Calouan

Si j'avais eu moins de dix ans , j'aurais adoré ce livre...



La couverture est comme rembourrée - sensation identique à un édredon sous les doigts qui viennent heurter des paillettes ou des parties légérement en relief.

Les histoires sont courtes, et feront le bonheur des instants juste avant que le sommeil viennent cueillir les tous petits.



Ma première surprise a été que les 14 histoires sont illustrées par 11 illustrateurs différents ... Certaines illustrations font très "manga" (gros yeux, petit nez à la Mickael Jackson...), d'autres font plus "bébé"( de Linda Albertini ou Laure Macotta ) .

Je ne peux pas dire que j'ai aimé le graphisme, je n'ai pas été épatée . C'est ce qui compte le plus pour moi dans les albums pour enfants. J'ai trouvé qu'il n'y avait pas vraiment d'originalité, de "patte", de poésie. On ne sent pas l'illustrateur devant sa feuille de dessin, ses feutres , ses tubes de peinture ou ses encres, Impression de dessins fait à l'ordinateur pour la plupart...



Mais ce qui domine à travers toutes ces histoires , c'est la couleur.

Les couleurs qui explosent à chaque page. C'est extrêmement joyeux. Les personnages sont positifs, aucun ne fait peur ( même les araignées sont jolies ! ) . Il y a pleins d'animaux, et pleins d'objets ou de choses à commenter, à détailler.



Je ne suis plus une enfant, et si j'avais moins de dix ans, j'aurais adoré. ...



Merci aux éditions Hemma et à Babelio pour m'avoir permis de retrouver mon âme d'enfant.

Comme pour de nombreux parents j’imagine, le rituel du coucher inclut toujours une histoire (voire deux ou trois quand Choubidou tente de retarder l’heure d’éteindre la lumière, c’est à dire tout le temps…). Moment de tendresse, d’échange et de partage, c’est un instant privilégié qui nous permet d’aborder tout plein de sujets différents. En postulant pour “Mes jolies histoires du monde pour les petits” lors de la dernière opération Masse Critique Jeunesse, j’avais envie d’offrir à mon petit bout un moment de dépaysement à travers le voyage et la découverte d’autres cultures. Alors? Mission accomplie??



Et bien, de toute évidence, c’est un grand OUI! Voilà un partenariat qui tient ses promesses en nous faisant traverser les cinq continents grâce à de jolies petites histoires colorées, pleines d’humanité et de tendresse. De l’Alaska à l’Australie, en passant par la Bolivie, le Danemark, l’Angleterre, le Japon, la Russie, le Brésil, la Chine ou encore l’Inde, le recueil, composé de 24 histoires, invite l’enfant à découvrir différentes cultures et traditions.



Le format, composé de huit pages de texte et d’illustrations, est idéal pour une histoire du soir. Ni trop long, ni trop court, il offre une séquence parfaite pour une brève incursion dans l’inconnu. C’est à la fois ludique, divertissant et didactique. Mais, le plus important, c’est que ces histoires éveillent la curiosité de l’enfant!



Par ailleurs, je dois bien reconnaître que les dessins sont carrément “kawaï”! Malgré des illustrateurs variés, qui diffèrent à chaque histoire, on trouve une ligne éditoriale assez identique avec des illustrations très colorées, vives, toutes en arrondis et en courbes. C’est doux et harmonieux et ça a bien plus à Choubidou. La typo est dynamique avec des mots, voire des phrases en gras, ce qui apporte du contraste à l’image.



De plus, je découvre les éditions Hemma avec ce recueil et je dois dire qu’avec sa couverture molletonnée et son papier épais glacé, le travail d’édition est particulièrement soigné et agréable au toucher!



Seul bémol avec ce type d’ouvrage, les histoires sont toujours un peu lisses. Elles coulent mais ne s’impriment pas, faisant certes passer un bon moment, sans pour autant donner l’envie d’y revenir une deuxième fois… Mais ça reste un moment de lecture tout à fait sympathique, qui occupe pour quelques soirs!



En tout cas, je tiens à remercier vivement Babelio et les éditions Hemma pour cette jolie découverte!

Quelque chose de rond est un album jeunesse de Calouan et Jérémy Parigi.

