier du Hokuto Sonkaken... Les méchants grotesques l'emportent sur les méchants classieux, mais les droits de quotas de flashbacks sont dignes des grandes tragédies antiques alors que Tetsuo Hara s'amusent encore et toujours à placer des références aux films de Bébel l'Immortel !
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Soten No Ken, tome 1

MANGA HISTOIRE / ARTS MARTIAUX.

Kenshiro décide de revenir à Shanghai la ville internationale du mal pour péter des gueules. Il est seul contre tous, mais cela va être sale et brutal pour les mafieux chinois, les policiers pétainistes, les militaires fascistes, les espions nazis ou les rebelles communistes. Car Kenshiro Kasumi est le 62e héritier du Hokuto Shinken, l’art martial le plus violent de tous les temps ! Et tant pis pour tous les mecs qui rappliquent de toute la Chine dans l’espoir de prouver qu’ils sont plus forts que lui. Ils ne le savent pas encore mais ils sont déjà morts, car le Poing de la Grande Ourse est invincible : ATATATATATATATATA !!!
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Soten No Ken, tome 3

MANGA HISTOIRE / ARTS MARTIAUX.

Kenshiro Kasumi 62e héritier du Hokuto Shinken décide de revenir à Shanghai la ville internationale du mal pour péter des gueules. Il est seul contre tous, mais cela va être sale et brutal pour les mafieux chinois, les policiers pétainistes, les militaires fascistes, les espions nazis ou les rebelles communistes.

Dans cette 3e intégrale, on a un côté arts martiaux avec l'affrontement au sommet entre le Roi des Enfers et le Roi des Spectre, et d'un autre côté Charles de Guise et le chef Pan qui purgent la concession française de l'Union du Pavot et de leurs alliés... Les méchants grotesques l'emportent encore malheureusement sur les méchants classieux, mais les droits de quotas de flashbacks sont dignes des grandes tragédies antiques alors que Tetsuo Hara s'amusent encore et toujours à placer des références cinématographiques que j'aime bien !
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Oh-Roh-Den

Dans cette suite d'"Oh-Roh", nous suivons le destin de Kengo Iba désormais schizophrène puisqu'il ne fait plus la différence entre sa vie et celle de celui qu'il a remplacé pour ne pas perturber le cours de l'Histoire... Il connaît à l'avance l'heure de sa mort (ou plutôt celle de celui dont il joue le rôle), et son objectif est de former son fils pour qu'il puisse après lui assurer la bonne marche de l'Histoire... Et être l'héritier du Khan des Khans est tout sauf une sinécure, car pour le père comme pour le fils le moindre signe de faiblesse peut rapidement être synonyme de mort violente !

On suit donc le récit d'apprentissage de Qubilaï (oui on confond Tolui et Qubilaï, mais après tout nous somme dans une fiction et non une reconstitution) qui doit constamment faire ses preuves, surtout à la tête des Loups Rouges ouïghours qui n'en font qu'à leurs têtes... Qubilaï a soif de reconnaissance de la part de son père, et trouve consolation avec le vieux Benkei, l'honneur personnifié, et le jeune Rissho, le génie, la générosité et la sincérité personnifiés (un personnage historique édifiant, véritable mutant ayant appris à lire avant l'âge d'un an !). Quand l'échéance de la mort de Gengis Khan approche, des mutins de l'armée chinoise débarquent du XXe siècle avec des mitrailleuses et des chars d'assauts : le Loup Bleu a fort à faire tant avec ses subordonnés qui ne jurent que par la loi du plus fort, qu'avec ses nouveaux ennemis trans-temporels qui se torchent le cul des paradoxes temporels... Qubilaï, Benkei et Rissho parviendront-ils à sauver la vie de leur suzerain qui a décidé de se sacrifier pour une juste cause ???





