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Citations de Catherine Barreau (18)


Depuis lors, j'ai évité l'amitié, ça fait trop mal quand ça s'arrête : le manque, le vide, la solitude. Je préfère que ça ne commence pas. Je préfère mon isolement aux risques de l'abandon.
Je préfère ma liberté stérile à l'espoir et à la souffrance de l'arrachement.
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Ma mère me manque comme une aurore boréale manque à celui qui en a entendu parler.
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T'es docteur ou quoi?
Non, secouriste.
J'aurais pas cru
Quoi?
T'es pas le genre à avoir envie de s'occuper des autres. Excuse-moi, hein mais je le dis comme je le pense.
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Je me disais que je devrais trouver d'autres techniques de séduction que l'insistance, l'argumentation ou la menace. Mais franchement, je ne me voyais pas glisser les doigts dans mes cheveux, sourire en coin et battre des cils. J'avais essayé devant le miroir et c'était terrifiant.
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Si le désespoir est compatible avec l'insolence, c'est ce que je ressentais à ce moment-là.
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En s'éloignant, elle riait encore, le sang teintait sa salive, faisant éclore des bulles roses sur les dents, un sourire dément couleur Barbie.
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Je n'ai rien appris sur notre identité. Sinon que nous étions les survivants de guerres, épidémies, invasions, barbaries et oppressions variées. Mais c'est le cas pour toutes les personnes qui nous entourent, tous les êtres vivants sont issus de lignées de survivants.
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Que la gale leur pèle le cul !
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Il s'est redressé. "Tu ne t'es pas ennuyée." Ce n'était pas une question, je ne m'ennuie pas, il le savait ; en son absence, j'étais emputée, creusée, mutilée et les livres me guérissaient. Mais l'ennui ? Quelle drôle d'idée. J'avais lu des mots, des phrases, des pages et des chapitres, c'était ma façon de vivre depuis que j'avais renoncé à devenir une fille normale, la seule façon de ressentir quelque chose de juste dans ma putain de vie avec ce con de corps. Pauvre gamine, je traînais un embarras d'estropiée, une claudication sociale. Les livres m'avaient donc sauvé la vie, ils me protégeaint, ils m'enfermaient et c'était très bien.
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Grandes et belles mains qui ne pouvaient donner ni recevoir
Souvent tu ne déballais pas tes cadeaux
Epreuve de la fête des pères
J'ai honte mais je
dois avouer
que j'ai envié les
orphelins
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Je m'emmerdais. J'avais entendu leurs discours cent fois. Elles oscillaient entre pitié et colère, elles ne savaient pas s'il fallait me soigner ou me punir. Me chasser ou me sauver.
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J'avais essayé de m'adapter par imitation puis par effacement. S'adapter sans s'intégrer n'était pas possible et je suscitais la méfiance, mes tentatives de normalisation prenaient trop d'énergie et produisaient un effet pervers. Je me sentais lucide et impuissante : trop détachée avais-je supposé en renonçant.
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Georges sourit. Cette discussion obscure sur le choix d'un lieu et d'un contenant pour pisser lui plaît. Il se sent mieux que jamais, enfin un peu de vie, de surprise, de trivialité. Tout lui paraît plus clair. Et ça arrive dans le noir. Il se met à rire. Au fond, ça lui fait du bien de sauter un médicament. Il ne devrait pas.
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L'imper est accroché au portemanteau. Je m'en approche. Son odeur dans le col, je pleure, sa présence n'est plus là, il reste la trace, le parfum de la trace, bientôt l'écho du parfum de la trace.
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Je voulais continuer à me vautrer dans les poèmes, me fourrer la tête dedans, m'en salir, m'en bâfrer, les relire, m'y perdre, les répéter, m'éclabousser de leurs fluides, m'y camoufler. Disparaître pour exister plus fort. Pas les disséquer.
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Que la gale leur pèle le cul !
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Catherine Barreau
Elle n'a pas l'habitude de revenir en arrière. Repenser aux mauvais souvenirs, de toute façon, elle n'en a pas le temps. Pas se lamenter. Elle va de l'avant, elle ne se laissera plus marcher sur les pieds.
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Parce que les autres, les internes, les péteux, comme disait Bruno, se moquaient de lui et de ses tartines au gouda. Mais il mangeait vite, et il occupait le premier l'espace convoité de la cour de récré, derrière le tilleul, là où les pions ne pouvaient pas les voir. Transformer l'épreuve en occasion. Une règle de vie depuis ses douze ans. Manger vite, en cachette, comme s'il ne mangeait pas, puis occuper le terrain.
Alors, il s'était promis de continuer au collège, d'obtenir une bourse et de devenir quelqu'un.
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