Que cache Maman sous son ventre si rond ? Une pastèque ? Une planète ? De drôles d’habitants semblent vivre là…

Quelque chose de rond fait travailler l'imaginaire des enfants. Maman a un ventre rond, très rond même. Que peut t'elle donc cacher dedans ? Une pelote de laine ? Des billes ? Un aquarium ? De nombreuses idées sont données avant qu'à la fin le jeune lecteur ne découvre... un bébé dans les bras de maman :)

J'ai beaucoup aimé les textes, même s'il est nécessaire au début de le lire avec l'enfant pour que celui ci les comprennent bien. Les illustrations sont vraiment très belles, j'adore :)

Et l'ensemble donne un album jeunesse très sympathique, qui permet d'aborder la grossesse avec les enfants.

Ma note : 4 étoiles.

J'ai envie de vous présenter un album jeunesse très sympathique : Antoine et le voyage intérieur de Calouan et Claire Buron.

Antoine n’arrive pas à trouver le sommeil. Tante Eva l’accompagne dans un étonnant voyage du souffle et des sensations… de la tête aux pieds…

Antoine et le voyage intérieur est un très joli album jeunesse autant au niveau des textes que des illustrations, très jolies, et très colorées. Nous découvrons comme Antoine la méditation, et comment se relaxer pour mieux dormir.

A la fin, il y a une représentation du corps d'Antoine, pour permettre à l'enfant de se repérer et de savoir où se balade la petite fourmi dont parle Eva dans l'album. Ainsi qu'une explication sur la respiration.

Antoine et le voyage intérieur est vraiment un très bel album aussi bien pour les enfants que pour les adultes, qui prendront plaisir à le lire. En tout cas, moi j'ai adoré la découverte :)

Ma note : cinq étoiles.

Recueil de nouvelles.



Elles s’appellent Marguerite, Blanche, Gloria, Aurore, Pia, Cassiopée, Kenza, Lilas, Madison, Oriane, Lisa ou Claire. Certaines sont anonymes. Elles cherchent l’amour, le plaisir, le désir. Tiercé gagnant, même dans le désordre. Surtout dans le désordre. Elles se cherchent elles-mêmes, se retrouvent, se découvrent. Chacune a son truc pour séduire les hommes, mais qu’elles soient sexy, cordon bleu ou naturelles, elles sont avant tout femmes, puissamment femmes. Parce qu’il y a mille façon d’être une « elle » et mille façon de le revendiquer, que l’on sorte ou non sa « panoplie de femme. » (p. 7)



Ces 17 nouvelles sur les femmes sont dédiées aux hommes, mais ne sont en rien un pamphlet féministe. Haut les filles !, haut les cœurs, haut les mains : tout ça à la fois. Calouan prend le lecteur en hold-up et fait battre son cœur juste un peu plus vite et juste un peu plus fort. Avec ses femmes – mères, filles, amantes, fortes ou fragiles –, l’auteure donne voix au chant du monde. Et dans ses phrases où les virgules disparaissent, le verbe se précipite pour nous murmurer les éclats de vie des héroïnes ordinaires de ces nouvelles. Pour finir, Calouan maîtrise ses chutes : même si ce sont souvent des vies suspendues, il aurait été vain et superflu d’ajouter un mot, un point. Les nouvelles stoppent exactement là où elles le doivent et, qu’on le veuille ou non, on doit laisser filer les femmes. « Il n’avait jamais pu l’effacer de sa mémoire. Jamais. Et vingt ans après elle est là, devant lui, s’en allant au bras d’un autre. » (p. 62) Voilà, qu’on se le dise, Haut les filles, mais bas les pattes quand il faut se quitter.

Toi, mon papa à l'infini est un album jeunesse de Calouan et Jérémy Parigi qui met à l'honneur... les papas :)

Dans le monde, il existe toutes sortes de papas. Des forts et des petits. Des tout grands et des bedonnants. Ceux qui nous apprennent à siffler et ceux qui poussent notre vélo pour qu’on pédale sans tomber. Ceux qui font pousser des tomates et ceux qui distribuent les baisers.

Nous avons ici un très album jeunesse avec des illustrations magnifiques, très douces, coloriées dans tes tons assez doux suivant les planches.

C'est un album plein de poésie, avec de très jolis textes et qui m'a charmé.

Il met à l'honneur les papas, quels qu'ils soient, avec leurs qualités, leurs façon d'être.