Buronson a rencontré la célébrité avec la cultissime saga post-apo "Hokuto no Ken", mais il est aussi connu pour ses polars et ses séries historiques (même qu'il a commencé sa carrière par des titres relevant de la Science-Fiction ^^). J'ai toujours pensé que de la barbarie du Moyen-Âge à la barbarie post-apo il n'y avait qu'un pas vite franchi, et ce titre ne me contredit pas du tout... du coup on retrouve pas mal de gimmicks de son oeuvre phare transposés du post-apo au Moyen-Âge, avec un héros badass affrontant des barbares punks, et on se retrouve avec un récit brut de décoffrage, à la fois viriliste et nationaliste, le tout à la sauce Heavy Metal ! (et je demande si l'auteur a lu "Voici l'Homme" de Michael Moorcock, tant les points communs sont nombreux entre les deux oeuvres et leurs mécanismes communs au sujet des paradoxes temporels)

Et le scénariste Buronson à la carrière déjà bien établie donne ici sa chance au dessinateur Kentaro Miura en tout début de carrière... Alors oui, il n'est ici pas dans le nec plus ultra qui ensuite le caractérisera, mais bon sang ne saurait mentir : les graphismes sont ambitieux, le découpage est minutieux, les personnages sont badass, les visages hyper-expressifs, et les bastons dantesques nous emmènent au coeur de la folie... Bref, le souffle épique est déjà là !!!
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Oh-Roh, tome 1

Kengo Iba est historien, archéologue et champion de kendo (qu'on pourrait appeler Guts ^^)... Il n'est pas revenu de son voyage d'étude quelque part sur la route de la soie, et sa fiancée Kyoko (qu'on pourrait appeler Casca ^^) ne croit ni à sa mort ni à sa disparition : partie à sa recherche, elle est victime du même phénomène surnaturel qui lui et disparaît du XXe pour apparaître au XIIe siècle. Et elle découvre que son fiancé est devenu un survivant combattant dans les arènes du sadique général Yang, un chien enragé qui pourtant refuse de tuer... Pour sauver Kyoko de ses griffes, Kengo va pourtant devoir apprendre à donner la mort !

C'est là que le scénariste bascule de la Portal Fantasy historique à l'uchronie nationaliste...

Kengo et Kyoko parviennent à se débarrasser du général félon, pour être repérés par le Khan des Khans qui s'avère être un compatriote : le samouraï Yoshitsune Minamoto et le sôhei Benkai, héros légendaires de la Guerre Gempei, ne se sont pas suicidés le 15 juin 1189, mais sont passés sur le continent pour unifier les tribus mongoles et partir à la conquête du monde ! C'est une version de la légende répandue parmi les Japonais, qui n'ont jamais accepté que le plus grand empire de l'Histoire n'ait pas été fondé par eux (les tentations impériales venant d'une civilisation isolationniste, c'est cocasse ^^)





Buronson a rencontré la célébrité avec la cultissime saga post-apo "Hokuto no Ken", mais il est aussi connu pour ses polars et ses séries historiques (même qu'il a commencé sa carrière par des titres relevant de la Science-Fiction ^^). J'ai toujours pensé que de la barbarie du Moyen-Âge à la barbarie post-apo il n'y avait qu'un pas vite franchi, et ce titre ne me contredit pas du tout... du coup on retrouve pas mal de gimmicks de son oeuvre phare transposés du post-apo au Moyen-Âge, avec un héros badass affrontant des barbares punks, et on se retrouve avec un récit brut de décoffrage, à la fois viriliste et nationaliste, le tout à la sauce Heavy Metal ! (et je demande si l'auteur a lu "Voici l'Homme" de Michael Moorcock, tant les points communs sont nombreux entre les deux œuvres et leurs mécanismes communs au sujet des paradoxes temporels)

Et le scénariste Buronson à la carrière déjà bien établie donne ici sa chance au dessinateur Kentaro Miura en tout début de carrière... Alors oui, il n'est ici pas dans le nec plus ultra qui ensuite le caractérisera, mais bon sang ne saurait mentir : les graphismes sont ambitieux, le découpage est minutieux, les personnages sont badass, les visages hyper-expressifs, et les bastons dantesques nous emmènent au cœur de la folie... Bref, le souffle épique est déjà là !!!
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Silencer, tome 1

