Une décennie s'achève et "Télérama" demande à celles et ceux qui ont fait les années 2010-2020 de regarder dans le rétro et de nous proposer un bilan, chaque jour jusqu'à la fin de l'année. En Arts, Musique, Cinéma, Littérature... Que retiendra-t-on de ces dix ans qui viennent de s'écouler? Aujourd'hui pour décrypter une décennie de street art, nous avons interrogé C215. Cabu, Pasqua, Taubira... Les portraits au pochoir de Christian Guémy sont partout sur les murs de Paris. Il nous parle des attentats de Charlie Hebdo, de la nouvelle génération de street artistes, et de ces collages qui dénoncent les violences faîtes aux femmes.
+ Lire la suite
« Ça va si vite, il y a le boulot, les soucis de tous les jours. Les autres aussi baissent les bras pour être un peu tranquilles, non ? »
J’aurais dû me méfier des Bruns dès qu’ils nous ont imposé leur première loi sur les animaux. Après tout, il était à moi mon chat, comme son chien pour Charlie, on aurait dû dire non. Résister davantage, mais comment ? Ça va si vite, il y a le boulot, les soucis de tous les jours. Les autres aussi baissent les bras pour être un peu tranquilles, non ?
Ma vie n'est plus pareille
Depuis que tu es là.
Tes grands yeux sont deux soleils
Qui me réchauffent quand rien ne va.
C'est bien toi qui m'éveilles,
Je ne m'y attendais pas.
Si j'ai été ton étincelle
Toi, tu seras mon feu de joie.
Résister davantage, mais comment ?
Ça va vite, il y a le boulot, les soucis de tous les jours. Les autres aussi baissent les bras pour être un peu tranquilles, non ?
Ce sont mes œuvres qui ont décidé, pour qu'elle parlent de la guerre en Ukraine il leur fallait être faites ici, dans ce contexte, dans cette désolation, ce sont mes œuvres qui décident et me choisissent, je n’ai donc pas eu le choix.
Être artiste, c’est développer un langage propre, que l’on est seul à maitriser, mais que tout le monde comprend.
Avec des moyens limités, nous avons alors décidé d’éditer ce texte pour montrer que les démissions quotidiennes de chacun d’entre nous facilitent et nourrissent la montée insidieuse des idées totalitaires dans la société.
Ni couleur imposée ni pensée unique, nos matins seront libres.
C'est pas la question,c'était pas un chien brun,c'est tout.
Par mesure de précaution, on avait pris l'habitude de rajouter brun ou brune à la fin des phrases ou après les mots car c'est impossible et pourtant c'est ce qui est arrivé pendant le nazisme