Certains aiment faire des câlins, d'autres planter des tomates.. mais ils sont papas et ce sont les meilleurs pour leurs enfants :)

Je mets un énorme cinq étoiles et je trouve que c'est une très bonne idée de cadeau.

A l'heure où les Etats membres de l'Union européenne doivent se prononcer sur l'homologation du fameux herbicide glyphosate, déclaré « cancérogène probable » par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2015, ce roman jeunesse nous plonge au coeur de cette actualité en abordant le thème de l'utilisation des pesticides dans l'agriculture.



Eunice Carles, jeune « parisienne », vient de s'installer avec sa famille dans le Lubéron. Son père, radiologue, a en effet eu l'opportunité de trouver un emploi en Provence. Si elle savoure ce nouveau cadre naturel où les champs de vignes et d'oliviers entourent sa maison, Eunice connaît un peu plus de difficultés pour s'intégrer dans son nouveau collège. Son nouveau voisin notamment, Maxime Foligni, n'hésite pas à se moquer ouvertement de cette « parisienne » avec son ami Joris. Tous deux fils de viticulteurs, ils n'aiment pas beaucoup les airs de cette fille venue de la capitale. Pourtant, il faut bien l'avouer, Maxime et Eunice s'agacent… et s'attirent. Mais lorsqu'un drame touche la famille de Maxime, Eunice n'a pas d'autre choix que d'aider le jeune homme. Car la jeune fille possède un don de vision qui peut peut-être l'aider à comprendre les malheurs qui frappent la famille Foligni.



Le principal intérêt de ce roman jeunesse est d'aborder un thème quasi absent de la littérature dans son ensemble : les dangers sanitaires causés par l'usage des pesticides. L'auteur Caoulan, de son vrai nom Corinne Brun-Roger, est ingénieur environnement de formation avant de s'être tourné vers l'enseignement et la sensibilisation du jeune public au développement durable et à la protection de la planète. C'est dire si ce sujet qui soulève bien des polémiques lui tient à coeur.



A travers l'histoire d'Eunice et de Maxime, elle nous fait découvrir l'univers rude et pudique des viticulteurs qui ont dû peu à peu abandonner leurs pratiques traditionnelles pour se plier aux désirata du lobbying puissant des coopératives agricoles liées aux industries chimiques : produire plus avec des variétés de cépages fragiles nécessitant toujours plus de produits phytosanitaires, c'est-à-dire des pesticides... efficaces pour les plantes mais terriblement dangereux pour la santé de l'homme. Caoulan dénonce ainsi les ravages causés par ces produits chez les agriculteurs, provoquantt cancers et maladies neurodégénératives comme Parkinson, aujourd'hui reconnue comme maladie professionnelle. Mais à côté de ce sujet encore tabou, elle nous parle également d'amitié, de premiers émois amoureux, de solidarité et d'héritage.

Le sujet est très intéressant mais j'ai trouvé cette histoire un peu rapide. le don d'Eunice était prétexte à nouer rapidement une relation avec Maxime, assez invraisemblable, puis l'enchaînement des événements et révélations m'a paru bien tiré par les cheveux. Enfin, il manque juste un peu de supplément d'âme à l'ensemble de ce roman qui aborde pourtant des thèmes graves. Rappelons cependant que ce livre est destiné aux plus jeunes - accessible dès 12 ans je pense - et qu'il permet à ces derniers de découvrir une réalité et un sujet ô combien d'actualité. le récit est simple et clair, agrémenté de jolies illustrations "crayonnées" collant très bien à l'esprit "nature" du récit.



Merci à Babelio et aux éditions La Pimpante pour la découverte de ce livre dans le cadre de la Masse Critique Jeunesse.

Lisa s'envole est un album jeunesse de Gwenaelle Doumont et Calouan.

Lisa se prépare pour son premier vol en montgolfière avec son père. Oscillant entre excitation et peur des trous d’air, Lisa observe la terre vue du ciel et notamment tous les sportifs qui s’adonnent à leurs activités de plein air favorites en ce jour radieux.

Lisa s'envole est un album qui est écrit en français et en anglais, ce qui est une bonne idée pour apprendre l'anglais aux enfants, ou pour les enfants apprenant les deux langues car leurs deux parents n'ont pas la même langue maternelle. A la fin, il y a de nombreux objets de représentés, avec la signification en français et en anglais.