Cette série est annoncée comme devant comporter quatre tomes. On peut donc espérer assister à une évolution des personnages. Mais, en tout cas dans ce premier tome, on reste tout de même un petit peu sur sa faim, les personnages et les situations étant un petit peu trop caricaturaux. Certes, on ne dédaigne pas, souvent, de suivre l’affrontement entre deux personnages que tout oppose, comme entre Shizuka et Iba, mais tout de même, là, on en fait des tonnes. Iba est vraiment un pervers, sexiste, qui passe son temps à tripoter ses collègues de travail, est prêt à les droguer pour abuser d’elles. Quant à Shizuka, elle n’hésite pas à user de ses charmes – ah, oui, précisons l’éditeur lui-même signale que ce livre est à réserver à un public averti – ni à faire usage sans sommations de son cher pistolet, équipé d’un silencieux, pratiquement le seul objet qui lui tienne compagnie la nuit… D’où vient-elle ? Qui est-elle ?



L’ensemble parait un peu excessif. Équipée d’une cape ou d’un costume bariolé, Shizuka ne déparerait pas dans une histoire de Marvel, tellement elle semble surnaturellement supérieure à ses adversaires. Résultat des courses, les différentes intrigues, qui pourraient justifier un scénario costaud – la disparition de jeunes femmes pour servir d’esclaves sexuels, au profit de criminels qui opèrent depuis des bateaux de pêche ; la fuite d’un investisseur qui a disparu avec la caisse, emmenant avec lui le magot d’un clan mafieux, mais également les économies d’Iba… – sont, au final, survolées, et semblent essentiellement tenir lieu de décor un peu bâclé aux dessins qui mettent en valeur les avantages de Shizuka.



Bref, ça se lit bien, ce n’est pas désagréable, mais on espère que les tomes suivants seront un petit peu plus creusés, en terme de scénario, parce qu’il y a vraiment matière… Mais cela suppose de renoncer aux facilités qui sont prises dans ce tome.
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Ken le survivant - Deluxe, tome 1

— Tu ne le sais pas encore, mais tu es déjà mort…



Ah, toute mon enfance ! Qu’est-ce que je l’ai entendue, cette phrase. Non, je vous rassure tout de suite, mon père n’était pas un tueur à gages ou un mafioso. Moi, par contre, j’étais une adepte du Club Dorothée et Ken Le Survivant était un de mes dessins animés préférés (pas celui de ma mère).



Ultra violent, je sais, pourtant, ça ne me faisait rien : nous avions un homme qui mettait sa science du combat au service des pauvres gens. Un homme bien, le Ken ! Il me faisait rire, lorsqu’il attaquait, avec la voix au doublage qui criait "ATATATATATATA"…



En fait de doublage, j’ai appris bien plus tard que la censure a fait que l’on a jamais vu tous les épisodes et que les doubleurs se permettaient des jeux de mots foireux dans les dialogues.



Je n’ai donc pas pu résister lorsque l’on m’a proposé le prêt de ce tome de 368 pages. C’est toute mon enfance qui se trouvait là-dedans. Sans les censures, sans les jeux de mots merdiques.



Pas de surprise, bien entendu, j’ai retrouvé tous les codes de l’animé de l’époque, les décors post-apo et les méchants avec des gueules de punk très méchants (ils ont tous quasi la même gueule), des pièces de métal en armure, la violence omniprésente, les corps qui explosent…



Oui mais… Ce que je trouvais génial à 12 ans ne passe plus très bien une fois devenue adulte. En fait, dans les aventures de Ken, les répétitions sont nombreuses : on rencontre un ennemi, une bande de motards punk super méchants, qui attaquent des pauvres gens sans défense, les coupant en morceaux, faisant jaillir le sang.



Puis, Ken arrive, sans se presser, et règle le compte de tout le monde en touchant les points vitaux, en leur susurrant que dans trois secondes, ils vont mourir, une fois qu’il aura enlevé ses doigts des points vitaux. Puis le mec explose ou se déchire en deux.



Fatalement, les méchants deviennent toujours plus fort que les précédents, toujours plus assoiffés de haine, toujours avec des sales gueules ou des carrures immenses, irréelles…



Un univers à la Mad Max, en quelque sorte (et pourtant, j’ai détesté le film !).



