Picasso travaillait tous les jours.
Matisse travaillait tous les jours.
C'est ce que font les artistes.
(David Hockney).
Si Claes Oldenburg, Robert Morris, Andy Warhol témoignent d'un goût partagé pour la mise en scène de la chute, c'est Jackson Pollock avec ses "Drippings" qui reste pour Twombly le modèle le plus influent. Le mouvement incontrôlable de la peinture industrielle que Pollock appréciait pour sa fluidité et que Twombly utilise aussi, vient alimenter la méditation de l'artiste sur la décomposition qui guette toute composition et au-delà toute vie.
Avec les moyens expressifs qui lui sont propres, il convoque les dieux, demi-dieux, héros et mortels pour leur donner à travers ses tableaux "la dimension non illustrative d'un vécu rendu possible dans le temps" et faire le constat de leur puissance et de leur impuissance.
Après huit années passées à l’Ecole des beaux-arts de Paris, César, qui n’a pas les moyens financiers de travailler la fonte, le bronze ou la pierre, comprend qu’il lui faut trouver une solution pour exprimer son propre langage artistique et se libérer de l’enseignement académique qu’il a reçu.
Je dois admettre que ses tableaux me plaisent, j’en trouve certains magnifiques, d’autres m’interpelles et certains me laissent dubitatives mais je reste extrêmement gênée quand aux analyses intellectuelles sur l’oeuvre de Cy Twombly.
Souffrant à la fin de sa vie, le peintre est confronté lui-même à cette « réalité minable ».