J'ai apprécié cet album jeunesse, et faire ce voyage en montgolfière avec Lisa, son papa et les autres passagers. Les illustrations sont un peu simplistes mais sympathiques, ça va bien avec les textes.

C'est un album simple mais parfait pour les jeunes lecteurs, et le fait qu'il soit à la fois en français et anglais est une bonne idée.

Ma note : 4 étoiles.

Bonne fête à toutes les mamans :)

Pour l'occasion, j'ai envie de vous présenter un très joli album jeunesse : Toi, ma maman à l'infini de Calouan et Jérémy Parigi.

Toutes les mamans se ressemblent. Et toutes les mamans sont différentes. Ce qui est sûr c'est que toutes les mamans sont uniques.

La mienne surtout, qui est une souffleuse, une chasseuse de cauchemars et même, une organisatrice de voyages nocturnes !

Toi, ma maman à l'infini est un très bel hommage à toutes les mamans :)

Les textes sont pertinents, la maman de notre narratrice change suivant les pages. C'est charmant, très bien écrit. Quand aux illustrations, elles sont magnifiques, très bien colorisées et je trouve que l'ensemble donne un très bel album.

Une excellente idée de cadeau pour l’histoire du soir :)

Ma note : 5 étoiles

Une jeune fille perd sa grand-mère dont elle était très proche et découvre à l'occasion de son décès une énigme à partir d'une photo et de quelques mots.



Ces indices vont ouvrir la porte à un secret de famille...



Ce court roman évoque avant tout la puissance de l'amour et sa capacité à rendre heureux ceux qui la diffusent en dépit des aléas et des obstacles de la vie.



J'ai aimé la description des relations et des liens entre l'adolescente et sa grand-mère. La révélation du mystère ne m'a pas enthousiasmé mais sa construction à l'aide d'images et de courts textes est intéressante.



De même le lien avec la mythologie enrichie le récit.



Un livre au final à découvrir pour sa dimension profondément humaine et son message optimiste.


Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Une mignonne petite histoire, qui se lit très vite. On y apprend la jeunesse du célèbre Bashô. Quelle est la part de vérité ? Quelle est la part de fiction ? Peu importe au fond. On a ici l'histoire d'un jeune garçon qui veut aller contre la volonté paternel, qui veut trouver sa voie qui n'est pas celle de sa famille, pas celle des armes. On a aussi l'histoire d'un père qui souhaite que son fils devienne un valeureux guerrier-gentleman, qui souhaite pour lui le meilleur en fait, quitte à ce que ce ne soit pas ce que lui veut.

Une belle histoire d'amour, amour filiale, amour des mots.

Livre avant tout destiné à un public adolescent, ce livre met en garde les adolescents face aux différents forums de discussion mis en place sur internet et sur l'importance de ne pas faire confiance aux dires du pseudo qui se cache derrière l'écran.

Nous suivons l'histoire de Sancie, adolescente de presque quatorze ans, qui avec toute l'insouciance de sa jeunesse va nous faire part de ses attentes, de ses craintes, de ses passions... Elle décide de discuter avec un jeune de 17 ans sur le net et de lui dévoiler une bonne partie de sa vie et de ses états d'âmes, oui mais voilà, y-a-t-il réellement un jeune homme de 17 ans derrière l'écran ?

J'ai aimé ce livre, après je pense qu'il correspond vraiment plus à un public adolescent plutôt qu'à l'adulte que je suis, ce qui n'est pas toujours le cas des livres destinés aux adolescents qui se lisent aussi très bien en tant qu'adulte.

Toile d'araignée de Calouan vient d'être réédité aux éditions La Rémanence, que je remercie car ils me l'ont envoyé via le site net galley.

J'ai lu ce roman pour adolescents en un petit peu plus d'une heure, d'une traite.

Sancie est une adolescente qui va avoir 14 ans. Elle a une grande sœur, Béatrix.

Sancie est agacée car ses proches ne la prennent pas au sérieux, pourtant elle n'est plus une petite fille !

Elle devient amie avec Arthur, un jeune garçon de.. 19 ans !

Et parallèlement à cette rencontre, elle fait la connaissance sur Internet d'un certain Peterpan, 17 ans. Elle lui a mentit, préférant taire son age... Une relation basée sur le mensonge peut t'elle marcher ?