Hélas, ce que l’on adorait enfant ne survit pas toujours une fois passé à l’âge adulte. Et comme pour bien des dessins animés de mon époque, j’ai remarqué le côté répétitif qui, au lieu de me faire rire comme à l’époque, m’a plutôt énervé.



Bon, je vais oublier Ken en manga et juste lire les derniers tomes, afin de savoir enfin la fin de cette saga.



PS : au fait, les "ATATATATA" se retrouvent bien dans la version manga !

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Sanctuary - Perfect Edition, tome 1

Dans le Japon des années 90, suivez la double ascension de deux jeunes prodiges aux dents longues et prêts à tout pour atteindre les sommets. L'un suit la voie de la légalité en étant politicien, tandis que l'autre agit dans les ombres en tant que yakuza… mais ce qui les rapprochent c'est leur amitié et leur volonté de changer les choses au Japon afin que le pays soit prêt à relever les défis du 21ème siècle.



Ce manga de 1990 est considéré par beaucoup comme un classique et cette réédition (prévue en 6 tomes) est le moyen idéal pour le découvrir. Ce thriller politique nous plonge dans les intrigues des jeux de pouvoirs au sein du gouvernement japonais mais aussi entre les différents gangs mafieux gangrénant le pays. Il ne s'agit pas d'un manga de "combat" et l'action sera plutôt rare, mais toujours impactante. Si le dessin est ancré dans son époque, il est tout de même sublimé par une esthétique élégante et réaliste.



Ce manga est une claque visuelle et scénaristique, mais il faudra être préparé à découvrir un milieu violent, corrompu, machiste et prêt à toutes les bassesses.
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Ken le survivant - Deluxe, tome 4

La première partie de cette intégrale se déroule au sein de la ville-prison de Cassandra, ville des démons hurlant, ville dont les prisonniers ne ressortent jamais vivants. Ken s'y rend afin de délivrer son grand frère Toki, accompagné de Rei et Mamiya. Ken triomphe évidemment du gardien/boss de la prison et réussit à libérer Toki ainsi que le reste des détenus.

Ken révèle que c'est Toki qui l'a sauvé des cendres le jour de la fameuse catastrophe climatique qui a changé le monde, en le poussant de force avec Julia dans un abri où il n'y avait plus que deux places. Lorsque Ken put en sortir, Toki était toujours vivant mais considérablement affaibli et conscient de ne pas avoir très longtemps à vivre. Grâce à Toki, nous en apprenons plus sur la relation entre Ken et leur grand frère Raoh, qui n'est autre que le boss final sur la route de Ken et qui se fait désormais appeler "Ken-Oh" (mention à son petit frère ?? Suspense !).

Raoh entend devenir le dieu des dieux et régner en tyran incontesté du monde et pour ce faire, a assimilé de nombreuses techniques d'arts martiaux secrètes en tuant leurs derniers représentants. Ainsi, qui pourrait le vaincre si ce n'est Ken ? Raoh démontre vite sa puissance en écrasant Rei et accepte toutefois d'entamer un combat avec son cadet. Lors de l'affrontement, on sent clairement que Raoh a le dessus, alors comment Ken va-t-il s'en sortir ??
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Ken le survivant - Deluxe, tome 2

Un excellent tome dans la lignée du premier, dans lequel Ken protège toujours la veuve et l'orphelin, combat/massacre les méchants du désert à grosses motos et ne résiste pas à la sensibilité d'une femme forte. Certes, ça peut sembler une redite du premier volet, mais nous apprenons à connaître Ken et ses proches ainsi que la civilisation que ce nouveau monde a créé. Par ailleurs, l'arrivée d'un autre "mercenaire" pratiquant les arts martiaux et cherchant à se venger de "l'homme aux 7 cicatrices" en tant que rival, ami et probablement futur ennemi juré amène un peu de fraîcheur, de mystère et de suspense à l'histoire.
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Ken le survivant - Deluxe, tome 3

