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3.04/5 (sur 37 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Rose-Hill, Île Maurice , le 04/03/1949
Biographie :

Carl de Souza est un écrivain Mauricien.

Son enfance se passe dans douze endroits différents de l'île Maurice, suivant les mutations de son père, officier de police. Par ces nombreux déménagements, le jeune de Souza est amené à bien connaître toutes les parties de Maurice (et Rodrigues) : ses lieux, cultures et populations divers.

Il fait des études scientifiques anglaises, dont un diplôme B.S.C. en biologie (Londres) et un diplôme post-gradué en pédagogie. Par la suite, Carl de Souza enseigne la biologie, et dans la situation mauricienne, il le fait en deux langues : l'anglais (langue officielle) et le français (avec le créole, langue courante). Scientifique, il reste passionné de lecture de fiction, surtout en anglais ; certains auteurs « coloniaux » l'interpellent en particulier, et la littérature contemporaine plutôt que classique (Graham Greene, Somerset Maugham, par exemple).

Arrivé tard à l'écriture de fiction, dans les années 1980 Carl de Souza commence à écrire, en français, des nouvelles. « La Comète de Halley » reçoit le Prix Pierre Renaud à Maurice en 1986. En 1993, il publie au Serpent à plumes une autre nouvelle, « Le raccourci ». Dans son premier roman, Le Sang de l'Anglais, qui remporte le Prix de l'ACCT, le personnage principal se trouve en porte-à-faux entre deux communautés de l'île et tente de retrouver une filiation anglaise douteuse....

Son deuxième roman, La Maison qui marchait vers le large, qui est publié aux éditions du Serpent à plumes en 1996, parle d'un glissement de terrain à Port-Louis. De Souza s'intéresse à l'actualité de son pays : ainsi Les Jours Kaya ont pour cadre les émeutes de 1999 suite à la mort du chanteur Kaya et Ceux qu'on jette à la mer, son quatrième roman, retrace l'itinéraire d'immigrants clandestins qui font escale à Maurice.

En 1999 il publie un texte pour la jeunesse, La tififi Citronnelle: qui n'entendait que le vent dans les champs de cannes avec des illustrations de Danièle Hitié.
Carl de Souza vit aujourd'hui à Albion, village côtier. Il s'occupe d'un nouveau département d'Art et de Culture d'un grand groupe de compagnies.
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Source : www.lehman.cuny.edu
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
"Sur le court, se déroule aujourd'hui une séance d'initiation. Les gamins doivent smasher à tour de rôle. A la file indienne, ils attendent, leur raquette empoignée, de frapper comme des sourds, avec pour résultats de cette débauche d'énergie un misérable plongeon du volant. Les talons vissés au plancher, ils contemplent leur envoi, s'y remettent aussitôt sans qu'aucune correction soit apportée." (p. 131)
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« Le gamin que j’étais s’est extrait de mon rêve enfiévré pour mieux me talonner, il sait qu’avec mon handicap je ne vais pas lui échapper. » (p. 165)
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M Daronville se sent soudain fatigué. Il n'a pas envie de poursuivre l'entretien. Ce qui se passe ? Le Chinois a outrepassé ses droits, c'est tout ! Et même s'il meurt d'envie de le faire payer, M Daronville, qui a rejoint le jeune homme à la fenêtre, ne parlera pas du port et des navires confisqués. Il s'est résigné à vivre coincé entre l'immense paroi de béton non crépi -Lam Chok Wen ne s'en est pas donné la peine - et une montagne décidée à leur jouer des tours. Non, il en a déjà trop dit. Il ne livrera pas ce qui est condamné à rester un souvenir, se refusera de dévoiler l'intimité perdue du port.
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On ne parla plus d'éboulis et d'effondrements. Les fissures se ressoudèrent, les crevasses se cicatrisèrent. Le temps se mit au pas de promenade... Port-Louis, marche-marchant, retrouva la délicieuse paresse de toute la colonie La Motte, l'apaisement des photos sépia. Comme sortant de la torpeur d'un long embouteillage, les tractions noires remontèrent à nouveau la rue de la Citerne après la messe de dix heures ; les fillettes aux nattes brunes et en robes longues réapparurent au boulevard Edouard-VII, sautillèrent dans les allées de gravier en se chuchotant des secrets. Les gamins reprirent leur poursuite sauvage entre les massifs de pétréas et les arceaux de bougainvillées.
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"Li fine allé ?" Rosa hasardait enfin sa petite tête de souris par l'entrebâillement de la porte de la chambre. Elle aurait quand même pu avoir la bonne manière de venir dire bonjour ! Dire bonjour à des "genses" qui veulent vendre leur maison parce qu'elle marche toute seule ? Haffenjee se ferait toujours posséder !
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« Les îles flottaient quelque part dans l’océan Indien, amarres larguées. Les Anglais avaient perdu la trace de la tranquille colonie qui, elle-même, ignorait où elle se trouvait. » (p. 112)
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L'énergie des joueurs asiatiques alimentaient tous les fantasmes. On évoquait certains régimes alimentaires des plus étranges : miel, soja, ginseng, poudre d'os d'animaux rares, humeurs recueillies dans des fioles minuscules, sans compter les masses de fonte qu'ils devaient soulever chaque semaine et les heures de footing par tous les temps – si ça ne finissait pas par des vomissements, ça ne valait pas. Des ensorceleurs leurs donnaient des amulettes dont ils ne se séparaient jamais.
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Je me débattis : « Lâche-moi, connard ! Je veux parler à ma mère ! »
Celle-là, je ne l'avais pas encore faite à Solomon : « Ta mère ! » Le gêner dans son travail jusqu'à ce qu'il m'éconduise des environs du P.-B. Health Club quand je devenais trop visible était routinier, il me lavait de force et une fois, même, il m'avait contraint à une cure de désintoxication. Solomon fermait l'oeil sur l'argent que je lui volais pour me procurer de la dope, donnait même des instructions à des subalternes pour m'en fournir. 
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Albion Hall se faisait le théâtre d'un duel où se devait de défendre non pas sa compétence mais une manière d'être.
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Je me suis retrouvé dans une chambre obscure où je me serais perdu sans cette voix que je reconnaissais parce qu'elle s'était faite fluette à nouveau, elle m'a entraîné vers un lit. Je n'étais pas plus adroit ici que dans la voiture, je l'ai laissée faire, apaisé dans la pénombre, mon sexe engorgé me faisait toujours mal, mais je voulais être digne d'elle et devais lutter, non pas pour avoir le dessus cette fois mais, au contraire, pour me laisser posséder. J'ai explosé, elle criait, s'oubliant, m'oubliant un instant, un court instant durant lequel elle s'est consacrée à son plaisir. Je ne distinguais que sa bouche ouverte sur ses dents blanches, je sentais la chevelure qui s'était dénouée, les seins lourds auxquels j'accédais enfin.
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