Toile d'araignée est un roman pour adolescents intéressant, il parle des dangers d'Internet mais je dois avouer que je l'ai trouvé un peu léger.

Sancie est agaçante, il m'est impossible de m'attacher à elle car c'est un gros bébé capricieux souhaitant passer pour une grande ; mais il y a du boulot ! Elle prend des risques insensés autant avec un garçon plus âgé que sur Internet, où elle papote avec un adolescent de 17 ans.

L'adulte que je suis est affolée des risques pris par cette gamine. Certes, ce n'est qu'un roman mais il est évident que certaines jeunes filles ignorent les risques qu'elles prennent en chattant avec n'importe qui. Du coup leur faire lire ce roman peut être une bonne idée pour les sensibiliser aux risques existants.

J'ai eu du mal à m'attacher à Sancie, mais j'ai apprécié l'histoire.

Par contre, il y a quelque chose qui m'a dérangé à la fin. Il y a une vraie fin, qui a peut-être été rajoutée pour cette édition, car d'autres chroniqueurs signalaient une absence de réelle fin. Mais c'est assez léger, pas très crédible, et il ne faudrait pas que ça donne des idées aux lecteurs et leurs amis !

Dans l'ensemble j'ai apprécié Toile d'araignée, il se lit rapidement mais je ne suis pas certaine d'en garder un grand souvenir ; d'où le trois étoiles.

Oiseaux ( Birds) dans la collection mini léon est un très joli petit livre bilingue reçu grâce à la dernière masse critique jeunesse et jeune adulte ; C’ est un bel objet dont le format rectangulaire (20 par 15) est attrayant et l’intention intelligente : présenter par une petite phrase en français et en anglais une représentation d’un célèbre tableau qui représente un ou des oiseaux : un troupeau d’oies, un paon, des cygnes, une chouette, un chardonneret, des corbeaux , les oiseaux stylisés de Matisse et d’autres encore, beaucoup de styles différents pour éveiller les petits à l’art d’une manière ludique grâce à Léon le petit caméléon qui se trouve à chaque page double dans une posture amusante.

Je découvre avec un grand plaisir cette collection art et stories que je me ferai un plaisir de faire découvrir à mon tour. Bravo aux concepteurs et aux auteurs !

Les papa sont à l'honneur dans ce livre jeunesse. C'est tendre et descriptif. Chaque enfant pourra y retrouver des caractéristiques de son papa.

Je l'ai trouvé un peu moins bon que "Toi, ma maman à l'infini", autant dans le texte que dans les illustrations, mais c'est tout de même un bel album.

Toutes les mamans sont uniques, même dans leurs ressemblances.



J'ai eu un véritable coup de coeur pour cet album jeunesse rempli d'amour et de tendresse. Chaque enfant décrit sa maman avec un mot et puis explique la raison pour laquelle il a choisi ce mot. C'est comme une petite poésie rythmée de douceur et d'attachement profond. Chaque texte est touchant et on peut facilement se reconnaître dans notre rapport mère/enfant.



Les illustrations viennent sublimer le texte. Chacune d'entre elles reprend parfaitement les propos tenus par l'enfant. C'est une palette de mamans colorées et pétillantes qui se dévoilent sous nos yeux.



C'est un très beau livre.

Pour donner envie aux jeunes enfants de venir à la lecture, il faut leur proposer des ouvrages qui donnent envie en premier lieu par la couverture, j'en suis persuadée et ensuite avec des mots qui "chantent".

Lorsque l'enfant découvre les couleurs, les dessins présents sur la couverture et qu'il découvre ensuite ceux à l'intérieur il ne peut que aimer cet album. C'est comme une ode à toutes les mamans ! L'auteur décrit les différents rôles que nous endossons mais de manière imagée, douce et à la lecture c'est agréable.



En tant que maman, j'ai aimé découvrir les mots de l'auteur pour nous et Romane a aimé m'entendre lui lire. Elle a bientôt 7 ans mais elle a retrouvé le temps de l'histoire le plaisir d'écouter et ensuite de le relire seule...

L'ouvrage est très bien fait car à la fin il laisse de la place pour que l'imaginaire de l'enfant s'exprime. En suivant les propositions de l'auteur et de la maison d'édition, l'enfant peut continuer à dire, colorier, écrire, ce qu'il a dans la tête.