Ken garde sa casquette de Robin des Bois post-apocalyptique et affronte des méchants plus costauds et méchants que jamais ! Finalement sans confrontation (pour l'instant) avec son nouvel ami Rei dont il a sauvé la sœur, Ken doit combattre son pire ennemi jusqu'à présent... sa famille. En effet, son maître de hokuto avait adopté quatre garçons afin de former parmi eux son héritier, et tous ses frères n'ont pas bien vécu que Ken soit l'heureux élu. Jagi en particulier. Jagi est un gros tas de muscle extrêmement ambitieux, qui ne fera pas long feu. Toki, en revanche, me paraît bien plus intéressant : auparavant altruiste et foncièrement bon, il a glissé vers la folie après que les habitants de "son" village aient été massacrés. Un personnage approfondi qui n'a pas révélé tous ses secrets... car Toki n'est autre qu'Amiba, ancien ami de Rei et non pas le vrai frère de Ken. Surpriiiiiiiiise.

En conclusion : un tome bien construit, des plans magnifiques et une préférence pour le personnage de Rei.
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Ken le survivant - Deluxe, tome 1

J'ai enfin attaqué ce monument de pop culture qu'est Ken le Survivant ou Hokuto no Ken et je suis étonnée d'avoir autant aimé !

Pour vous résumer Ken facilement : vous avez vu ou entendu parler de Mad Max ? Dans le mille. Ken est le fils spirituel (totalement assumé) du héros taiseux de la célèbre tétralogie post-apocalyptique, autant par son caractère que par le monde dans lequel il évolue. Imaginez un environnement post-apocalyptique désolé, désertique, des hameaux de survivants persécutés par des hordes de mâles puant la testostérone et leurs vêtements en latex/cuir noir.

Toutefois, les auteurs ne se sont pas contentés de créer une version nippone de Mad Max, mais se sont servis de ce socle à leur façon. En plus d'un hommage à Stallone dans l'apparence générale de Ken (dans le genre mutisme charismatique), l'apport des arts martiaux permet d'obtenir un récit complexe, désespéré et dynamique. Et violent, très violent.

Une œuvre culte à ne pas manquer !
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Ken le survivant - Deluxe, tome 14

Le dernier... De cette série... Déjà !

La version de luxe nous amène un Kenshirô magnifique sur une couverture contrastée de blanc et de titres dorées.



Satra, le fils cadet du roi Assam du pays de Sava, libéré de ses obligations royales et amoureux de la princesse Ruseri du royaume du Nord de Blanka tente de retrouver sa belle qui est aux mains d'un usurpateur mégalomane, Baran.

Baran se comporte en dieu vivant et n'accepte que son culte par le peuple de Blanka dont il fait exécuter la famille royale, sa cour et les proches de la cour.

Ken interviendra avec Satra et Ryu pour rétablir l'ordre.

Enfin, lorsque Ryu est prêt, Ken le laisse tracer sa voie et comme lui, poursuit son chemin, seul !

Comme prévu par Ken, Varga, ex-commandant des troupes de Raoh et récemment libéré par lui et Ryu, se présente avec son fils auprès de Ryu pour l'accompagner lors de son voyage.



Foudroyé en chemin, Ken sur une apparition de Julia recherche Batt et Lynn.

Batt a effacé la mémoire de Lynn et en amnésiques, Lynn redécouvre Ken. Batt s'éclipse alors, certain que le sacrifice de son amour profitera à Lynn.

Ken et Lynn se mettent en recherche de Batt qui les épie, lorsqu'ils sont attaqués.

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Ken le survivant - Deluxe, tome 12

Ce 12ieme opus marque le début de la fin !





Avec ce tome 12, Ken arrive à l'apogée de son art et son ultime combat.

Les altercations suivantes ne seront que des divertissements ou des mises à l'épreuve.

Le tome 12 version de luxe, nous propose un Kenshirô conquérant sur la couverture ornementé des titres dorés habituels ainsi qu'une double page en camaïeu orange.



Dans ce tome, un seul combat nous tient en haleine et nous révèle par flash-back, les origines de Kenshirô ainsi que les liens qui l'unissent à Raoh et Toki mais aussi à Hyô et Kaïoh. Révélation supplémentaire et non des moindres, on y apprend pourquoi seul Ken peut être l'ultime combattant et le conquérant de la fin des temps.

