La logique capitaliste considère l’agriculture comme une marchandise comme une autre qui s’échanger, sur laquelle on peut spéculer dans le monde entier
Les structures injustes du marché international ne changeront pas avec l’introduction de certaines pratiques alternatives au sein du marché. Il faut changer les caractéristiques de ce marché et cela se fait en plaçant la politique en position de décision et l’alimentation locale au-dessus de la commercialisation d’excédents sur les marchés mondiaux
Les OMD (Objectifs du millénaire) cherchent à agir sur les conséquences du mal développement (pauvreté, mortalité infantile, faim…) et non sur les causes de ce phénomène, et n’établissent ainsi pas les transformations nécessaires
Le but de ce livre est donc de préciser la portée politique et stratégique du ”concept action” de la souveraineté alimentaire, et ce à l’intention de toute personne intéressée par les questions alimentaires, agricoles, de solidarité internationale, de réflexions sur nos modes de vie et de consommation. La souveraineté alimentaire est à la base d’un autre modèle social de production, de transformation et de consommation et pose les principes d’une agriculture sociale et écologique aussi bien au Nord qu’au Sud.
Le combat pour la fonction sociale de la terre (primauté à l’usage collectif et à l’intérêt général contre la propriété privée) et la sécurité d’occupation se trouvent au cœur des revendications paysannes
près d’un milliard de personnes souffrent de la faim ou de la malnutrition dans le monde ; or 80% d’entre elles vivent dans les zones rurales, les deux tiers sont des femmes et 50% des paysans familiaux
Le foncier à visée alimentaire doit être protégé, dans le rural et l’urbain,, pour des projets de vie qui sont souvent des modes de production alternatif