Tout est pensé pour que nous ayons envie de découvrir d'autres albums. C'est chouette !




Lien : https://leslecturesdelailai...

J'ai sélectionné ce livre lors de la masse critique jeunesse pour l'objet-livre. Il était indiqué "Beau livre" et en effet, il l'est ! En plus d'être ornée d'un dessin féérique et de couleurs chatoyantes, la couverture est pailletée par endroit. De quoi nous plonger tout entier dans l'univers des princesses.



Voici quatorze histoires courtes de princesses, toutes plus douces les unes que les autres avec un même schéma narratif : présentation de la situation, apparition d'une difficulté, résolution du problème par la princesse et happy end. Ces récits incitent à la bienveillance, au respect mutuel. C'est plein de bons sentiments. Quelques histoires font délicatement passer un message d'amour, de paix, de prise de conscience, d'alerte écologique. Elles sont embellies d'illustrations colorées qui apportent de la gaieté. La mise en page est vraiment très soignée.



Dans ces histoires, chaque princesse a un don. Il y a la princesse qui colore la vie, celle qui connaît le pouvoir des mots, celle qui apaise grâce à la musique...et il y a des dons loufoques aussi. Une princesse a le pouvoir de parler aux araignées...personnellement, je n'envie pas son don. Mais l'histoire a le mérite de redorer le blason de ces petites bêtes.



Comment ?! Je n'ai plus l'âge de lire des histoires de princesses ? Et pourtant, quoi de mieux en ce moment qu'une lecture qui nous fait voyager dans un univers onirique et merveilleux pour s'évader de cette actualité morose ?



Et je fais le pari que mes lycéennes (lycéens ?) l'ouvriront ou au moins l'effleureront...

Léon, le petit caméléon interpelle les personnages de tableaux classiques.

Ils sont tous emperlousés plus que de raison...La richesse s'expose ! Elle explose aux cous, aux doigts , sur les têtes..partout où c'est possible !



Léon n'est pas impressionné par leur port figé. Ce n'est peut être pas rigolo du tout,de porter tous ces bijoux....

Il ne se moque pas d'eux, pourtant il pourrait..il y a matière!



Comme ces possédants sont fiers et dédaigneux, ils ne lui répondent pas.

Alors Léon qui est bilingue s'adresse à eux en anglais..silence retour!



Enfin, pour nous amuser, Léon nous propose des devinettes et quelques clefs sur ces tableaux.

Réjouissant!

L'oeil d'Eunice de Calouan – Editions la pimpante – Roman jeunesse

Sur les bons conseils d'un ami professeur de Lettres, j'ai lu avec beaucoup d'intérêt ce petit roman jeunesse accessible dès la classe de 5ème. Son intérêt principal est d'aborder avec délicatesse la thématique des ravages causés par les pesticides dans le milieu agricole engendrant chez de nombreux exploitants le développement de cancers agressifs. Son autrice, ingénieur environnement, maîtrise le sujet mais sait également l'adapter avec intelligence au jeune public. Ce n'est donc pas un roman trop technique ou versant dans le cours magistral. L'histoire d'Eunice, jeune parisienne très fraîchement installée dans le Luberon avec son papa radiologue, nous emporte efficacement. En effet, la jeune fille a un don : celui de pénétrer les consciences de ses interlocuteurs par son regard troublant. Elle peut ainsi sonder leurs émotions. Confrontée aux interpellations et sifflets de Maxime et Joris, deux tristes sires de sa classe, Eunice plonge dans l'esprit de Maxime pour se défendre. Mais c'est un tout autre Maxime qu'elle découvre et cet étrange moment va bien vite les rapprocher au grand dam de Joris, jaloux de partager son meilleur ami. Bientôt le père de Maxime est hospitalisé : utilisant des pesticides pour protéger la vigne des maladies, il a développé un cancer qui le ronge. Eunice est bien décidée à faire éclater la vérité et sensibiliser les viticulteurs du coin aux dangers de l'emploi de ces produits phytosanitaires. Une bonne façon d'aborder cette thématique écologique mais de comprendre surtout le mécanisme implacable initié par les coopératives agricoles et les grandes industries qui a contraint les agriculteurs à abandonner progressivement les méthodes ancestrales de culture.