Enfin, le Hokuto Shinken se verra en rivalité directe avec le Hokuto Ryuken, les sentiments contre leur absence. Ken et Kaïoh auront la possibilité d'accéder au Hokuto Soke, la version ultime du Hokuto mais aussi l'art martial originel régi par l'amour.



Les auteurs se sont amusés à introduire rien de moins que Frankenstein dans les adversaires de Kenshirô et de ses compagnons qui s'amenuisent à mesure que la fin approche.

Kaïoh, en adversaire fourbe et ivre de pouvoir utilise les plus vils stratagèmes afin de contraindre Ken et ses divers compagnons à abandonner le combat pour sauver Lynn.



Une bonne lecture qui montre les changements déjà amorcés pour les autres Mangas du même genre... L'aspect psychologique arrive un peu tard mais il faut recontextualiser ce manga pour être juste.

Alors, un peu de mansuétude... Et beaucoup de plaisir !
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Silencer, tome 1

Shizuka est une policière japonaise envoyé en stage aux Etats-Unis car elle gêne trop et à la gâchette facile.

Elle retourne dans son pays où elle est transféré aux Bureau annexe de la sécurité aux personnes" et doit faire avec l'inspecteur Iba qui n'est autre qu'un pervers et un ripou.



Un manga violent et cru à certains moments. J'avoue ne pas avoir été plus emballé que ça !
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Silencer, tome 1

Les éditions Komikku proposent souvent des mangas originaux et c'est encore le cas avec ce titre.

Le début est mystérieux et nous laisse entrevoir une héroïne à la gâchette facile. Véritable beauté froide, Shizuka sait utiliser aussi bien ses pistolets que ses charmes pour parvenir à ses fins.

Une fois le premier tiers de l'intrigue passé, l'histoire se complexifie et nous retrouvons des éléments classiques mais efficaces d'un bon polar : policiers ripoux, mafia, trafic, un peu d'érotisme mal placé...

Je n'ai pas particulièrement aimé, mais c'était pas mal. Petit plus agréable ceci dit : le traitement de thèmes d'actualité.
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Ken le survivant - Deluxe, tome 11

Voici le tome 11 qui nous approche inexorablement de la fin des aventures de Kenshirô.

Je ne le dirais jamais assez, mais la version de luxe est une réussite totale. La posture de bad boy de Ken, le poster plié et reproduit en 4ieme de couverture dans des nuances de pourpre et les dorures des titres font de cet ouvrage, un joyau à collectionner.

Les pages couleurs sont un peu trop rares mais placées aux moments stratégiques qui rend cet instant fabuleux.

Les auteurs ont arrêté de reproduire certaines vedettes télévisuelles pour les combats bien que Han ressemble un peu à Gomez de la famille Adams.

Sinon, la trame est identique depuis le début et conforme au manga de cette époque, c'est-à-dire que c'est une succession de combats où l'issue est sans surprise dans la même veine que Saint Seya ou Sangoku. Ainsi, vous l'aurez compris, c'est bourré de testostérone et donc, on fait le plein....

Résumé :

Ken doit battre les 3 Rashos.

Le premier est Han dont le poing est plus rapide qu'un ouragan... Le combat commence. Après quelques adaptations, Ken reprend une technique de Raoh et déclenche par hasard la prophétie qui annonce le retour de Raoh pour sauver le pays. Le soulèvement des loqueteux contre les Asuras commence.

On m'apprend que Raoh, Toki et Ken ont une histoire commune liée à ces terres, leurs origines... Ken se dirige vers le second Rasho, Hyô mais Jûkey, leur maître à tous, sait que Ken sera impuissant contre Hyô.

Kaïoh, le roi-démon, enlève Lynn pour assurer sa descendance.

Maître Jûkei intercepte Hyô pour aider Ken qui lui va affronter Kaïoh sans chance de réussir à le battre. Ken se retrouve planté sur un pilori représentant La Grande Ourse. Orque vient le décrocher et ranime Ken qui retourne au combat.



Bonne lecture.
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